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Les 2 x 4h de Dijon - 14 et 15 avril 2017 - COMPTE RENDU
PHOTOS - NOGARO - 2017 CHRONOS - NOGARO - 2017

Le Grand Duc de Bourgogne

Jeudi dernier je survolais notre douce région bourguignonne quand je tombais sur un troupeau d'animaux étranges et bariolés. Des Fun Cup me renseigne un passereau, accompagnées de Mitjet mais avec un moteur 2 litres en central avant. Avisé le bougre.

Chez nous les Strigiformes, la chose est peu commune. Néanmoins la curiosité est plus forte et je m'approche de ces choses en mouvement. Vu d'en haut tout est plus beau, c'est bien connu. C'est un bal plus ou moins ordonné que l'installation dans le paddock du circuit de Dijon-Prenois selon ce qu'indique le fronton. Un cousin Surniinae m'en a dit le plus grand bien après avoir assisté à la "bataille" Arnoux-Villeneuve en 1979.

L'après midi touche à sa fin et déjà les premiers pilotes arrivent sur le circuit. On les reconnait aisément, par leur démarche altière, leur teint halé au soleil, et surtout leur profil aquilin. Je recense 43 Fun Cup et 23 Mitjet. Le volume sonore monte brutalement, consécutivement à l'arrivée de deux véhicules. De grands bruits sortent du gosier de l'un d'entre eux, avant que ne rentre du liquide : grâce à mon œil averti je remarque tout de suite chez lui l'ancien marathonien qui se néglige.

La réponse de Jean Pierre R. ne se fait pas attendre. Et le ton monte ainsi, façon étrange de communiquer, qui s'apparente à celle de l'aiglon de l'Algarve, sorte d'aigle ventru issu de la péninsule ibérique mais pas que.

Je me délecte du spectacle.

Et dire que ces animaux là, les Hommes, se disent supérieurs aux autres mammifères. L'ambiance a l'air conviviale, les premiers étant rejoints par quelques autres, ils s'abreuvent à une espèce de machine qui laisse s'écouler un liquide doré à mousse blanche. Par moment quelques ponctuations provoquées par le bruit de l'éjection violente d'un morceau de liège hors d'un goulot de verre, viennent compléter un tableau peu commun. Depuis mon perchoir j'aperçois le désert capillaire luisant de celui qu'ils appellent Polo, accompagné de son fidèle élève qui l'a largement dépassé, et dont mon odorat redoutable m'indique immédiatement qu'il fréquente moult juments. Ils ont l'air de joyeux drilles ceux-ci. Ce n'est pas tout à fait l'idée que je me faisais d'un pilote automobile.

Les minutes s'égrènent ainsi, puis les heures et bientôt le spectacle tourne à l'indicible, surtout chez les p'tits pinceaux. Comme quoi même si ça fait mal à la tête, ça a tout de même du bon de ne pas se souvenir !

Je quitte la campagne, planant sur ce microcosme et me dirige vers les lumières de la ville afin de vérifier une légende bourguignonne : l'existence d'un portail spatio-temporel entre la France et la Jamaïque, car le temps s'y écoule beaucoup plus lentement à l'intérieur et du coup tous les protagonistes sont surpris quand ils s'aperçoivent qu'il est déjà 5h et que le soleil tente péniblement de prendre le dessus sur cette nuit trop courte. Effectivement des silhouettes hagardes s'extirpent difficilement de ce lieu mythique, certaines seraient même des bandits suisses, ou portugais guillerets, voire dresseurs de licornes en rut.

C'est Barnum !

Mais peut être ne connaissez vous pas le génial Phineas Taylor Barnum, qui créa en 1871 le Cirque Barnum, le plus grand Freak Show. Fabuleux homme de spectacle du XIXème siècle (mais si Pascal A. même si ce sont les années 1800, on parle du 19ème siècle), il se définissait comme le prince des charlatans et profitait de la crédulité et du voyeurisme des gens (la télé réalité avant l'heure) : "There's a sucker born every minute", et même si cette citation que l'on lui attribue est apocryphe, elle n'en reste pas moins délicieuse. Génie de la publicité manipulatrice des foules, il aurait fait un malheur en sport automobile, à moins qu'il ne se soit déjà réincarné...

