Les 7h de Ledenon - 1 et 2 octobre 2011 - COMPTE-RENDU
Nogaro n'ayant pas complètement rempli son office (rapport à la météo) nous nous sommes largement rattrapés ce week-end.
Pour la cinquième course de la saison, nous avions rendez-vous sur le circuit de Ledenon sous un soleil de... PLOMB !
Les femmes étaient court-vêtues, et les hommes torses-nus, ce qui n'est pas toujours à l'avantage de certains rapport à la ceinture abdominale. Mais qu'importe !
Le bonheur était en droite ligne de mire...
55 Fun Cup au départ, du soleil, des amis, des sourires, du houblon, et 7 heures de course :
ça pourrait être mieux mais c'est beaucoup plus cher !
Après une soirée de vendredi relativement sage, sauf quelques rares exceptions qui malheureusement ne peuvent lutter contre le naturel, nous avions rendez-vous de bonne heure pour une séance d'essais libres en toute décontraction. La prise en main de ce beau tracé, pouvant s'avérer parfois délicate, nous assistons impuissants à quelques figures libres. Difficile de se cacher sur un circuit dont on voit à peu près tout depuis les stands. Cette fin de semaine s'annonçait prometteuse... Les réglages s'affinent de toute part...
Comme si cela venait de la voiture ! Il faut bien un bouc à moitié.
Il fait chaud, je sue...
Parmi les belles surprises du jour, nous avions les Kubik. Grâce à un team hors du commun, ils peuvent désormais se permettre certaines fautes : des roues dessus et dessous, astucieux, pensez à appeler Jean Pierre pour déposer marque et brevet. Il y avait aussi l'anniversaire de Lauren mais nous n'avons pas eu de gâteau, l'anniversaire de Charlotte et là nous en avons eu. Un flashmob géant est en répétition pour Dijon, à base de corde à sauter ; à peu près toutes les heures chez RKM... Des vidéos circulent sous le manteau, et c'est aussi bien quelles y restent d'ailleurs !
Pour ceux qui sont intéressés par la course, les essais libres sont remportés par la 911 de SPI avec un chrono de 1:45.075 !
Viens l'heure de la grand messe : le briefing. Quelques rares personnes prêtent vaguement attention à ce que dit le mot de passe. Il est pénible. Il fait très chaud. Nous sommes maintenant plusieurs à suer. Comment intéresser une bande de gamins enragés sur des règles primaires de sécurité et de bien séance ? Peine perdue ! Même le père Loriquer n'écoute plus.
Après une brève restauration des corps moites, les voitures s'élancent impatientes pour une séance d'essais qualificatifs. On attend toujours Franck... Serait-il prisonnier d'une moscovite à la poitrine opulente ? Les performances sont terribles. Les chronos tombent sous les assauts répétés des Fun Cupiens déchainés. Sans la maîtrise, la puissance n'est rien ! Ça marche avec un DEA ? Les corps sont désormais exhibés de tous côtés. Lubrifiés par une sueur nauséabonde. Les phéromones jouent à plein. Les femmes peinent à se contenir de bondir sur ces mâles à la virilité exacerbée.
Que devient la course dans tout cela ? Les essais, on ne le rappelle jamais assez, servent à déterminer les deux "chapeaux" du tirage au sort... Donc simplement à prendre la mesure du circuit, et ne sont donc pas faits, normalement, pour pulvériser la voiture. Certaines subtilités peuvent échapper même aux meilleurs ! C'est néanmoins, ces précisions apportées, que la 10 de Feel Race remporte cette séance très enlevée (1:45.417), devant la 83 de Riri-Vévé-Ouaouane (1:45.562) et la 164 de Delorme Automobiles (1:45.730). La dream team du week-end de Paulo se débrouille très bien. C'est de loin la composition préférée de toutes les équipes présentées jusqu'alors par notre ami. Change rien Paulo ! La famille Ogier au grand complet, bien que très affectée par ce manque de confiance national à cette belle institution qu'est la Société Générale, se régale elle aussi de ce manège : ce tracé constitue l'aire de jeu idéale pour les Fun Cup. Le plaisir est jusqu'ici total.
17h, tirage au sort, hydratation, résultats, hydratation. Certains, même âgés, risquent davantage la noyade que la déshydratation...
On enlève les chaussures, et on met les tongues... Aaaaaahhhhh ! 19-14 la honte totale, pas de collectif, pas de combat, pas d'esprit, pas de joueur, mais un entraîneur qui ne renonce pas encore à la finale... En fait c'est une ruse : nous avons gardé secret notre beau jeu pour les phases finales. Ils vont prendre cher les anglais.
La soirée de ce samedi, annoncée comme tranquille pourtant, a fait prendre conscience à certains du poids considérable des années (quelques uns ont même révisé les sciences naturelles : il y a de l'acide chlorhydrique dans l'estomac, c'est ce qui donne ce mauvais goût...).
Il fait toujours chaud ; la température extérieure a pourtant baissé... Ce doit être interne !?! Pour ceux qui souhaitent mettre fin à leur supplice de façon anticipée, sorte d'assassinat de la prose d'un rédacteur amateur approximatif, le podium final est 216, 78, 83. Ceci vous dispensera de lire la suite, vous connaissez la fin du film. Pour les meilleurs d'entres vous qui êtes au bureau en train de lire ces lignes, et qui souhaitez poursuivre jusque dans les moindres détails le récit de ces héros des temps modernes, vous êtes vraiment payés à rien foutre !
