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LES 7H DE JEREZ - 3 & 4 avril 2010 - COMPTE-RENDU |
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La première course du Cocc’s Trophy, les 3 et 4 avril dernier,
à
Jerez de la Frontera… … c’était comme dans un rêve !
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Pour resituer le contexte, il faut faire un rien de géographie : Jerez de la Frontera se situe au sud de l’Espagne. Les pieds dans l’eau, à peine à 30 km de Cadix, baigné par les influences méditerranéennes. Deux jours horribles, où chacun cherchait à trouver un nuage dans le ciel. Deux jours abominables, lors desquels chacun cherchait à échapper à la fascination du pata negra, partie noble de ce fabuleux cochon mangeur de gland. Deux jours sous le signe du bonheur absolu. Du coup certains ont abusé et ça n’a pas été deux jours mais quatre !
L’aire de jeu, inondée de soleil, est un théâtre de verdure dans lequel quelques petites bandes d’asphaltes viennent dessiner un tracé original. Ce tracé change beaucoup des circuits que nous connaissons en France. Des courbes très rapides, un peu comme Spa sans le relief, sur environ quatre kilomètres, avec une soucoupe volante ! Ils sont forts ces Andalous.
Ça c’était pour le jour. Pour ce qui est de la nuit, elles sont chaudes et courtes. Cervesas, vino tinto, tapas, chicas… En pleine semaine sainte, la fête était au coin de chaque rue. Une ambiance unique à laquelle on pouvait participer, mais encore faut il être à l’heure espagnole : rien avant 23h45 ! L’avantage c’est qu’ils n’ont pas de montre pour rentrer.
En résumé, vous l’aurez bien compris, sur la piste ou en dehors de la piste, l’ambiance de ce week-end fut exceptionnelle. C’est avec de profonds regrets que nous partîmes dimanche soir vers la grisaille quotidienne…
Le décor est planté, place à la course… après la photo de famille !
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Le programme de ce week-end magique : trois heures de mise en jambe samedi matin, trois heures de qualification l’après midi, et 7 heures de course pour le dimanche.
En qualification, après quelques minutes de sieste, A3 Compétition annonce la couleur en signant les deux premières places avec la 17 en tête, et la 331. Suit la 75 de Paris Jerez By Night qui ne démérite pas sur et hors piste, avec un Antoine des grands jours largement soutenu au propre comme au figuré par Yvan et Jean Claude.
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Des essais dans la bonne humeur et la décontraction la plus totale : ambiance idéale qui est allée crescendo tout au long du week-end.
Comme par hasard, sur la ligne de départ s’alignent la 77 en pôle, et la 9 de SPI One, avec sur la deuxième ligne la 75 déjà, et la 56 du plus célèbre des Paulo. Départ tonitruant mené tambour battant, avec la tête de course aux mains du négociant en virages, frère du pilote, Fastoche à bord de SPI One. Après une heure, la course est à peu prêt installée avec aux commandes la 75, tannée par la 77 de Tetris qui faisait des appels de phares, et de la 66 de Feel Race. Mais nous sommes encore à 11 voitures dans le même tour après une heure de course… tout reste à faire.
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Au bout de deux heures, ils ne sont plus que 6 dans le même tour, et les commandes changent de mains… Voilà les Alloin qui s’installent en tête, place que la 17 ne quittera plus. La 331 n’est encore que sixième. Derrière on fait sa course avec pour certains une première prise en main. Les Cocc’s Porate d’Andros, Eurodatacar, et autres Pixmania et SPI font leur job : pilote d’un jour, pilote de toujours. Que du bonheur !
Le damier tombe à la troisième heure, avec un tiercé 17, 75, 77. Il y avait un jambon à gagner pour celui qui l’avait trouvé… On se remet en place, et zioup ça repart pour quatre heures de folie !
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Cette quatrième heure connaitra l’un des grands rebondissement de cette course avec les déboires de la 77 pilotée par Jean Pierre M., privée de ses goujons de roue arrière, qui se retrouve dixième. Pour le tiercé, la 331 en a profité pour prendre la deuxième place juste devant la 75. Feel Race est toujours en embuscade à 58’’. Discrète, mais uniquement sur la piste nous a dit le directeur de l’hôtel, la 31 de VeriOne Racing, partie en dernière ligne, se positionne à un tout petit tour en sixième position. Comme quoi le décalage horaire entre le Cambodge et Jerez c’est vraiment des histoires… |
SPI One s’offre une belle prestation de Cocc’s Porate, malgré des ratés à l’allumage le samedi matin, ils termineront septième… la classe ! Le dernier rebondissement aura lieu dans les tous derniers tours avec la panne la plus bête qui soit pour la 75. En même temps, Antoine pour le calcul de l’essence c’est un mat’ sup qu’il faut, mais pas un maternelle supérieure ! Du coup ils terminent sixième, faisant les bonnes affaires de la 66 de Feel Race qui monte sur la troisième marche. Doublé des A3 Compétition, avec une hiérarchie inversée mais la nature respectée, les jeunes allant plus vite que les vieux. La 17 en tête puis la 331. |
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PODIUM
GÉNÉRAL
1 - N°17 - A3 COMPÉTITION
2 - N°331 - A3 COMPÉTITION
3 - N°66 - FEEL RACE
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Apparition du Cocc’s Médiaire pour cette première. C’est très simple : une main innocente tire un numéro, et à partir de celui-ci on détermine un podium intermédiaire. En l’occurrence 11, 12 et 13, à savoir la 4 de Eurodatacar 3, la 356 des Copains d’abord et la 2 de Eurodatacar 1, constitue ce premier podium dont les premiers ont reçu le Chorizo d’Or de Jerez. |
PODIUM
COCCSMÉDIAIRE
11 - N°4 - EURODATACAR
12 - N°356 - COPAINS D'ABORD
13 - N°2 - EURODATACAR
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Bilan de cette course : Un circuit de rêve, un plateau de rêve, des pilotes de rêve,
un temps de rêve, une ambiance de rêve, une course de rêve… Avons nous rêvé ???
Qu’importe ce fut du bonheur à l’état pur, et il ne reste qu’un seul mot d’ordre : vivement Dijon !!!!!!!!!!!
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