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Les 8 heures de Nogaro - 19, 20 et 21 octobre 2018 - COMPTE RENDU
PHOTOS - NOGARO - 2018 CHRONOS - NOGARO - 2018

Un final digne du Gers !

Nous voici enfin retirés près de l'âtre brulant. Le jour tombe rapidement sur cette campagne qui porte ostensiblement les stigmates d'une sècheresse contre nature. Les végétaux souffrent, mais les animaux eux aussi perdent tout repère. Les tortues n'hibernent plus. Sans contrepèterie. Seuls les animaux dénués de conscience s'en réjouissent. En revanche certains bipèdes avisés anticipent naturellement le drame et s'appliquent à s'hydrater consciencieusement. Les premiers souvenirs de cette première soirée nous reviennent tout juste alors qu'au loin les veaux rentrent à l'étable. Il va falloir désormais se ressourcer et revenir davantage du côté de la raison, plutôt que celui du raisin.

La campagne profonde aide en ce sens et calme les premiers tremblements dus au manque. Mais la plaie qui mettra le plus de temps à se refermer sera sans nul doute celle qui entaille l'âme : le vide créé par l'hiver qui se profile. Ce frimas qui annonce, qui hurle, la fin de cette belle saison 2018 ; il nous fait frissonner même devant la cheminée. Cheminée qu'il ne faut plus non plus utiliser car polluante au même titre que le pet de la vache qui prolifère dans nos contrées, que d'ailleurs il ne faut plus manger non plus, même si elle est bio, dont il ne faut plus non plus nourrir le veau exclusivement de lait, car c'est cruel, presqu'autant que d'empêcher le caniche nain d'Anne de se promener quand il le souhaite sur les voies sur berges, mais par chance sa maitresse a pu rire de tous et les fermer contre l'avis général. Il est important que l'on continue à laisser les minorités déterminer l'ensemble de nos règles physiques et morales en France. L'ordre est respecté.

Nous sommes donc rendus à la fin de cette saison des Fun Racing Car 2018. Déjà. Ce que révèle un dilemme quotidien : les bonnes choses passent trop vite. Une vie emplie de bons moments passe trop vite. Faut-il alors s'ennuyer ? Devons nous cultiver l'ennui ? Devrait-on s'emmerder sur ces week-ends pour qu'ils s'écoulent à un rythme décent ? Vladimir Jankélévitch considère trois manières de disposer du temps : l'aventure, l'ennui et le sérieux. « Ce qui est vécu, et passionnément espéré dans l'aventure, c'est le surgissement de l'avenir. L'ennui par contre est vécu plutôt au présent : certes l'ennui se réduit souvent à la crainte de s'ennuyer, et cette appréhension, qui fait tout notre ennui, est incontestablement braquée vers le futur ; néanmoins le temps privilégié est bien ce présent de l'expectative qu'un avenir trop éloigné, trop impatiemment attendu a vidé par avance de toute sa valeur : dans cette maladie l'avenir déprécie rétroactivement l'heure présente, alors qu'il devrait l'éclairer de sa lumière. Quant au sérieux, il est une certaine façon raisonnable et générale non pas de vivre le temps, mais de l'envisager dans son ensemble, de prendre en considération la plus longue durée possible. C'est assez dire que si l'aventure se place surtout au point de vue de l'instant, l'ennui et le sérieux considèrent le devenir surtout comme intervalle : c'est le commencement qui est aventureux, mais c'est la continuation qui est, selon les cas, sérieuse ou ennuyeuse. Il s'en suit qui l'aventure n'est jamais sérieuse et qu'elle est à fortiori recherchée comme un antidote de l'ennui. Dans le désert informe, dans l'éternité boursouflée de l'ennui, l'aventure circonscrit ses oasis enchantées et ses jardins clos ; mais elle oppose aussi à la durée totale du sérieux le principe de l'instant. Redevenir sérieux, n'est-ce pas quitter pour la prose amorphe de la vie quotidienne ces épisodes intenses, ces condensations de durée qui forment le laps de temps aventureux ? ». Vladimir, ce bon vieux Vladimir, oublie tout de même un paramètre d'importance : le foie. En effet si le sérieux ne mettait pas fin temporairement à ces moments aventureux, notre foie n'y tiendrait pas. Même si cela nous ennuie bien !

