NOGARO 2019 - C'ÉTAIT NOGAROTASTIQUE !
Le soleil pointe timidement ses rayons parmi les nuages épars.
La nature est en émoi, grandement perturbée par une saison estivale caniculaire. Les champignons poussent comme jamais, par centaines, par milliers.
Ah si ! Il y en a quasiment autant que l'année de l'explosion de la centrale de Tchernobyl (excellente série TV produite par l'excellente HBO, sur les événements russes à vous glacer le sang) !!! Même votre serviteur en avait trouvé alors que, généralement, il ne voit que ceux pour faire grandir Mario ! Du coup la nature a reverdi ces derniers jours, avant de re-jaunir presque aussi tôt, mais avec un ocre qui nous rassure. Les petits valons du Gers nous accueillent à bras ouverts pour cette dernière course de la saison, sur le magnifique circuit de Nogaro, dont le nom de ce célèbre village nous évoque tous instantanément nombre de souvenirs enfouis dans quelques fossés locaux, voire dans le Connemara. C'est un peu le village gaulois des Fun Racing Cars, et nous en sommes les Astérix, Obélix, Agecanonix, Panoramix, celui qui fait la potion magique comme Polo pour nous... Assurancetourix, le barde, qui serait un peu notre Matthieu V...
Bref que l'on aime cet endroit, que l'on est bien là bas, que la réception y est bonne, sauf celle d'Orange, que les corps sont déliés, que le 31 y est bon ! Il n'y a bien que l'Aigle de l'Algarve, Jérôme D.C. qui trouve quelque chose à redire à ce paradis du foie sur terre, gras ou non. Cette absence a tellement blessée de nombreux participants, votre serviteur en premier, pour des raisons que la raison réprouve totalement, alors même que sa femme l'a étrangement supplié de nous y rejoindre, que ses enfants souhaitaient qu'il vienne briller sur l'asphalte brulant comme à chacune de ses sorties...à moins qu'il n'ait assez ramassé de gravier pour finir la nouvelle terrasse ? Aaaaaaaaahhh Dijon...Du coup, de tristesse, Franck E. a failli se noyer samedi, mais nous y reviendrons...
Donc nous arrivons dans ce beau pays pour la dernière course de la 18ème saison de Fun Cup et l'ultime course de la première saison de la Ligier JS Cup : 23 Ligier JS2 R, 56 Fun Cup et un seul Polo mais c'est assez ! Tous les protagonistes, enfin les meilleurs vous l'aurez compris, sont là ! Les fidèles, eux ! La playlist de ce compte rendu est assez enlevée avec le dernier Ibrahim Maalouf, SENS, seigneur immense et génie incontesté de la trompette, aux qualités humaines débordantes, amoureux du partage musical, il donne sans cesse, met en avant, distille... avec tant de générosité !!!
Cette bafouille vient après une brève interruption due à un défaut de plume de votre piètre rédacteur. Un grand merci à tous les témoignages d'affection et de soutien reçu du monde entier. Et non Dominique L. je n'ai pas perdu tous mes doigts dans une rando en haute montagne ! J'ai souffert mais pas des doigts et pas en haute montagne !
Nous arrivons donc ce jeudi pour nous installer sur le paddock de Nogaro. Les canards se sont largement fait la malle, craignant à juste titre pour leur santé, car nous les préférons morts ! Pas si bête le canard ! Heureusement que le Jet est moins malin...
Tous les esprits sont euphoriques à l'idée de ce dernier rendez-vous, toujours partagés entre joie et tristesse, Nogaro est toujours synonyme de fête mais vu que c'est la dernière... mais vu que Tristesse est petite, bleue, grosse et moche avec ses lunettes et son col roulé, c'est la joie qui triomphe !