Le dimanche matin, une fois le soleil à peine levé, la horde de Fun Cup s'élance pour deux fois 3h30 de luttes fratricides. La tête de la course est rapidement dominée de la tête et des épaules par un Greg survolté, talonné par le jeune Lenys, non moins survolté, et un petit Alain qui fait des appels de phares. Le rythme est mené tambour battant, et trompette sonnante. Il fait moins chaud, mais je sue quand même...
Le dimanche matin, une fois le soleil à peine levé, la horde de Fun Cup s'élance pour deux fois 3h30 de luttes fratricides.
La tête de la course est rapidement dominée de la tête et des épaules par un Greg survolté, talonné par le jeune Lenys, non moins survolté, et un petit Alain qui fait des appels de phares.
Le rythme est mené tambour battant, et trompette sonnante.
Il fait moins chaud, mais je sue quand même...
Après à peine une heure de course, nous retrouvons les prétendants au titre. Les Fun Cup 141 de Eurodatacar et 199 du Groupe Lemoine se tiennent dans une poignée de seconde. 4 autres voitures sont dans le même tour : la 10, la 164, la 78 de Car Competition et la 216 de PVI ASH.
On notera la très belle remontée de Charles, qui parti à la 52ème position sur la grille de départ, a ramèné la 33 de F2R à la 26ème place, bravo !
Une heure plus tard, la 78 reprend la tête de la course après un départ en pole position. Derrière ça pousse... la 141 est dans la même seconde, le tout dans une ambiance bon enfant, ou presque pour certains dont la fougue de la jeunesse n'a pas été encore apaisée par le poids des années.
Le temps ne fait rien à l'affaire !
Les relais s'enchaînent, c'est le cas de le dire, fenêtres pit stop toutes les 35 min.
Au bout de 3 heures de course, c'est la 216 qui revient sur ses rivaux et met tout le monde d'accord en reprenant la tête et en distançant le top 5 d'un tour. La bataille intra top 10 continue avec la 10, la 164, la 78, la 83, la 140 de Spebi, la 202 de Orhès, la 187 de Forez Gump, la 219 de TFE et la 206 de Défi & Perfo.
A ce moment là, la tête du podium intermédiaire est détenue par la 115 de Andros, qui après un beau départ pris par Pierrot Gourmand, reste à la 32ème place grâce à la régularité de son équipage.
L'estomac de Louis commence à gargouiller... 12h30, le drapeau à damier s'agite sur la 78, la 83 et la 216 car il est temps de répondre aux appels de l'horloge biologique de chacun.
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Le départ de l'après midi relance les débats.
Nous assistons à un premier relais de toute beauté : une lutte de haute volée a lieu entre la 216 et la 10. Mais à quelques mètres à peine et à la même altitude, c'est entre la 83 et la 78 que l'on s'explique courtoisement.
Quel spectacle ! ...
Quels talents !
...
Aaah ! Je ruisselle...
Le premier changement de pilote se fait dans la vitesse et la précipitation. Sans les confondre. Comme il se doit.
C'est la 216 qui maintient la tête a l'issue de cette première heure, talonnée de très près par la 140 qui n'a pas donné son dernier coup de pinceau ! Derrière la 78, la 164 et la 83 ne lâchent rien. Du jamais vu pour la suite du top 10 puisque la 219 (6ème), la 206 (7ème), la 187 (8ème) et la 133 (9ème) vont maintenir leur position respective jusqu'à la fin de la course. Quelle régularité !
Au bout de 5 heures 30 min de course, la 78 re-pointe le bout de son nez derrière la 216, à peine 12 secondes derrière ... Les petits nouveaux de la 117 du Groupe Bernard sont en tête du podium lucky (46ème place), mais sont trop rapides et termine à la 43ème place !
Du côté de BLS Location c'est réorganisation des relais pour la 12 de Solomat suite aux mésaventures de la matinée.
Les heures suivent, certains équipages avancent dans le classement d'autres reculent. Quelques "drive through" et "stop & go" sont distribués ici et là, mais rarement au hasard. La course suit son cours. Les Protonic sont en lutte pour le podium lucky, la 162 et la 145 se situent entre la 47ème et la 50ème place. Le dernier relais est haletant. Le podium final se dessine. Certains ont néanmoins des gommes, ou des pinceaux, et restent en embuscade... Des fois que le cours du destin connaîtrait une légère modification favorable. Mais les dessins du très haut sont impénétrables et c'est d'une courte avance que l'histoire s'achève sur la victoire de la 216.
Le drapeau tant attendu s'agite haut dans le ciel Nîmois. Délivrance !
Les sourires sont sur tous les visages, quelque soit le résultat.
Ça fait plaisir une fois !
Le baron serait vraiment fier de nous.
Chacun reprend la direction de ses pénates.
Le cœur gros.
Mais il faut bien gagner sa pitance, afin de faire le plein de sa Fun Cup.
Seule consolation, outre les souvenirs de prouesses ou de maladresses, la perspective de se revoir pour la dernière de cette saison magique.
Dernière course dans ces lieux bénis par le divin, qui lui donna le sous-dit vin.
Albert Bichot se chargera à n'en pas douter d'amener la touche finale qui viendra sublimer cette saison déjà haute en couleur.