Vous l'aurez compris, malgré le fait que vous soyez peu nombreux à lire encore (rupture d'anévrisme chez Pascal R., entorse cérébrale pour François G., les mots peuvent faire du mal, même quand on ne les comprend pas... hein mon Lapin ?! ), ce n'est pas que la météo qui nous pousse à mettre fin temporairement à cette saison. Le sérieux doit guider nos choix afin que nous puissions toujours goûter pleinement à cette aventure délectable que nous partageons chacun de nos week-ends. Quant à l'ennui en revanche, il peut allez rejoindre tristesse (référence à Vice Versa de Pixar pour que Vincent R. puisse raccrocher les wagons), et ensemble ils constituent les deux affres que nous ne goûtons pas. Quel intérêt ? Et tout ce qui ne rapporte pas Olivier P. a dit de s'abstenir.

La campagne, particulièrement en cette saison marquée par le départ des beaux jours, l'ocre qui s'étend inexorablement sur la verte chevelure massive de nos forêts, nous plonge dans la contemplation physique certes, mais surtout morale de notre propre condition, et je ne parle pas ici des corps de certains en état de délabrement avancé, mais nous y reviendrons infra : cette solitude physique et morale nous permet de réaliser, pour ceux qui n'en avait pas pleinement conscience, de la chance que nous avons. La chance de pouvoir partager ces instants de bonheur que nous vivons durant ces deux ou trois jours. Certes il nous faut supporter Pascal A. ou Matthieu V., mais ça le vaut bien. Certes Polo devrait parfois passer au Sein d'Emilie et lâcher celui d'Emilion, mais ce n'est rien.

Tout ceci n'est rien car nous avons en face les joies et les rires, dont la quantité est astronomique chaque week-end. Sans compter la chance de pouvoir écrire n'importe quelle imbécillité, et d'imaginer les rares personnes en train de les lire : vous bossez chez Kubik ??? Pire ... chez M&C Bâtiments ? Pas chez Spebi quand même ?... Vous n'avez pas de travail ? Y a pas de livre chez vous ? Lisez l'annuaire c'est plus instructif et ils parlent autant de la course (pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'annuaire, nous détestons votre jeunesse inculte ; respectez les anciens, merci ; nous on sait que Vivaldi est une musique d'attente ; pour Charles de Gaulle on hésite encore entre l'aéroport et la station de métro ... c'est toujours le piège. Cette réponse insupportable des jeunes ignares, dont certains ont plus de cinquante ans, qui consiste à dire que c'était il y a longtemps donc cela leur donne un droit immuable et irrévocable de ne pas le savoir !!! Nous renions le droit de se complaire dans l'ignorance, et surtout d'en dégager une quelconque fierté. La culture ne renvoie pas systématiquement à une pratique agricole, elle nous distingue bien souvent de l'animal, et même si l'argent en facilite l'accès, elle ne s'achète pas, sinon même Olivier P. pourrait être brillant). Quelle parenthèse.

Revenons à nos agneaux ...

Après cette brève, mais indispensable, introduction, car il est important de bien introduire le sujet si on veut que chacun puisse en saisir toute la substantifique moelle, nous avions rendez-vous en terre sainte pour cette dernière course de la saison : le circuit de Nogaro (chacun étant libre de se vouer aux saints qu'il souhaite ; pour Polo c'est ... Emilion ! Bravo Jean Pierre R. ! ).

60 Fun Cup et 18 Mitjet au départ, pour 8h de course chacune, soit environ 300 pilotes qui nous ont rejoint pour fêter la fin de saison dans ce lieu enjôleur où les Fun Cup viennent depuis dix-sept ans avec un plaisir toujours aussi immense.

L'installation de cette caravane, et vu tout ce qu'elle boit nous pouvons affirmer qu'il n'y a pas de dromadaire parmi elle, s'est effectuée dès le jeudi soir, les premiers essais Mitjet débutant vendredi aux premières heures du brouillard.

Tout prend forme gentiment. Calmement. D'aucuns ont retrouvé leur Saint et la température monte normalement chez MT Racing notamment. Nous pensons que notre amie va radier Polo des fréquentations d'Yves B. Nous ferions bien de nous méfier car nous serons certainement les prochains ... Avant ce jour fatidique nous assistons à quelques grands moments au sein d'un autre team, venu d'Angoulême, qui sont plus extrémistes encore que les végans car pour eux manger c'est tricher. A quand le retour à la raison ? Que le sérieux reprenne ses droits sur l'aventure ...