Le montage se fait à une vitesse folle tant tous veulent que ce soit fini. Les premiers pilotes, bandits ou non, se dirigent vers la célèbre tireuse... tient il est déjà 16h ?!? Seule la Ligier roule le vendredi. Les pilotes Ligier se retrouvent autour d'un beau moment de convivialité : tous fiers d'avoir contribué au lancement de ce beau championnat avec une voiture terrible, machine à bonheur garantie, qui chaussait pour cette dernière course ses tous nouveaux pneus slicks made by Hankook. L'impatience de les découvrir se faisait grandement sentir ce jeudi soir. Angoisse pour certains. Cette dernière fut très rapidement dissipée à l'apparition d'une petite collation de nos amis "Les Terriens" relativement centrée autour du Côte Rôtie, Cornas, Saint Joseph, Croze Hermitage... Et c'est là que nous avons fait la connaissance de la bête de Bâle ! Un animal originaire de la croix blanche comme son nom l'indique, sorti spécialement pour l'occasion par notre Yves B. préféré. Il nous avait déjà fait la chance de nous amener de beaux spécimens mais alors là nous avons été particulièrement gâtés ! Il aurait presque fait passé le Vigneron pour un enfant de chœur (de La Chapelle Hermitage quand même...). Mais nous y reviendrons infra.
L'ensemble des protagonistes ont pu savourer les délices et mettre fin à cette journée rapidement goutant la quiétude de la campagne avant le drame. Effectivement le lendemain se tenait la matinée d'essais en JS CUP suivis de la première course de 4 heures.
Généralement le matin le soleil se lève mais... pas là !
Nuages menaçants, plafond bas alors que nous n'avions que peu bu la veille. L'Abbé était encore au meilleur de sa forme, et Fafa ignorait l'avenir sinon il aurait fait demi tour. Les conditions étaient semblables à Sylvain C. sortant de la douche !!! On hésite fortement à démarrer en slick. On va prendre un autre café d'abord ?
Pour cette dernière course la pression est à son comble, les grands pilotes sont de sortie et sur la piste ça va batailler ferme donc on s'observe d'abord pour voir en quoi vont partir les grands : Beche, Duchesne, Ferté, Corduan, Guilvert, Gallic, Palette, Dallavalle, Pernaut, Morales, Prost et même le roi du Portugal... il ne manquait que Sylvain C. mais lui ce qu'il aime c'est le Ham, mais il faut parler anglais donc nous verrons plus tard.
Donc des essais chaotiques, entre mouillé et séchant, qui ne font qu'ajouter à la tension déjà largement palpable. Comme certains de nos pilotes.
L'heure tant attendue vient enfin... le début de la course ! Les voitures se mettent en place en ordre dispersé. La pole revenait à Dominique L. sur la 48 du MT Racing, devant la 21 de Orhès Stéphya FDP. Départ en slick pour tous, et dans le calme. Belle course !
Certaines rotules, sans besoin d'échographie, ressemblent aux miennes mais sinon ça va. Quel bonheur ! Les nouvelles semelles de nos merveilles donnent beaucoup de satisfaction pour le plus grand bonheur de tous nos pilotes.
L'arrivée se fait sous un tonnerre d'applaudissement, une liesse totale : victoire de la 18 du Orhès Racing 1 !!! Mais non c'est une blague !!!! La victoire revient à la Ligier 18 de Dallavalle Orhès (customer first please !), première victoire à leur actif, que même leur femme ont déjà la tête comme des pastèques de l'entendre ; elles ont eu droit à toute la course sans y avoir assistée, en version courte et en version longue. Franck D. et Serge G. accompagnés pour l'occasion de Guillaume B. mais ce dernier a plutôt ralenti le rythme global de la voiture qu'autre chose ; par chance il est fort sympathique, donc Franck et Serge l'acceptent, en plus il a des jolis casques Bell. Et si t'as un casque Bell ça te fait une Bell victoire !
La 72 de Dirob Zosh, est deuxième devant la 21. La 22 du MT Racing aurait pu monter sur le podium s'il avait été construit par les Spebi et la 154 de Cogemo est cinquième avec un Denis C. qui a retrouvé un sourire digne de sa première sortie au musée de l'aviation.
C'est à peu près sur ces entrefaites que le Faucon de Clermont-Ferrand (si si là bas même les faucons mangent de la truffade, ce qui leur donne déjà une belle taille) a décidé de se poser sur le circuit : le Sylvain C. lui même ! Accompagné de son Arnaud M., plus fidèle au C. qu'à la religion, à tel point qu'au début on croyait qu'ils étaient témoins de Jehovah les deux ; après on a compris que leur religion était plutôt centrée sur le saucisson et le Saint Nectaire (c'est un truc qu'ils mettent dans le biberon des enfants)...