Quelle facette attendrissante du sport automobile. Même pour moi, prédateur nocturne, s'en est trop ! Je regagne péniblement mon nid. Par chance le lendemain matin, le soleil fait son apparition. En revanche il ne faut oublier aucune plume tellement la fraicheur, anormale en cette saison, vous saisit l'entre-pattes.

Charmé à l'idée de poursuivre mon expérience, je laisse les vents me porter jusqu'au point culminant du circuit, afin de retrouver ces animaux étranges et attachants. Tout ce petit monde est déjà prêt à faire rugir les moteurs, mais vu le fond de l'oeil de certains, les performances ne seront pas systématiquement au rendez-vous.
Ceci se confirme assez rapidement.

Par chance ce ne sont que des essais libres. Je m'accorde donc la liberté de passer à autre chose. Je m'attarde sur l'arrivée des retardataires qui viennent gonfler les rangs de la Fun Cup. Ils arborent de larges sourires. Sorte de communion ; ils sont heureux de se retrouver. Certains se remémorent déjà les exploits de la veille. D'autres s'y refusent tellement ils sont douloureux.

Nicolas G. ne boite plus, miracle de quelques substances certainement illicites...
Celui qu'il dénomment, Gérald R., s'apparente à un prince local dont le goupillon dispose d'une grâce et d'une élégance apparemment inégalée. Il monte dans son bolide, tel un condor entre les cimes de la Cordillère des Andes. Depuis ce promontoire c'est un spectacle rare. L'homme de petite taille qui roule avec lui, dégage pareille grâce mais... en plus p'tit ! Il est vrai qu'avec des segments de cette taille, ça le fait tout de suite moins...

Que la nature est vile de s'acharner ainsi ! On en négligerait presque les essais. Alors qu'il a franchit les grilles avec beaucoup de style au volant de sa Clio concours, Benoît L. annonçait clairement la couleur à tous les participants arborant fièrement un gros A rouge à l'arrière doublé d'un conduite accompagné. Si avec cela, les autres ne se méfient pas... mais la nature humaine est parfois surprenante !

Quel spectacle délicieux pour un Grand Duc de Bourgogne.

D'un battement d'aile, je jète un œil perçant sur les chronos : c'est Pascal A. qui réalise la meilleure performance, non pas sur 360°, mais sur la 405 de Defi Bati, devant la 219 de TFE et la 294 de AC Motorsport et bien d'autres : ils sont douze dans la même seconde. Seuls les Spebi préfèrent dissimuler leur jeu et créer ainsi la surprise au départ de la course. La 60 de Cofigex a, elle, été au maximum de ses compétences : ils sont 24ème. De ma hauteur j'aperçois vue d'en haut une circonférence impressionnante qui laisse exprimer sa joie : la 193 de Tetris Kubik est derrière et c'est tout se qui compte.
Certaines défaites apparentes sont en réalité de modestes victoires.

C'est d'ailleurs cette même silhouette ronde qui s'est plainte sans ambages de Philippe I. Ce dernier a acheté fort cher une prestation de Cofigex, d'Olivier P. himself, et il n'a pas daigné consommer cette dernière ni ce dernier d'ailleurs ; camouflé suprême sans volaille !
Philippe si tu nous lis...

La fin de ces essais annonce le début du briefing.

C'était le briefing. La fin de ce briefing annonce le début de la dégustation.