Le lendemain le soleil est masqué par un brouillard épais. Néanmoins ce dernier a la gentillesse de se lever pour le début des essais qui ont démarré après un briefing approximatif.

Du coup certains ont pu briller sur ce magnifique tracé. C'est Thierry P. qui prend le meilleur sur la meute, juste devant Yves B. Derrière se suivent les autres dans l'ordre du plus rapide au moins rapide. Mais cela ne nous intéresse guère, si ce n'est la gentillesse et la délicatesse de l'ensemble des pilotes du plateau durant toute cette saison car, même si les courses de Mitjet Endurance ont été plus clairsemées que les saisons précédentes elles se sont en revanche déroulées dans la franche camaraderie et le respect mutuel sur la piste et en dehors de la piste. Tout le monde a été gentil, même avec Matthieu V. lorsqu'il l'ouvrait alors qu'il aurait largement mieux fait de ne pas le faire mais sa maman lui dit depuis son plus jeune âge, donc nous pouvons gager qu'il ne le comprendra jamais vu le temps qui s'écoule inexorablement et sur lequel nous n'avons plus aucune prise, sur le temps comme Matthieu.

Merci donc à tous pour cette belle saison, rendue belle non pas par la quantité mais bien par la qualité de ses participants, du Ch'nord et d'ailleurs. De France ou de Suisse, voire de Belgique ... Petits ou grands comme Petit, pas celui là l'autre. Svelte comme le grand Petit, plus rares déjà, ou avec une ossature lourde, plus courant il est vrai.

Pour la quantité nous verrons donc pour la saison qui vient, mais jamais nous ne l'échangerons contre cette qualité qui fait toute l'excellence de ces moments que nous partageons.

COURSE 1 - MITJET 2L

La première course de quatre heures a été marquée par la solitude de Franco L. au départ de la course, abandonné par son copilote dont nous tairons le nom, mais c'était inévitable avec un départ à l'heure de la sieste que Franck E. ne saurait manquer pour rien au monde.
La 48 de MT Racing, la 70 du DNS Racing et la 46 de Modena Motors ont trusté les avant-postes, la 42 du MT Racing, ayant le vertige en hauteur, ils ont préféré rester sur la terre ferme de la quatrième place.
Franck E. a eu son caleçon et aux vues de sa tête de joyeux sur la photo du podium, il devait en manquer ! C'est bon de faire plaisir.

 

Podium Nogaro 2018 PODIUM GÉNÉRAL
MITJET 2L ENDURANCE
COURSE 1

1er - 48 - MT RACING
2è - 70 - DN'S RACING 1
3è - 46 - MODENA MOTORS

Podium Nogaro 2018 PODIUM MÉDIAIRE
MITJET 2L ENDURANCE
COURSE 1

10è - 30 - PP81 - 1
11è - 74 -ZOSH COMPETITION
12è - 71 - DN'S RACING 2

Podium Nogaro 2018 PODIUM PARACHUTE
MITJET 2L ENDURANCE
COURSE 1

6è - 26 - AB SPORT AUTO
9è - 44 - MT RACING
15è - 25 - SOAT 111
 

Le vendredi soir à Nogaro constitue désormais une tradition que seuls les inconscients ascètes évitent : la soirée Terroir. Lors de celle-ci, chacun apporte des spécialités solides et liquides de sa région. Nous ne chambrerons personne ici, car cela nous a privé de Mojitos cubananistos cette année, et du coup on a eu des coquilles saint-jacques-émilion à la place. La prochaine fois Polo, tu ne prends pas en considération là où tu es né mais là où tu passes la plupart de l'année.

C'est l'un des plus grands moments de partage que nous ayons chaque édition. Le brassage entre les teams va croissant au fil des minutes, et chacun finissant en franche camaraderie, voire la tête incrustée dans le sol comme Christophe N. (il est des partenaires de danse qu'il vaut mieux savoir éviter). Certains doivent payer pour apprendre (alors que d'autres devraient apprendre à payer, mais ça n'a rien à voir).

Que tout ceci était bon. Le MT Racing n'a pas brillé que sur la piste, l'absence de certains le samedi matin sur la ligne de départ, foudroyés par une maladie imaginaire, en atteste largement (largement n'est pas un indice suffisant pour trouver l'intéressé). Pour les plus inquiets, toutes les traditions ont bien été conservées ... et les Cordeliers ont bien tremblés. Toujours pas de contrepèterie ... Les traditions se perdent bien assez dans ce pays ! Nous faisons notre devoir, et nous perpétuons. Et ça n'est pas sale.