Venus d'une ville qui mérite le détour quand même, Clermont-Ferrand (c'est en France), que au début on pensait que c'était le Pompéi français, que tout le monde avait déserté après les éruptions et que les autres s'étaient momifiés, et que la seule momie qui bougeait encore c'était Valéry. Que le froid était tellement intense que même les mammouths n'étaient pas restés il y a 15.000 ans, le dernier on l'a retrouvé sur l'île de Wrangel en Sibérie, il y a 7000 ans, car il y faisait moins froid. Eh bien tout cela est faux ! Il y a des gens qui vivent là-bas ! Certains même se reproduiraient encore... nous mettons un conditionnel car cette information est encore à vérifier. Que les mauvaises langues se taisent donc ! Pour les poches cousues en revanche c'est vrai, et ce dès la maternelle ! Certains poussent même le vice à mettre des oursins sous les aisselles des enfants pour être sur qu'ils n’atteignent pas les poches. Ils auraient pu arriver le samedi matin, mais on leur avait dit que le diner était offert...
Car oui il y a une soirée prévu : la soirée Terroir !!! Les ligues bien pensantes tentent d'interdire la tenue de cette soirée depuis des années mais nous tenons bon ! La culture du savoir faire et du patrimoine français et belge, dans la plus pure tradition, et avec une modération dont l'éléphant sait très bien faire preuve. Nous ne cèderons pas devant les ligues de vertus de tous poils car nous l'avons petite nous ! La vertu ! Et nous sommes des passeurs de témoins pour les générations futures, et surtout présentes. Oui le Mojito de Saint Brieuc existe depuis longtemps ! Vous avez vu l'âge de Polo ?
Tout le paddock se retrouve progressivement chez DEFI et SKR hauts lieux du crime.
C'est là le plus grand de tous les plaisirs pour nous : de voir se mêler l'ensemble des pilotes, l'ensemble des teams, des mécaniciens dans un même lieu pour se brasser et festoyer. Assez rapidement l'animal sorti illégalement de Bâle a échappé à la vigilance d'Yves B. et son naturel sauvage est revenu au galop mais pas le petit galop... On nous avait donné une origine suisse mais là nous sommes en plein doute : on a jamais vu des bêtes comme ça en Suisse ! Par contre il a le sens du mélange le p'tit. Et pas que pour la boisson ! Instinct primaire de survie...
La soirée se passe dans une ambiance merveilleuse. Au fur et à mesure, certains commencent à basculer du côté obscur... "Les Terriens" n'y sont pour rien, même si ça a dégusté sévère. Une rapide enquête indique que tout a commencé à basculer à l'arrivée de Polo... les spécialités de Saint Brieuc ont apparemment fait largement recette ! En même temps la recette est un peu différente là-bas : dans leur mojito, comme pour travailler la silhouette de Polo, ils ne mettent que très peu de sucre et ils le remplacent par du rhum. Quand t'en as bu deux, de Saint Brieuc tu vois la Pointe du Raz, c'est dire l'effet... Du coup on commence à voir quelques personnes qui subitement ressemblent à des Mitsubishi A6M au dessus de Pearl Harbor !!! L'ambiance monte encore de quelques crans. L'animal enfui de Bâle devient intenable. L'Abbé tise. Le gnou est proche des genous. Et kiki traverse le désert, le pire jamais vécu en Fun Cup. Fini le p'tit pinceau, Les Spebi ont sorti le gros rouleau pour la soirée. Enfin... ils étaient déjà arrivés avec ! Jean Pierre R. sourit tout le temps. Signe. D’habitude il sourit souvent, quand c'est tout le temps c'est signe. Fafa est encore à plus de 200 km/h au panneau 50 mètres... ça va pas passer...Seul Vincent R. reste digne, il fait dans la dentelle du Puy et dans la verveine de Velay ! Vive le Puy en Velay ! Pendant ce temps là Elsa N. programme son GPS...
