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Les 8 heures de Dijon - 14 et 15 avril 2012 - COMPTE RENDU
PHOTOS - DIJON - 2012 CHRONOS - DIJON - 2012
Dijon, son circuit, sa météo ...

Ah la Côte d’Or… (oui Dijon est dans un département appelé la Côte d’Or).
Son histoire, ses vins, ses ducs, sa rhumerie, son circuit, sa météo !!!
Sa METEO !!!

La saison dernière nous avions pris la décision, à la demande unanime des participants de ne plus revenir fin octobre, rapport à des températures dantesques et un léger voile brumeux, qui faisait passer Londres pour une station balnéaire des tropiques.

Le choix s’était donc orienté pour… avril !
Certes ne te découvre pas d’un fil, mais là pour le coup il faut que tu en rajoutes énormément…

Vous l’aurez compris à travers cette brève introduction, nous avons eu un temps de cochon !
A trois degrés près, nous aurions pu faire une manche du Trophée Andros, car il aurait neigé. Et vu la quantité d’eau que nous avons prise, il y aurait eu des avalanches dans la cuvette.

Pourquoi tant d’insistance… ?

Il a fait un temps apocalyptique. Les photos ne peuvent, malgré tout le talent de notre Tybo international, rendrent et faire soupçonner l’étendue de ce temps MERDIQUE (pardon pour ce mot grossier, mais malgré la richesse de la langue française, nous n’en avons pas trouvé d’autre).

Mais revenons à nos agneaux…

Les retrouvailles du vendredi soir furent cordiales et fort sympathiques.
Les meilleurs eurent le droit à un voyage désormais incontournable jusqu’en Jamaïque. Faut-il déjà faire partie des meilleurs…

Soirée bien agréable s’il en est.

Le samedi matin comme de nombreux jours dans le calendrier local, le soleil ne se lève pas (les vieux parlent à leurs arrières petits enfants de ce truc jaune qu’ils ont vu dans le ciel autrefois au temps des ducs…) et c’est dommage.

Les derniers amis finissent de rejoindre le joyeux monde de la Fun Cup pour cette deuxième course de la saison. Quelques équipages ont changé, quelques nouveaux invités, quelques vedettes (pas du show bizz, mais plutôt de l’huître), un nouveau moteur pour Tetris, bref que de changement depuis Le Mans. Mais toujours cette grande envie de rouler ENSEMBLE en FUN CUP.

On attaque par les essais libres, qui sont dominés de la tête et des épaules par une 911 de SPI sans surprise, une 135 de Eagle Driver !!! et la 137 de Eurodatacar ; mais déjà la 83 des V-Ri-1 est là, la 164 de Delorme Automobile, la 24 de Dupon et Puype et la 216 de PVI ASH JLL HSBCKX (c’est le code pour entrer à Fort Knoxx). La prise de température est des plus prometteuses pour la suite… Les qualifs vont être relevées, et le roi de Dijon est loin d’être désigné. Mais avant cela il faut respecter les traditions et passer par l’incontournable, largement contourné, briefing.

Repas frugal, mais sans intox, et on est parti pour trois heures d’essais.

La course promet déjà d’être relevée, et intense, rien qu’à en juger par le nombre incroyable de sorties de piste aux essais. C’est la fougue du pilote qui se prend pour René Arnoux.

La 83 reprend ses droits et affiche une pôle position aux essais, devant la 911, et nos petits italiens favoris, directement venus de Turin par le Frejus. Régis fait ses premiers tours de roues à Dijon et jusqu’ici, il est meilleur pour ouvrir les huîtres… La 10 de Baticonfort est dixième, Pascal étant toujours occupé à chercher un accord de partenariat avec Stand 21, il n’a pu faire mieux.

Au lit de bonne heure, car des organisateurs mal intentionnés ont eu la bonne idée de mettre le départ avant l’aube.

Le tirage au sort avait favorisé monsieur L., qui du coup était déçu car il souhaitait doubler des voitures….
Et non pas être doublé ! Cruelle place que celle de la pôle.
On rappelle que pour le tirage au sort, les numéros du compte en banque de M3 au Lichtenstein sont disponibles auprès de Marie.

Le départ est lancé dans les conditions atmosphériques décrites plus haut, et les paris sont eux aussi lancés pour connaître les pilotes qui feront large démonstration de talent sous la pluie.

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Très rapidement, Bruno préfère laisser passer les protagonistes insistants, et confie la tête aux différents 164, 137, 10 et 83. La 140 de SPEBI a déjà joué de malchance, leur Fun Cup n’étant apparemment pas étanche… c’est dommage vu la météo. La 911 a connu aussi des déboires techniques car elle avait elle aussi trop bu d’eau. Depuis le temps que l’on vous dit que ce n’est pas bon.

Les certitudes se dessinent rapidement après quelques heures. La 83, la 137, la 149 de DNS, la 164, la 216 forment le quinté au bout de deux heures et il faudra compter sur eux. A Dijon sous la pluie on dépasse beaucoup, mais ce sont souvent les mêmes qui doublent. Le manque d’adhérence fait perdre nombre de repères et de courage. C’est là que l’on voit les vrais pilotes, et les talents qui se réveillent.