Nous ne pouvons rien vous dire sur ce passage, secret professionnel oblige, et par chance les murs de cet établissement ne peuvent pas parler même si le Connemara raisonne encore et que Jean F. O. en a pris une sévère, mais ses compatriotes ne l'ont pas laissé tombé et l'ont bien accompagné dans son naufrage.

Le réveil du samedi matin a été hasardeux pour quelques-uns mais il faut arrêter de toujours stigmatiser les Spebi. Il n'y a que la maman de Jérôme D.C. qui est morte de rire quand on se paye la fiole de son fils dans ces lignes. Car elle le sait qu'elle l'a pas finit !!! Et au lieu d'achever sa tache elle nous l'envoie, et nous devons subir son rejeton et sa grande gouaille avec l'autre qui ricane à côté, même si pour ce dernier sa maman conjugale ne lui avait pas donné le droit de sortie. Merci madame ! Votre aiglon du Douro, son père lui a mis trop de coups de truelle, c'est nous qui réglons l'addition et ça vous fait rire ... Alors comme il y a au moins une maman qui nous lit, passons lui un message personnel : vous venez le chercher quand vous voulez !

Pas trop de brouillard sur la piste samedi matin, en tout cas moins que dans certains casques.

COURSE 2 - MITJET 2L

La deuxième course de quatre heures a été marquée par la solitude de Franco L. au départ de la course, abandonné par son copilote dont nous tairons le nom, mais c'était inévitable avec un départ aussi tôt dans la matinée que Franck E. ne saurait avoir grasse pour rien au monde. Une séquence jardinage pour Hugo R. avec une sortie de route sur casse qui l'envoyait dans les champs de l'aérodrome, forme d'entrainement avant d'attaquer les vendanges à la nuit tombée.
La 48 de MT Racing, la 46 de Modena Motors, et la 70 du DNS Racing ont trusté les avant-postes, la 42 du MT Racing, ayant le vertige en hauteur, ils ont préféré rester sur la terre ferme de la quatrième place. Repeat.
En plus les timbales dans l'avion ça prend une place folle.

Immense émotion lors du podium pour tous ces pilotes de Mitjet. Beaucoup de sensibilité abrité dans ces corps musclés.

 

Podium Nogaro 2018 PODIUM GÉNÉRAL
MITJET 2L ENDURANCE
COURSE 2

1er - 48 - MT RACING
2è - 46 - MODENA MOTORS
3è - 70 - DN'S RACING 1

Podium Nogaro 2018 PODIUM MÉDIAIRE
MITJET 2L ENDURANCE
COURSE 2

10è - 917 - ORHES 3
11è - 9 - DN'S RACING 3
12è - 74 - ZOSH COMPETITION

Podium Nogaro 2018 PODIUM PARACHUTE
MITJET 2L ENDURANCE
COURSE 2

6è - 77 - TETRIS GROUPE ANDY SKR
9è - 219 - GROUPE DELORME
15è - 44 - MT RACING

PODIUMS SAISON 2018

Podium Nogaro 2018

1er - 40 - ZOSH - DI ENVIRONNEMENT
2è - 48 - MT RACING
3è - 42 - MT RACING
 

Cet après-midi commence avec les essais de la Fun Cup.

Jusqu'ici l'ensemble des protagonistes sont calmes et détendus, certains fortement par leur soirée de la veille, mais nous l'avons déjà largement soulignée. Le briefing est dispensé dans un ordre quasi religieux et chacun est d'accord avec toutes les règles de sécurité, les accepte, et s'engage à les respecter. Quelques uns criant même haut et fort qu'il est très bon de les rappeler, systématiquement. Mais comme tout le monde est d'accord ... il devrait n'y avoir aucun incident, même mineur. Sauf que tout le monde, une fois le casque vissé autour des oreilles, ne met pas en pratique ces pieux conseils, certains basiques pourtant comme de regarder dans les rétroviseurs. Ceci démontre tout simplement qu'il sera toujours bon de répéter les règles élémentaires de sécurités pour le bien de tous. Amen. Gérald R. ne l'aurait pas mieux dit.