Puis vient le temps de la transhumance : direction les Cordeliers ! Mention spéciale pour Yves B. qui ne l'a pas atteint. Polo c'est un peu le docteur Petiot des FRC, sauf qu'il a fait largement plus de 27 victimes avec sa médecine ! Il vaccine lui aussi ! Gregory G. (celui qui pouvait pas car il avait FRC) qui cherchait les clefs partout peut vous en parler : il les a jamais trouvées !!! Comme Régis son portefeuille... encore une victime !
Puis un voile pudique tombe sur la belle cité de Nogaro. Comme un grand coup de serpillère à la fermeture !
Le lendemain le soleil se lève. Pas pour tous. Avant la fin de la période de prescription trentenaire, nous sommes seulement en mesure de vous révéler que les GPS c'est vraiment de la merde, qu'un animal errant mal accompagné a été signalé toute la nuit dans les rues du village, et que la palme revient au corps ecclésiastique ! Juste Fabuleux !
Donc le samedi matin... par chance, nos pilotes étaient allés se coucher la veille ! Et du coup la seconde course peut prendre le départ. Il faisait sec. C'était bien. Ils ont bien roulé, ou presque. Et pour certains ça a été très dur.
Le meilleur a été pris par la 21 de FPD Stephya Orhès avec Olivier P., Nicolas P. et Sacha P. (et ils sont pas tous frères les P. : Pernaut, Prost et Prost) devant la 42 du MT Racing, avec Gregory S. (le S c'est pour Surlapiste) et Dominique L. et la 28 de Défi 28 avec Franck D. et Grégory. On l'aurait pas cru capable le samedi G. La 72 des frères Maxime et Arnold R. termine Spebi, et la 280 de Milo Racing est cinquième, avec un Pascal A. qui a fait tout le boulot de Julien M. et de Kevin B. comme d'habitude. C'est pénible quand même.
Le docteur Polotiot court toujours... alors que nous venons de recevoir un email d'Olivier P. pour excuser de son absence due apparemment à une insistance répétée du Trésor Public sur son compte en banque qu'ils avaient pris pour un gab : en octobre il y a le foncier à payer et la Corse c'est cher ! On peut pas tout faire !!!
Enchainement presque immédiat avec la Fun Cup pour une séance d'essais qui s'avère complexe pour certains. Fafa se lève de sa troisième sieste et en le voyant se déplacer on pense très fort à Walking Dead...
Les Fun Cup s'élancent sur la piste sous un beau soleil.
Pour l'occasion on change de playlist avec la sortie d'un trésor international, une box collector pour les 50 ans d'Abbey Road avec notamment 23 titres supplémentaires, enregistrements et démos inédits. Le dernier album des Beatles, puisque Let It Be parait après mais est enregistré avant, remasterisé par Giles Martin, fils du producteur original George Martin, et Sam Okell. Abbey Road avait marqué, comme à chaque album des Fab Four, un tournant mature dans leur carrière, avant d'entrer dans la légende : l’album culmina au top des ventes durant 17 semaines, avant de quitter le classement le 31 janvier 1970, et qui vient de reprendre la tête des ventes. Un bijou total pour les oreilles, et qui fait beaucoup de bien entre ces deux dernières. Les essais se déroulent dans l'ordre, un ordre qui ressemble grandement à celui qui règne dans la chambre de ma fille cadette, mais sinon ça va bien. Les sourires barrent les visages. Il y a toujours ceux qui veulent gagner, ceux qui croient qu'ils peuvent gagner, ceux qui ne veulent pas gagner, et Régis qui se demande pourquoi on amène des voitures.
Pour cette dernière course de la maturité, 18 ans, notre lapin international, Alain Ferté, avec ses 64 printemps vu qu'il ne veut pas qu'on donne son âge, avait décidé de faire la course de 8h. Bonne idée lui avait on rétorqué ! Mais avec qui ? Eh ben tout seul !!! Tout seul ??? Mais pour quoi faire ? Eh ben pour faire la course ! Oui mais pourquoi tout seul ? Eh ben pasque j'ai envie !!! Ah ben oui c'était évident... Et bien banco alors ! Et voilà notre lapinou, non pas dans la forêt, mais sur la piste pour 8h tout seul et aux changements, descente de la voiture et remonte dans la voiture. Quand on sait qu'il a déjà mal aux pattes arrières... ça promet ! Comme quoi à 64 ans on est plus sage qu'à 18 ans. Sauf que dans sa tête, je crois bien que c'est plutôt 12...LOL !