Je vois tous ces braves consorts (et ce n'est pas un gros mot) s'agglutiner (et ce n'est pas sale) autour de flacons délicieux d'origine bourguignonne, savamment choisis par les Opalines. Puis c'est au tour d'une effluve iodée de s'emparer de ce qui me sert d'orifice nasal (merci de laisser ces lettres dans le bon ordre). C'est une ruée vers des coquilles remplies d'une substance translucide infâme, visqueuse et gluante... et ce sont les mêmes qui sont outrés par les pelotes de réjection ! Des huitres !!!

Compte tenu des gémissements multiples et variés, orgasmiques pour certains, ils se sont régalés. Le dresseur d'huitres s'appellerait Régis. Il serait un peu fou selon les autorités compétentes. Etrange pour une espèce animale d'avoir besoin de consommer autant que de liquider pour vivre... la nature est parfois étrange (en plus d'être cruelle). Je claque un battement d'aile et retourne au nid car en ce vendredi soir je dois veiller sur les petits car ma chouette ce soir effraie avec des copines. Je n'assiste donc pas au spectacle de la veille.

Seuls les faciès du lendemain matin témoigneront aisément des détours réalisés.

Le samedi matin le soleil se lève.

Et non !
J'ai les plumes qui craquent tellement le froid est intense. Seule la pluie nous épargne. Afin de ne rien manquer de ce spectacle assez croquignol, je me pose les yeux encore embrumés sur la passerelle de départ du circuit. La chaleur dégagée par le feu déjà allumé me réchauffe légèrement les serres, ce qui me sert bien, alors je le serre... fort. Serre vis compris.

Les Fun Cup se mettent en place dans un désordre apparent mais au final dans le bon ordre. Celui que l'on dénomme Pascal A. donne déjà de la voix, tout en progressant la démarche généreuse. Le départ est donné en bonne marche. Toutes les voitures sont parties dans le bon sens. Sans incident.

Assez rapidement je cesse de regarder ces voitures qui tournent et retournent et se contournent, et je file à tire d'aile vers mon nid car ma chouette m'avait mandé pour ramener du pain aux petits. De retour, la course fraichement achevée, je comprends qu'il y a eu des difficultés de chronométrage liée apparemment à l'objet, préféré d'une écurie belge, fonctionnant à l'électricité : un belge ne se déplace jamais sans ses frites !

Du coup personne n'est en mesure de me donner le classement. A peine suis-je arrivé que déjà les voitures se mettent en place pour la deuxième course. J'aperçois un belge dans un fossé en transe totale par le manque de frite. J'irai lui manger les yeux après le départ...

Le second départ est très joli lui aussi.

Les voitures roulent très trop vite.
En tout cas pour certains, vu le déplacement de leur voiture, ils vont trop vite... pour eux ! Ce manque d'humilité doit être typiquement humain. Tu vois pas ça chez les oiseaux ? A part les dodos peut-être...

Cinq voitures terminent dans le même tour. La 275 du Groupe Dirob s'impose devant la 294 d'AC Motorsport et la 404 du Groupe Lemoine, alors que normalement une 404 ça roule pas bien vite... mon grand père en avait une, je vous assure que c'est garé complet ! Une chose est sûre pour certains maintenant : pour que les voitures roulent, rien ne sert de battre des ailes, il faut mettre de l'essence !
La 280 de Socardenne et la 24 de Petrolheads terminent le quinté.

On entend le pilote de la 60 vociférer sa joie intense de terminer devant la 193, et quelques noms de mes congénères viennent qualifier ces pauvres Kubik qui ne peuvent que subir ces affronts en attendant la prochaine course pour rétablir ce que de droit. Les petits de la 275 sont plus que ravis !

Leur plus grande victoire ne se trouve pas sur la piste mais c'est d'avoir convaincu leur TPG pour Abu Dhabi.

Pascal A. souhaitant, en bon sportif, ne pas gagner toutes les courses, il s'est débrouillé pour simuler une difficulté laissant libre place à la concurrence. Beau geste.