CAFFET L'heure du gouter approchant, il nous revient un souvenir de l'an passé où notre cher ami Pascal Caffet, MOF Pâtissier et champion du monde non du lancer de tablette mais bien de pâtisserie, nous avait réalisé une grille de départ de Fun Cup en chocolat. Délicieux. Et bien notre cher Pascal a trop fait chauffer le four ... un incendie a ravagé une grande partie des installations ! Un funcupien est dans la peine et a besoin de notre soutien : donc si pour la fin d'année ou toute l'année vous offrez du chocolat à vos amis et clients, ou, si vous venez d'une région où la cathédrale de la capitale est noire et où tous nos pilotes issus de là-bas ont les bras naturellement écartés du fait de la circonférence abdominale (ce qui empêche les mains de descendre dans les poches), juste pour vous car vous le méritez bien, pensez à lui www.maison-caffet.com et commandez !

Sinon pour changer la Rolls d'Olivier P. pensez Cofigex.

Les voitures se sont élancées durant des heures sur l'asphalte laissé brulant par les Mitjet. La mesure de la piste a été prise par tous. Les mesures de certains débordent déjà. Alain ne vous a pas dit de prendre la mesure de la pelouse. Ni la profondeur des bacs à gravier ! Qu'importe ... Comme a l'accoutumé les performances ont été relativement variables. C'est l'un des élément constitutifs de la Fun Cup : le mariage de pilotes qui ont du talent, avec ceux qui ont un semblant de talent, avec ceux qui pensent avoir du talent, avec ceux qui n'auront jamais de talent, et enfin ceux qui savent qu'ils n'en ont pas mais qui espèrent un jour en avoir ... ou pas !

De ces essais nous retiendrons les performances de… personne ! De toute façon il y a un tirage au sort. Un message cependant important et assez rare pour être souligné à ce stade : la 416 termine devant la 193. Tirage au sort par une main innocente, qui boit certes, mais innocente. Il est bon de le rappeler.

La fin de ces essais, et avant pour certains précoces desséchés, marque le début des festivités. Le samedi soir de Nogaro, nous retrouvons, celle qui est chère au cœur de Franco L., la banda locale. L'organisation souvent défaillante, surtout en fin de soirée, avait prévu sur une idée stupide initiée par un partenaire (on a les partenaires que l'on mérite, et nous sommes méritants, et ce dernier vend les meilleurs caleçons que si vous tenez à ces parties vous devriez les en recouvrir), à savoir, un défilé et une élection de Mister Fun Racing Cars (on aurait préféré Miss mais il y avait trop peu de candidates à notre grand, immense, incommensurable regret). Cette élection purement subjective ne reposait sur aucun critère objectif, rarement physique, mais davantage sur… nous n'avons pas très bien compris sur quoi d'ailleurs. Parfois un peu longue sur des commentaires souvent hésitants ou bredouillants, cette soirée a fini en véritable apothéose à faire se damner tous les absents. Cinq minutes de rire équivalant à 45 minutes de relaxation, nous sommes reposés pour l'année !!! Extraordinaire défilé auquel ont assisté les heureux convives de cette soirée. Certaines natures se sont révélées à cette occasion, et d'autres, attendues, ont été à la hauteur de ces attentes.

Quel moment de joie et de partage, de caleçons certes mais de qualité. Merci Parachute Caleçon pour ces bons moments. Nous avons pour l'occasion épargné certains qu'il était compliqué de faire défilé dont Edouard D. compte tenu de sa position, mais aussi Yves B. qui était en délicatesse, ou Franck D., ou d'autres pour des raisons différentes. Le Mister FRC a été tellement énorme ! Nous voudrions ici vous dire son nom mais non seulement il est imprononçable mais Marcel Proust serait incapable de l'écrire. Forcé, contraint nous conserverons son anonymat, et c'est mieux ainsi de toute façon, cela lui permettra de pouvoir rentrer en Belgique d'où il serait automatiquement bannit si cela venait à se savoir. Cherchez dans les photos, et demandez des vidéos sur le dark web ...

L'enchainement fut quasi immédiat avec ce lieu de perdition situé entre le circuit et notre hôtel qui nous empêche du coup de rentrer directement, mais uniquement parce que nous avons une volonté hors du commun, proche du poulpe… Vous voyez le poulpe quand il a envie ? Arrêt au frein à main ! Et dans ce lieu d'où personne ne ressort complètement ni sain ni digne, il s'est passé des choses insoutenables pour les enfants qui pourraient encore lire ces lignes. A part peut-être pour Evan G., la mascotte de la Fun Cup, fils de Kiki, bercé par une éducation, venant de son père, qui n'envie rien à celle que Marc Dorcel aurait pu lui donner dans ses plus grandes années. Pour information, notre mascotte est qualifiée pour la finale des championnats du monde de karting au Brésil (il manque encore quelques soutiens pour lui payer le billet d'avion… avis aux bonnes âmes).

