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Les 24 heures de Magny-Cours - 2 et 3 juin 2012 - COMPTE RENDU
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Magny le jour et Cours la nuit ...
Pour cette dernière course du semestre, nous étions réunis sur le célèbre circuit de Magny-Cours avec au programme une course de 24 heures. Grande idée ! Personne n'avait réfléchi que c'était long ! Près de 365 jours étaient passés depuis la précédente édition des 24 heures de Magny Cours. 365 jours avaient suffit pour faire oublier ce paramètre de taille. C'est long ! Et l'adage selon lequel plus c'est long, plus c'est bon, n'est pas toujours applicable… Tant pis on assume, on prend son courage à trois mains, et on y va !

Rendez-vous donc vendredi soir pour les meilleurs, afin de reprendre contact (traduction du funcupien en langage commun : « pour trinquer »), certains n'ayant pas encore séché depuis le Castellet.

Chacun raconte au coin du feu (traduction : « autour de la tireuse à bière ») les aventures vécues sous la pluie battante du Castellet, relevant quasiment de l'Iliade, voire de l'Odyssée, alors que peinait Loeb.

Dès le vendredi soir nous ressentions une cruelle absence, même si nous avions du coup davantage de bonbons à manger. Un vide palpable.

Un trou. Un manque. Tel le moine pratiquant la macération, ou le fanatique l'automutilation, notre ami Franck E. avait décidé de ne pas venir pour cette course.

N'y voyez pas là un lien avec le retour des Kubiks, hommes et femmes de mauvais esprit, mais nous verrons cela plus loin… Pour ceux qui ne les connaissent pas sautez ces lignes, mais en tout cas notre Franck, grognon ou non, nous a bien manqué.

Bref, les autres meilleurs étaient bien là. La soirée fut calme et raisonnable comme à l'accoutumé (comprenez : « y'en a qui ont pris cher »).

Une bonne nuit courte mais efficace de sommeil et on passe aux choses sérieuses dès samedi matin.

Promis les choses vont changer, et ce pas plus tard que l'an prochain, mais d'ici là, un dégénéré avait piraté le timing de cette course et donné rendez-vous à tout le monde pour 8h du matin en vue de réaliser une séance d'essais libres qui, dixit l'ensemble du corps des mécaniciens, n'a que pour seul but réel d'augmenter largement les chances de pourrir au plus vite leur travail acharné de longues semaines passées sur ces merveilles de technologie que sont les Fun Cup, sans vergogne aucune et le tout dans le plus grand déni de toutes les règles élémentaires de construction syntaxique et ne singeant que misérablement le grand Marcel Proust sans même l'avoir lu.

C'est là aussi que l'on sent bien que le rédacteur n'a plus toutes ses facultés.

Facultés certainement altérées par l'excès d'humidité répété, course après course, qui a fini par faire moisir de l'intérieur les rares neurones encore irrigués d'un cerveau sous dimensionné. Pour faire plus clair nous avons encore pris des seaux d'eau sur la figure pendant une bonne partie du week-end… en tout cas beaucoup trop longtemps. Avec encore du froid. Quel est le c… qui a parlé de réchauffement planétaire ? Pour Magny Cours y'a de la marge que Nicolas H. se rassure.

Mais revenons aux Fun Cup, et à cette première séance d'essais. Certains ont commencé relativement fort, et les prétendants affichent les prétentions, parfois allant même jusqu'à être très prétentieux (pour des Choletais quand même…). La 120 RKM 2, la 164 de Delorme Compétition, la 149 de DNS Racing… Même la 226, avec des Kubiks arrondis (vous n'avez pas trouvé ?) motivés juste pour démontrer que la voiture va plus vite sans Franck. Nul.

La 911 de notre Philippe international ne remettait pas son titre brillamment remporté l'an passé, car l'ACO, n'ayant pas consulté notre calendrier (une erreur qui ne se renouvellera pas nous l'espérons faute de quoi nous devrons sévir…), avait négligemment posé les essais des 24 Heures du Mans en face de notre course. Celui-ci a décidé de participer à la plus belle course du monde avec son ami (on voit pas ce qu'il lui trouve…) Alain Ferté.

On enchaîne directement par les essais qualificatifs, qui ne servent à rien qu'à casser les autos car il y a ensuite un tirage au sort de la grille de départ réalisé par une main innocente, soit par aucun des participants de la Fun Cup bien évidemment.

Vous pensez parfois que nous n'écrivons que sottises ou billevesées… mais l'expérience vous donne tort sur ce point. Et paf la Fun Cup 52 en essais ! Bravo !

Certains ont donc brillé, d'autres au contraire ont décidé de se laisser une marge de progression colossale en réalisant des temps proches de Spa au tour.

Puis vient le temps du briefing ! Les pilotes ont bu les paroles sacro-saintes dispensées cette fois par un directeur de course en phase terminale de formation, puisqu'il avait fait la démonstration de son talent pour le safety car, ce qui lui fermait à jamais cette voie. Il faut bien se recycler. Désormais les absences au briefing seront sanctionnées par une amende à verser en liquide à l'organisation (traduction : « une bouteille de champagne par absence et par pilote »). Le patron en doit déjà une.