Le clan Dallavalle, responsable de la disparition de 17 fûts ce week-end, soit environ 510 litres, est en liesse. L'ensemble des convives semblent, malgré la température, ravis de ces moments même si quelques-uns regrettent la friteuse et promettent un embargo sur les produits d'origine belge sauf ... le houblon !

Le gros des troupes, et ceci renvoie au volume du nombre et pas au volume de chacun (prends pas tout pour toi Olivier P.), quitte le circuit heureux mais déçu que ce soit déjà fini, mais impatient en même temps d'être au Mans pour la suivante.

 

FUN CUP - COURSE 1

PODIUM
FUN CUP
CORPORATE 1

1 - 191 - SPEBI 2
2 - 145 - FRANCETONER-GROUPAUTO
3 - 201 - ORHES-BMA

PODIUM
FUN CUP
MEDIAIRE 1

21e - 161 - ORHES-BREUZARD-CGED
22e - 288 - ORHES-TIMTECH-ATHESI-SAMBMS
23e - 193 - SKR TETRIS

PODIUM
FUN CUP
LUCKY 1

38e - 142 - LES OPALINES 2
28e - 160 - ZOSH-WHO DRIVES
30e - 33 - F2R

FUN CUP - COURSE 2

PODIUM
FUN CUP
GÉNÉRAL 2

1 - 275 - ZOSH-GROUPE DIROB
2 - 294 - AC MOTORSPORT
3 - 404 - GROUPE LEMOINE

PODIUM
FUN CUP
CORPORATE 2

1 - 145 - FRANCETONER-GROUPAUTO
2 - 191 - SPEBI 2
3 - 82 - ZOSH/DI ENVIRONNEMENT

PODIUM
FUN CUP
MEDIAIRE 2

21e - 219 - TFE
22e - 160 - ZOSH-WHO DRIVES
23e - 193 - SKR TETRIS

PODIUM
FUN CUP
LUCKY 2

38e - 159 - FEFE ET POUNETTE
28e - 33 - F2R
30e - 192 - AUVERGNATEAM

 

Du coup je pensais que la quiétude allait faire son retour sur la belle Bourgogne... que nenni !

Un vacarme de tous les diables s'échappe d'une structure durant des heures. Excédé je m'approche afin de lacérer quelques zigues afin qu'ils n'en viennent pas à réveiller mes p'tits. Je gonfle les plumes, je bombe le torse et... c'est à tire d'ailes que je fais demi tour à la vue horrifiée d'une bedaine, déjà de belle taille, et d'un torse velu qui s'agite en tout sens au son d'une musique barbare. Ce spectacle, que l'on oserait pas même faire subir à un vautour, m'a glacé le sang et je retourne prestement au nid. Un Sébastien G. comme possédé. Envouté ! Marabouté ! Un bordel sans nom jusqu'à point d'heure dans ce team SKrrrrrrrrrrrr ! Il ne manquait que François G.

Le voile n'est pas pudique mais jetons le quand même.

Le dimanche matin, je ne souhaitais pas quitter le douillet, mais la curiosité était largement plus forte. Me voici de retour en planant au dessus de l'asphalte encore brulant des exploits de la veille.

Le pas de certains semble relativement lourd. Les seules mines fraiches ont moins de 18 ans, ou viennent de chez MT Racing, car il règne une discipline de fer dans ce team. Le manager s'y emploie et malgré son absence, car il est des obligations qu'un bon catholique pratiquant doit remplir au premier rang de la paroisse aux côtés de sa chère et tendre, surtout que sinon il risque de prendre cher et il est des moments où il faut savoir lâcher du lest, surtout quand on a des choses à se reprocher, mais c'est un autre débat.

De là où je me trouve maintenant perché, je perçois des brides du briefing hésitant dispensé par une personne que l'on aurait pu dispenser elle aussi. A mon avis, avec ma tête d'oiseau qui n'a pas besoin d'être brillante, il ne devait pas être loin de la grosse bedaine celui-ci...