Quelques voitures souffrent comme les pilotes et accompagnants de l’humidité… étrange !

Les appréhensions premières des pilotes hésitants sont vite levées, et le rythme s’installe grâce à la confiance qui gagne les pilotes. C’est l’extase pour certains. Conduire sous la pluie est un plaisir qu’il faut goûter pour mesurer toutes les subtilités. Certains sont maîtres en la matière, les Alain Ferté, Eric Cheli, et autres Bertrand Balas.

D’autres sont dans leurs petits souliers car ils savent que chaque erreur se paie cash ! Ceci n’évite pas les figures libres et néanmoins artistiques, 360°, tête à queue, 720°, bac à sable, 1080°…

Il pleut toujours… Les charmantes et dévouées épouses qui avaient cru bon d’accompagner leur pilote de mari, regrettent amèrement ce dévouement. On pouvait lire la souffrance et par là-même la vengeance en gestation sur le visage de la femme, au combien méritante, de notre ami Gérald R. venue admirer les pitoyables performances de son époux…

Notre cher Laurent rêvait quand à lui de retourner rapidement en Angola. Quant à René, au teint largement halé, souffrait terriblement, le visage littéralement déchiré par la douleur, d’une amplitude thermique proche de 35 degrés Celsius.

Pendant que les corps agonisent (la chair est faible), la bataille fait rage sur la piste. Les malheurs des uns font le bonheur des autres. Un JP dans le bac et c’est les Kubik qui en profitent. C’est moche…

Et là sans prévenir, paf drapeau à damier. Déjà quatre heures de course. Il fallait jouer dans l’ordre la 83, la 911 (de retour sur le devant de la scène), la 10, la 149 et la 216 pour gagner une BRM… mais personne ne l’avait trouvé. Dommage !

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Courte pause rapide le midi afin que les riverains fassent une sieste méritée, et nouveau départ. Pour ce second départ, nous n’avions plus Bruno en pôle, même s’il a tenté d’y retourner avant le drapeau, mais les deux leaders de la matinée, à savoir la 83 de V-Ri-1 et la 911 de SPI. Départ parfait, et rapidement tonitruant.

Tiens, il pleut toujours.

Les tours s’enchaînent et se déchaînent. Personne ne regarde la course, les paupières sont soudées par le froid. Devant, l’écart entre les deux leaders est infinitésimal. On est roue dans roue. Le talent d’Alain sous la pluie est incontestable et incontesté. La démonstration est de toute beauté.

Trois voitures sont dans le même tour : la 83, la 911 et la 10.

Quelques incidents de parcours gâchent le plaisir de quelques uns, à l’image de la 164 de Delorme Automobile qui ne peut éviter un tête à queue du berger des fruits d’Andros, et paf voiture en compote. La 216 devient incontrôlable, elle est comme Amin, elle préfère le soleil. Le patron a même jeté l’éponge à force d’éponger son auto. 133 au garage.

La 137 d’Eurodatacar s’accroche et réalise toute la course sans essuie glace (c’est une pièce d’origine qui date de la Cox… c’est dire la fiabilité), preuve que cela ne sert pas.

La 135 des Eagle Driver a été pénalisée et c’est bien normal, car ils refusent de venir au GT Days… on est proche du scandale.

Bref il est temps que la course s’arrête, pour nous aussi, et pour le piteux rédacteur, je ne vous en parle même pas.

Le trio final reste inchangé, 83, 911 et 10. Pascal n’a pas eu sa nouvelle combinaison.

Les vainqueurs du médiaire étaient aussi largement méritants pour des retraités : la 142 des Opalines s’impose au milieu de tout le monde. Week end champion à domicile, devant la 206 de Défi et Performance et la 192 des tous petits pinceaux de SPEBI 2 (largement devant SPEBI 1 grâce au talent immense de Vincent, face à JP casseur…).

Nous aurons bien souffert ce dure week-end de Dijon et cela ne fait que rendre plus belle la victoire de l’homme sur les éléments.

Le dimanche soir je prends le clavier pour réaliser cette somptueuse prose, je me réveille avec gravé sur le front AZERTY. Puis je quitte enfin cette cité des Ducs de Bourgogne. Il était temps.

Tiens il neige… (information véridique) ((c’est bien la seule de ce compte rendu…))

       
LES PODIUMS
       

GÉNÉRAL

- 1 -
N° 83 : V-Ri-1

- 2 -
N° 911 : SPI

- 3 -
N° 10 : BATICONFORT

CORPORATE

- 1 -
N° 201 : ORHES-LUCIFER RACING

- 2 -
N° 118 : L'EQUIPE

- 3 -
N° 191 : SPEBI

MÉDIAIRE

- 26 e -
N° 142 : OPALINES

- 27 e -
N° 206 : DEFI & PERFO

- 28 e -
N° 191 : SPEBI

LUCKY

- 49 e -
N° 37 : DAF TSVI

- 50 e -
N° 177 : TEAM PERIGORD

- 45 e -
N° 112 : POUTOU MANUTENTION

       
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