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LES 8H DE DIJON - 17 & 18 avril 2010 - COMPTE-RENDU
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Deuxième course du Cocc’s Trophy sous le magnifique soleil de Dijon
pour 8 heures d’intenses émotions.

On se serait cru à Jerez, sans le jamòn…
Pour ce premier rendez vous en France, les 36 Cocc’s se sont exprimées sur les rapides courbes du tracé de Prenois. Un vrai bonheur pour les concurrents qui affectionnent particulièrement ce circuit.

On résume : un circuit magique, des voitures en nombre, du soleil, des pilotes impatients, soit tous les ingrédients d’un grand week-end, et ce fut le cas !  Le rendez vous était donné pour les meilleurs dès le vendredi soir, ce qui d’ailleurs fut presque fatal pour certains qui se pensaient très fort. L’addition fut lourde dès le samedi matin.

Pour les autres plus raisonnables, cela annonçait l’ouverture des festivités. Petite mise en jambes lors des essais libres, avant d’annoncer sérieusement la couleur en tout début d’après midi.

Le ton est donné par la 9 de SPI qui se positionne dans les tous premiers, talonné par la 111 de Delorme Compétition, la 3 de Eurodatacar et la 17 de A3 Compétition déjà en embuscade prêt à jouer le doublé suite à Jerez.

Des essais dans la joie et la bonne humeur qui plaçaient déjà ce week-end sous le signe de l’excellence.

Pour l’anecdote, la 917, chiffre ô combien mythique, comprenait dans son équipage le talentueux Guillaume Lopez, auteur des superbes affiches des Classic Days. Clin d’œil aux célèbres studios Graton, dont Guillaume est issu puisqu’il a collaboré pendant plus de 20 ans à la réalisation de Michel Vaillant, nous avions appelé cette voiture La Vaillante… que de souvenirs !

Qu’il était doux d’entendre le son joli du rugissement de la Cocc’s dans la campagne bourguignonne. L’hiver fut de toute façon trop long, trop rigoureux, trop neigeux… le printemps tant désiré est enfin arrivé, et les pilotes comme les machines sont pressés d’en découdre. Mais avant le départ, il convenait de sustenter les pilotes. Une première pour cette soirée, puisque nous avions préparé un dîner dans un cadre magique, avec un chef étoilé, le tout arrosé d’un nectar local de la maison Bouchard Père et Fils façon Grand Cru. Si avec ça, les temps ne sont pas bon sur la piste, c’est à n’y plus rien comprendre.

Dimanche matin le soleil fait déjà son apparition, annonçant une magnifique journée. Quel beau présage. La grille aléatoire avait récompensé les efforts des plus chanceux. Ainsi nous retrouvions en première ligne… la 9 de SPI ! Tiens donc, quelle était cette main innocente ? Le rapide Julien Jacob au volant de la 526 de FEK Zolpan était sur la même ligne. En deuxième ligne on trouvait la 331 du team A3 Compétition et les nouveaux venus, ô combien bienvenus et sympathiques, du team Buzeau Family.

Durant tout le premier relais c’est l’entente intelligente entre la 526 et la 9 qui creuse l’écart. Derrière la bataille fait rage, Jérémy essayant de démontrer à Thierry qu’il vaut mieux être petit et maigre pour aller vite… Mais ce dernier ne l’entendait pas de cette oreille et encore moins de l’autre. Cette explication n’arrangeait en rien les affaires de la 111, en plein milieu, qui se lançait à la poursuite de la 3, le vent un rien en poupe.

Après une heure de course les leaders annoncent la couleur et la course s’annonce comme la journée : chaude ! On soulignera la performance de Marielle qui signait son premier départ, de sa toute première course. Ce qui était aussi le cas de l’ensemble de l’équipage, entièrement féminin, qui avait voté à l’unanimité, sans la consulter bien sûr, que Marielle serait l’élue. Elle s’en est superbement sortie. Les filles termineront 30 sur 36, la classe !

Après deux heures de courses, les écarts se creusant, les prétentions se font de plus en plus claires : la 3 veut gagner, la 526 aussi, la 9 autant, mais encore la 17, la 111, et discrètement sans faire de bruit l’équipage de la 11 du team Giraudi, 100% italiano. Imaginez ça : des italiens discrets !