Tout le monde compatit, écoute religieusement, mais n'en pense pas moins. A la surprise générale, le Team AGS était à l'heure au briefing et au complet, avec un Nicolas G. la mine fraiche et souriante, presque beau gosse pour un mec de Montpellier, un Christophe C. javellisé (pardonnez le c'est le métier qui veut ça), un Manu D. bronzé et souriant (pardonnez lui c'est son métier qui veut ça). Une bien belle équipe. Ça fait plaisir de voir autant de pilotes prendre exemple sur Cyril S., qui, même si je ne suis pas habitué à ce genre de spectacle, ressort immédiatement du lot. A moins que je ne confonde... Julien L. ?... euh non plus... pas Ronald B. quand même !

Les pilotes quittent alors cette salle en tentant d'oublier ceci, et pour certains c'est très simple.
Les premières voitures s'élancent pour essayer d'être les plus rapides car c'est apparemment le but avéré.

La 999 de TFE s'y emploie mieux que les autres, la 70 de DNS aussi, puis la 46 de Modena Motors, la 164 du Groupe Delorme et la 42 de MT Racing. Huit voitures sont dans la même seconde. Ce qui laisse présager une course de haute volée.

Après une courte pause les voitures se mettent en place derrière le leading car et prennent un départ lancé sous les applaudissements de quelques merles venus pour l'occasion (pas le Merlot Jérôme D.C., pas d'erreur, là c'est un oiseau français assez commun). Mais le merle est...

Tout se passe bien sauf pour notre gravure de mode locale qui se fait harponner par un Axel F. absent de l'intérieur de son casque, légèrement mais c'est suffisant pour lui ruiner un victoire déjà acquise dès le départ vu la composition de cette équipe chevronnée (qualificatif en rapport à leur voiture de tous les jours).

Pour les autres le spectacle est total.

Les boucles s'enchainent sur un train d'enfer.
Bon enfant.
Dans un respect mutuel.

Tant et si bien que mes yeux se ferment progressivement, après ces nuits de veille nocturne, je ne peux tenir davantage, et je le regrette profondément. Je sombre dans un sommeil réparateur qui ne manque pas de me priver d'un spectacle pourtant excellent.

Je suis réveillé in extremis par le vrombissement de la 70 qui s'impose au terme de cette course de quatre heures. Quelle sieste. Un beau cadeau pour notre Thierry P. pour qui nous avons une tendre pensée en ces périodes douloureuses. La nature, définitivement, n'est pas toujours juste. Les petits de la 40 du Groupe Dirob, tellement content d'aller enfin à Abu Dhabi, finissent deuxième devant la 9 de Sewan. Un peu plus et Franck D. sur la 97 du Groupe Dallavalle, terminait sur le podium.

La 999 de TFE, qui se battait la première place avec Jérôme D.C., l'emporte haut la main : premier à la Jamaïque, et sans contestation possible ! Après une dernière lampée du liquide doré, chacun reprend ses esprits et la direction de ses pénates.

Le calme revient enfin sur cette superbe campagne.
Mais après ces quelques jours formidables j'en viens presque à le regretter...
Que dis-je presque. Je le regrette déjà.

 

MITJET 2L ENDURANCE

PODIUM COURSE
MITJET 2L
GÉNÉRAL

1 - 70 - DN'S RACING
2 - 40 - ZOSH-GROUPE DIROB
3 - 9  - SKR SEWAN

PODIUM COURSE
MITJET 2L
MÉDIAIRE

12e - 99 - ETC RACING
13e - 44 - MT RACING
14e - 79 - AGS EVENTS 3

Tout Grand Duc que je suis, je ne voterai plus écolo !

De là à voter sarthois je ne sais pas, mais en tout cas je vais commencer le voyage en direction du Mans où se tient le prochain meeting, en espérant largement (même si je n'en doute pas un instant) passer un aussi bon moment.

J'en ris encore rien qu'en pensant à cette bedaine...

 

 

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