// FUN CUP France //

Encore 25h de bonheur !

Pour cette édition 2018 des 25 heures de Spa, on comptait quelques 105 Fun Cup au départ.

Des équipages de tous poils, voire à poils, et parfois au poil, mais rarement pile poil.

Du coup sur la piste, c'est comme toujours... bigarré ! Quelques fois bagarré, mais toujours dans une bonne ambiance. A l'exception bien sûr des quelques occasions où le circuit prend l'avantage et là c'est la carrosserie qui souffre. Cela fait aussi partie du jeu.

L'ensemble de ces éléments, dont l'Arbre qui Tue tient une place importante, constitue l'essence même des 25 Heures : des pilotes de tous horizons, de tous niveaux, de toutes les couleurs, de toutes les silhouettes, plutôt ronde, il faut bien le reconnaitre, des envies différentes, des objectifs parfois à 180 degrés d'écart... Mais un plaisir unique de partager ces moments tous ensemble lors de cette réunion annuelle exceptionnelle.

Les premières journées, jeudi et vendredi en ont largement attesté, avec des scores atteints dans certains teams qui ont laissé des traces indélébiles le lendemain matin. Lunettes noires de rigueur. Ces moments de fraternité autour d'un vice commun valent bien quelques sacrifices...

Nous passerons sous silence les différents exploits personnels, mais Français et Belges se sont rassemblés sous une seule bannière pour fêter leurs victoires footballistiques respectives, alors que la plupart ne regardent d'ailleurs pas le foot (mais tous boivent de la bière).

Comme les préparatifs et les traditions de chaque équipage diffèrent grandement d'une équipe à l'autre, les résultats font de même. Néanmoins, comme il était aussi surprenant de voir une équipe belge mettre deux buts aussi rapidement aux brésiliens, il fut réjouissant de voir certains à ces places à l'issue de la course. On s'est même réjoui de quelques places durant la course, bien qu'au final l'essai n'ait pas été transformé.

Car c'est bien le damier qu'il faut atteindre en serpentant le long de cet asphalte ardennais, belge de surcroit, et surtout en déjouant les multiples pièges qui se dressent tout au long de ces interminables minutes. Il faut lutter contre les autres, et faire sa place, ou au moins la garder, et bien souvent il faut lutter contre soi même, contre ses envolées lyriques qui terminent invariablement dans le rail. Allier humilité et performance, connaitre ses limites tout en les dépassant, mais sans prendre le risque de trop. Le circuit de Spa Francorchamps reste le maître.

Tous ces instants superbes, parfois émouvants, qui ont jalonnés ce beau week-end, font des 25 Heures un moment toujours aussi unique et que l'on prend sans cesse plaisir à retrouver.

Pour 2018 c'est fait. Dès le drapeau à damier agité au loin on sentait, au milieu de toute cette joie déjà les premiers pincements au cœur : cette course que l'on pensait si longue, est déjà finie, l'intensité des multiples plaisirs font des heures des minutes et des minutes des secondes.

Personne ne se résout à partir. On traine dans les paddocks. On range sans ranger. On déplace juste les affaires. On boit une dernière bière pour la route. On s'invente des excuses. Une autre !

C'est quand 2019 ?