Gros rebondissement dans la troisième heure, avec un léger accrochage, mais de bonne taille, entre la 10 et la 17. La 17 ne pouvant éviter l’incident sera contrainte à l’abandon. Sic, mais une pression de moins pour les cinq équipages de tête.

Certains s’étaient, contrairement à leurs habitudes, couchés de bonne heure afin de réaliser une belle course et ils s’y appliquent. Sans dénoncer personne, on pense notamment à la 75 de Paris by Night, la 999 de TFE, la 77 de Tetris, la 331 de A3 Compétition, la 31 de Verione Racing… même les petits pinceaux ont été sages. Tous sont à la poursuite du cinq majeur, tels les fous du volant. Expression d’autant plus vraie que Diabolo et Satanas faisaient leur grand retour. Ils termineront à une très belle 13ème place, soit la première du Cocc’s Médiaire… dieu que c’est compliqué à suivre !

Quatre heures sonne et c’est le premier damier qui s’agite. Certains prétendants ne le peuvent plus malheureusement, comme la 77 à nouveau victime de goujons bis repetita, alors que la tête essaie désespérément de creuser l’écart sur les poursuivants. La relance se fait superbement avec quelques excités dans le premier relais qui s’en donnent à cœur joie en tête de course.

C’est le feu de l’action, le soleil de Dijon, les dragées… ?

Alors que devant la lutte est âpre, derrière la bataille n’est pas rangée mais chacun poursuit son petit bonhomme de chemin, toujours en tournant par la droite, et le bonheur de tous est assuré.

Chacun s’exprime à son niveau, mais toujours avec beaucoup de plaisir… et qu’y a-t-il de plus important ?

La dernière heure fut digne du duel Arnoux – Villeneuve de 1979 en Formule 1 sur ce même circuit.

Quatre protagonistes restent dans le même tour, la 526 ayant connu une petite difficulté est reléguée à la 8ème place. On retrouve en tête la 3, la 9, la 11 et la 111 pour le quarté. Pour le quinté, il fallait ajouter la 14 de SPEBI.

Et comme disait Pascal : "C’est enfin la reconnaissance au grand jour de notre talent." Nous lui laisserons bien sûr la responsabilité de ses propos.

Entre parenthèse, c’est une course très marquée par les italiens : "Illiano" sur la 9, "Giraudi" la 11, "Bonnelli" la 111 et "Ruffino" sur la 14

Reste à vérifier pour "Demoustieri" pour la 3 mais on est pas sûr.

Rebondissement à près de 50 minutes de la fin avec, une légère trainée d’huile de près de 200 mètres, qui provoqua la sortie du safety car. La relance est terrible, surtout pour la 11 qui s’accroche et du coup perd toute chance de podium.

La 9 et la 3 sont au coude à coude avec seulement 2 secondes d’écart. C’est un coup à toi, un coup à moi. La tête de course alterne, celle des spectateurs tourne. Dans l’avant dernier tour, alors que rien n’est encore joué, la 9 plonge in extremis à la corde sur une voiture. Ça passe… Son poursuivant sait qu’il doit passer sans quoi la course lui échappe. Il tente la même manœuvre. Ils s’accrochent et tous deux crèvent une roue. La tête est perdue mais comme dans les grands films cela ne peut pas finir comme ça. La 3 d’Eurodatacar tient bon, comme Flash Mc Queen, sur la jante durant un tour complet. La 111 de Delorme Compétition en profite et prend la deuxième place, alors que la 9 de SPI s’adjuge la course sous un drapeau à damier très attendu. Le team Giraudi de la 11 conserve une très belle quatrième position devant les SPEBI ravis.

PODIUM
GÉNÉRAL

- 1 -
N°9 - SPI

- 2 -
N°111 - DELORME COMPETITION

- 3 -
N°3 - EURODATACAR

PODIUM
COCCSMÉDIAIRE

- 13 -
N°118 - CARSDEAL

- 14 -
N°1 - POLE POSITION 81

- 15 -
N°75 - PARIS BY NIGHT

PODIUM
COCCS LUCKY


- 1 - 36ème

N°10 - CANNONE

- 2 - 23ème
N°331 - A3 COMPETITION

- 3 - 12ème
N°23 - TEAM BUZEAU

PODIUM
CORPORATE

- 1 -
N°9 - SPI

- 2 -
N°999 - TFE

- 3 -
N°51 - PROTONIC

Quelle course !
Quel week-end !
Quel bonheur !

Vivement Magny-Cours
qu’on remette ça…
       
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