Il est une chose de certaine, c'est que le regard de certains et de certaines a changé sur certains et sur certaines. Nous vous disons cela mais vous ne le répétez pas et vous ne dites surtout pas que c'est nous qui vous l'avons dit.

 

Le dimanche matin le soleil… est derrière le brouillard. Départ derrière le safety, durant plus d'une heure, l'enfer blanc, on arrête tout et on retourne à l'apéro à... 10h15. C'est rapidement résumé mais cela traduit exactement ce que nous avons vécu.

COURSE - FUN CUP

Il a fallu attendre 13h pour démarrer la course, et nous sommes donc passés de huit heures à quatre… Aléa exceptionnel depuis toute ces années, impondérable… quelle merde ! La course ensuite s'est parfaitement déroulée : départ, virage gauche, virage droite, virage droite, virage gauche, virage droite… repeat !

Les performances d'aucuns ne vous auront pas échappé non plus. Le trio d'arrivée : la 280 de Socardenne by Milo devant la 404 du Groupe Lemoine et la 277 d'Allure Team. La 172 termine cinquième grâce uniquement au talent exceptionnel de Didier P. D'accord !!! Marc O. P. a demandé de bien insister sur le fait que la 193 a bien terminé loin devant la 416. De toute façon, dans le cas contraire, il les aurait balancé. Il aime bien balancer Marc O. P.

Plaisir, mais tellement plus court. Nous avons fini cette saison sur de l'intense !

Enchainement avec un podium sous le signe de l'humour, et de la vanne de bas niveau, mais tant que c'est drôle la hauteur importe peu.

Podium Nogaro 2018 PODIUM
FUN CUP
GÉNÉRAL

1er - 280 - SOCARDENNE BY MILO
2è - 404 - GROUPE LEMOINE
3è - 277 - ALLURE TEAM 1

Podium Nogaro 2018 PODIUM
FUN CUP
CORPORATE

1er - 141 - TSVI
2è - 82 - ZOSH - DI ENVIRONNEMENT
3è - 156 - LES FOUS DU VOLANTS

Podium Nogaro 2018 PODIUM
FUN CUP
MEDIAIRE

37è - 66 - PP 81 - TSP MULLER
38è - 33 - F2R
39è - 137 - MC BATIMENT 2

Podium Nogaro 2018 PODIUM
FUN CUP
LUCKY

55è - 412 - ZOSH - TEAM LE MANS
57è - 120 - ORHES BMA GROUP
42è - 93 - CPM - ETR - SMMC - SKR

PODIUMS SAISON 2018

Podium Nogaro 2018
CLASSEMENT GÉNÉRAL

1er - 277 - ALLURE TEAM 1
2è - 888 - AC MOTORSPORT
3è - 413 - DEFISUSBATI

Podium Nogaro 2018
CLASSEMENT CORPORATE

1er - 156 - LES FOUS DU VOLANT
2è - 82 - ZOSH - DI ENVIRONNEMENT
3è - 120 - ORHES BMA GROUP
 
 

Cette fin de saison n'a pas failli à la tradition : les accolades et embrassades, effusions de tendresse, ont été nombreuses et profondes et intenses et sincères et immenses et quelques larmes n'ont pu être contenues… Ceci est la plus belle des conclusions d'une saison, laissant augurer la tristesse des langueurs et longueurs hivernales, le manque de cette fraternité si chère aux Fun Racing Cars. Les promesses vont bon train de se voir avant le début de la prochaine saison. On ne tiendra pas sans cela… Déchirement de la séparation. Sauf Olivier P. qui avait un avion, alors que même Marc O. P. était ému (non c'est une blague… mais pas pour le premier).

On fait des Fun Racing Cars pour faire du sport automobile et on intègre… une famille ! Nombreuse certes mais une famille ...

Qu'on est bien en famille !!!

C'est quand Jerez ????????????????????????????????????

Merci à tous et à toutes
de la part de toutes les équipes,
et vivement la prochaine
que nous prenions soin de vous.

 

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