Avant que les mauvaises langues ne fassent leur retour, on vous le dit d'avance, Pascal A. n'a pas du tout prévu la même chose : il voulait mais ses obligations professionnelles lui interdisent. Oublie pas : avec Baticonfort c'est toi qui fait l'effort !!!
Neuf voitures sont dans la même seconde aux essais. Et huit secondes séparent le premier et le dernier ce qui à l'échelle de l'humanité n'est rien, surtout quand on sait que c'est le meilleur de la voiture des derniers, donc en fait il pourrait bien y avoir trente secondes ; mais qu'est ce que c'est trente secondes ? Le temps où les yeux de Fafa sont restés ouverts le samedi ? Le temps qu'il faut pour faire le tour de certains de nos pilotes auvergnats ou non ? Le temps nécessaire pour passer la serpillère certains soirs et c'est déjà pas mal ? Ce n'est rien !
Bref de bien beaux essais, et un tirage au sort favorable à la 408 du No Limit Racing RC Concept devant la 216 M3M Arabian Sun Horses et devant les autres...
En l'espace de 10 années, de 1960 à 1970, les Beatles sont devenus le plus grand groupe de musique de tous les temps, vu que Mozart était tout seul et qu'on fait pas un groupe tout seul. Ils détiennent le record du nombre de disques vendus dans toute l'histoire, avec plus de 600 millions annoncés (dont 272 millions sont certifiés). Pour une comparaison Johnny Hallyday de 1960 à 2017 annonce 110 millions, pour 27 millions certifiés (ce qui fait presque deux fois moins que David Guetta, MDR, et deux fois moins que Julio Iglesias, PTDR). Ils sont suivi d'Elvis Presley et de Michael Jackson autour de 230 millions certifiés. On ne se rend pas bien compte mais Rihanna a vendu plus de 280 millions d'albums certifiés depuis 2005 seulement (et j'en ai pas un ! ) et Eminem 220 millions depuis 1996 !!! Eminem !!! C'est un truc de fou...
Tout ça pour dire que depuis les Beatles, il y a les Beatles ! D'ailleurs, et pour clore ce sujet très intéressant qu'il faut mettre au regard de la mutation de l'industrie du disque bien évidemment avec la multiplication des plateformes de téléchargement, je vous conseille l'excellent documentaire, qui passe comme un film, réalisé par l'excellent Ron Howard (mais si Richie Cunningham, le cousin roux de Fonzy dans Happy Days, interprété par Henry Winkler lui aussi devenu réalisateur et producteur), The Beatles : Eight Days a Week. Excellent. Avec des images inédites, des archives superbes... A voir !
Mais revenons à nos agneaux, car nos pilotes sont doux, et qu'il faut bien les suivre afin qu'ils ne s'égarent. Nous avons déjà perdu Vincent R. depuis longtemps : madame R. tente l’électroencéphalogramme en vain... Pascal R. a arrêté après Gers, alors que Dominique L. s'accroche car il aime bien voir où je veux en venir, même si le constat final est toujours le même : nulle part ! Tout ça pour ça !?! Quelle perte de temps, c'est notre plus fidèle lecteur qui le clame bien haut, notre Marc Olivier P., il le sait car il les lit tous au bureau, sinon il doit retourner travailler, et des fois au lit avec madame, sinon...
Et donc s'en suit la soirée de la Fun Cup avec une animation improbable : un taureau rodéo mécanique ! Qui a eu cette idée sotte et grenue, mais trop drôle ?!?
De nombreuses vidéos, photos circulent sur les réseaux sociaux, sinon sur demande, si les employés de Spebi les veulent n'hésitez pas surtout (appelez moi Adrianne, j'adore quand vous m'appelez, j'adore vos virements aussi). Une seule chose est sure : chacun sur ce truc stupide avait un air que nous ne recommandons d'avoir en aucune circonstance et la plupart des chutes étaient juste... pitoyables ! Mais tellement drôles. Merci à tous, c'était trop bon. Pour information Yves B. n'avait toujours pas retrouvé la laisse de l’animal, il courait encore autour du taureau...
Du coup pour fêter cela il a fallu, tradition oblige, passer saluer les Cordeliers afin de vérifier l'étanchéité de chacun. Nous n'avons du coup pas vu les membres éminents de l'association de "Ceux qui ne tiennent qu'un soir", et en revanche nous avons bien vu ceux de l'association "Le Gosier en forme d'évier". Mention spéciale au Team Zosh, d’ordinaire si calme, qui pour cette soirée avait chloroformé le boss et se sont tous payés un petit dégagement bien mérité. Prix du jury pour le team SKR, tant pour les pilotes que les mécanos, avec un Franck E. qui rit tout le temps. Signe. Et un Kiki toujours sur le sable... L'animal a été totalement déchainé, Yves ayant laissé son traitement à Bâle, vu qu'il n'avait pas le droit de sortir... Il a perdu en plus de la raison, une rotule et demi (décidément c'était le week-end), sur deux c'est pas mal, un peu de la dignité mais c'est pas grave, mais nous y avons gagné en rire et en souvenirs...
Le feu complet dans le bouclard ! Du coup il a fallu RE-nettoyer ensuite !
Et le lendemain matin le soleil... ne se lève pas ! Les cheveux poussent à l'intérieur. Lunettes noires. Petit joueur Grégory G.membre éminent de la première association.
Les Fun Cup se mettent en place derrière le leading car. Et on est parti pour 8 heures de course. Le départ se fait dans l'ordre et dans le calme. Il est toujours magique de voir cette meute plonger dans "l'escargot" (c'est une image Lionel G. il n'y avait pas d'escargot, que des huitres), et tous en ressortir entiers. Toutes ces Fun Cup de toutes les couleurs. Et ces pilotes qui rient, s'amusent, se frottent un peu quelquefois mais c'est inévitable malheureusement compte tenu du niveau global des protagonistes, et puis de toute façon même en Formule 1 ils se rentrent dedans et font n'importe quoi, donc ce n'est pas une question de niveau mais simplement d'intelligence, et si on interdit de rouler à ceux qui n'en ont pas assez et bien je n'aurai plus à manger... ni à boire !
Pour ceux que cela intéresse à ce stade de la lecture je vais vous parler de la reproduction du pangolin : ce petit animal très joli avec ses écailles...
Mais non !!! Pour ceux que cela intéresse à ce stade de la lecture (ils doivent être 2,7), les vainqueurs de la course sont la 280 de Socardenne by Milo, suivi de la 424 du Groupe Lemoine, et la 298 du No Limit Racing.
Le petit lapin de Duracell a bien tapé sur son tambour durant ses huit heures, et termine troisième du classement général (mais il est hors classement au final), dans le même tour que les deux premiers, et avec un bon mal aux pattes avants en plus des arrières. Chacha était fière de son papounet, et nous aussi et tellement heureux pour lui. Ça servait à rien mais ça faisait du bien, et à son âge on a plus si souvent l'occasion de se faire du bien ; même avec les progrès de la médecine...vous verrez quand vous aurez son âge ! Donc c'était bien ! Pascal A. la mine penaude: Alain est resté plus longtemps sur la piste que lui dans toute sa carrière de Fun Cup. C'est rien Pascal, ça s'appelle du sponsoring, c'est bien aussi, ça aide les jeunes.
Du coup c'était bien fini cette fois ci. Plus d'autre course, plus de soirée... Et là tout le monde réalise qu'il va être temps de se quitter... De ramener l'animal dans sa cage... Temps de repartir vers... l'hiver ! Ces mois d'abstinence en perspective, séparés de nos amis, même Matthieu V. va nous manquer !!! C'est trop long... D'habitude c'est bon quand c'est long, mais pas là ! Du coup la tristesse commence à envahir bon nombre. Même l'Abbé a eu un petit tremblement de la lèvre inférieure, c'est dire... Les yeux des plus sensibles s'embrument, voire coulent abondamment. Elle est trop chiante la petite grosse et moche en bleu !!! On s'étreint... On se promet de se voir cet hiver... Et on se dit vite à la saison prochaine... Certains se souhaitent déjà un bon Noël et une bonne année (heureusement qu'on se revoit avant Pâques).
Sylvain C. va retourner en GT4 pasqu'au moins là bas c’est plus facile, et surtout il fait des podiums ! Bon sauf quand on lui casse sa voiture... Sauf quand Stéphane lui met le be-bop sur le mode a lula et que là il n'avance plus, pasque qu'avec ça dans le lula t'avance pas... Mais, notre Sylvain C. originaire de l’Auvergne, donc assez porté sur la chair (à manger ou non d'ailleurs), a vu qu'il y avait une catégorie Am, mais lui il a compris HAM, avec son excès de zèle il a cru que c'était de l'anglais ; et quand tu dis a un auvergnat qu'il y a un jambon à gagner, je peux te dire qu'il lâche pas le morceau avant d'avoir remporter la timbale : imagine toi ! De la bouffe gratos ! T'es fou ! Je joue jusqu'à ce que je gagne !!! En plus à Nogaro le lit penche à droite grave !
Et tout ce petit monde s'en retourne vers ses occupation bassement terre à terre en comptant les jours jusqu'à la prochaine fois... Abu Dhabi pour les meilleurs, Le Mans pour les autres...
Que c'était bon ! Merci à vous tous pour cette saison, pardon pour mes problèmes de plume, on vous aime TOUS, et on a hâte de vous retrouver pour encore de nombreux moments d'échanges et de partages.
LA VITA È BELLA CON TE
Modeste présent, mais ce compte rendu est dédié à notre Julia pour toutes ces belles années de bons et loyaux services et pour tout le reste aussi.
PODIUM GÉNÉRAL
LIGIER JS CUP
COURSE 1
1er - 18 - ORHÈS RACING 1
2è - 72 - ZOSH DIROB
3è - 21 - ORHES STEPHYA FDP
PODIUM MÉDIAIRE
LIGIER JS CUP
COURSE 1
12è - 46 - MODENA MOTORS
13è - 77 - TETRIS LM DECOR - SKR
14è - 10 - ZOSH DI ENVIRONNEMENT
PODIUM SENIOR
LIGIER JS CUP
1er - 49 - MT RACING
2è - 154 - COGEMO
3è - 7 - SKR
PODIUM GÉNÉRAL
LIGIER JS CUP
COURSE 2
1er - 21 - ORHES STEPHYA FDP
2è - 42 - MT RACING
3è - 28 - DEFI 28
PODIUM MÉDIAIRE
LIGIER JS CUP
COURSE 2
12è - 18 - ORHÈS RACING 1
13è - 39 - ORHÈS RACING 2
14è - 4 - ORHÈS 4C
PODIUMS SAISON 2019
1er - 72 - ZOSH DIROB
2è - 10 - ZOSH DI ENVIRONNEMENT
3è - 42 - MT RACING
PODIUM
FUN CUP
GÉNÉRAL
1er - 280 - SOCARDENNE BY MILO
2è - 424 -GROUPE LEMOINE
3è - 298 - NO LIMIT RACING
PODIUM
FUN CUP
CORPORATE
1er - 82 - ZOSH DI ENVIRONNEMENT
2è - 191 - SPEBI 2
3è - 145 - TROISEL
PODIUM
FUN CUP
MEDIAIRE
29è - 145 - TROISEL
30è - 282 - M3M - A3 PRO
31è - 133 - PP 81 - URBALOC
PODIUM
FUN CUP
LUCKY
41è - 428 - AUVERGNATEAM
52è - 442 - ORHES INTERMARCHER
43è - 161 - ORHES CHEOPS TECHNOLOGY
PODIUMS SAISON 2019
CLASSEMENT GÉNÉRAL
1er - 298 - NO LIMIT RACING
2è - 424 - GROUPE LEMOINE
3è - 149 - SONS OF PISTONS
CLASSEMENT CORPORATE
1er - 451 - ORHÈS CHAB EVOLUTION
2è - 82 - ZOSH DI ENVIRONNEMENT
3è - 159 - ORHES PITLINE