Mise en grille, d'une efficacité totale, sous un soleil de plomb. Il fait lourd. Il fait chaud. Tiens ça faisait longtemps qu'on avait pas parlé de météo.

Il faisait beau et chaud, les gens étaient contents. Mais dans tous les esprits une hantise totale : les orages annoncés pour la nuit. Les pilotes tremblaient ! Surtout Hervé ! P… encore de la pluie, du froid !!!!!!!

Un programme de rêve, avec des animations de folie, étaient mise en place par une organisation plutôt centrée sur son estomac : hot dog (riez mais nous avons été dévalisés avec plus de 300 distribués sur le week-end), charcuterie basque, crêpes, frites, et… les huîtres de Régis, venues directement de la rue Montfaucon Paris 6, un truc de fou tellement elles étaient boooooonnes ! Les accompagnements étaient eux aussi parfaits (il fallait lire : « le tout bien arrosé de nectars divins »). Ceci étant dit, quand on voit le succès de ces animations, on se dit légitimement : « leurs femmes ne leur donnent rien à manger ou quoi ?!? »

Nous arrivons déjà au bas de la page deux et les voitures sont à peine en grille…
Là nous repensons, Napoléon et moi, au compte rendu précédent, alors que la course était loin de faire 24 heures ! Vous pouvez si vous le souhaitez, et sans que personne ne vous en tienne rigueur, cesser immédiatement de lire ces inepties, et retourner au travail.

Une pensée me vient tout à coup…
Nous avions toujours pensé que vous lisiez les comptes rendus au travail, permettant ainsi de tuer le temps (chose dont nous avons eu largement confirmation et même de la part de personnes tout à fait improbables, nous pensons ici notamment à maître Dumas qui au lieu de compulser le juris-classeur, ou d'apprendre comme il se doit le Journal Officiel, nous a confessé pratiquer régulièrement cette lecture décadente), mais jamais nous n'avions pu imaginer que certains les lisaient le soir sur Ipad au lit auprès de leur épouse sombrant dans un sommeil désespérément solitaire. Si tel est le cas dans cet instant, nous vous en conjurons, reprenez raison, et cesser cette lecture tout de suite pour accomplir votre devoir conjugal !
Mais revenons pour ceux que cela intéresse davantage (redite, mais le vocabulaire du rédacteur est limité, tant en compétence qu'en performance), à la grille de départ : pole position pour la 911 de SPI, sans Phiphi et Lapinou ! Bon ! Nous entendons d'ici les quolibets !!! C'est le hasard total ! Tirage au sort par une main jeune et innocente et sous contrôle de tiers (pas le couteau). Même si cela nous a fait bien rire compte tenu de leur victoire l'an passé et de leur absence cette année, le clin d'œil était amusant… A ses côtés la 164. En deuxième ligne la 119 de EBS Racing et la 135 Eagle Driver, juste devant la 201 de Lucifer Racing from Orhès et la 120 de RKM.
Concernant la 120 aucun risque qu'elle finisse la course car entre 20h et 22h le déchirement est inévitable : Cholet affronte Le Mans au Mans en demi finale de championnat de France de basket, et il y a deux cholésiens sur la voiture et un manceau… Il fait toujours trèèèèès lourd. Et nous ne parlons toujours pas ici des Kubiks… Pourtant ces derniers ont bien ri du pauvre Olivier P. lui conseillant d'aller chez Stand 42 !

Pendant ce temps, le safety éteint sa rampe de phare, rentre dans la voie des stands, les feux sont au vert, le drapeau vert s'agite et c'est parti !

Et PAF safety car ! Dans le premier virage, pas le deuxième, ni le troisième, le premier (remarquez nous l'avons déjà eu dans la ligne droite des stands…), deux voitures se percutent ! Pour une course de 24 heures ! Pas 24 secondes ! Pas 24 minutes ! Pas 24 jours ! C'est comme Blédina, ça promet !!!

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Le même, quatre virages plus loin se remet en tête à queue, figure assez appréciée apparemment, et la re-paf ! Direction les stands pour une remise en état de la voiture, et re-oxygénation du pilote. Ça promettait ! Même le petit Louis cartonne la voiture de Oui Oui… Vous auriez vu la tête de Mirou ! Au bout de 30 minutes à peine, nous sommes déjà lassés de les regarder tourner, mais heureusement c'est l'heure des crêpes ! C'est marrant comme cela se marie bien la crêpe (comprenez : « il est amusant de constater comme la bière accompagne tout »).

Le rythme du début de course est assez élevé (enfin il paraît car nous mangions des crêpes). Au bout d'une heure la 149 de DNS Racing est en tête. L'équipage a été renforcé de belle façon.

Toutes les chances d'être sur le podium ont été prises. Je ne sais si on peut en dire autant dans tous les teams, certains ayant pris plutôt des handicaps… mais c'est tout à leur honneur : à vaincre sans péril on triomphe sans gloire !

La 133 de A3 Compétition pointe à la deuxième place avec 0,79 seconde derrière le premier !!! Après une heure de course ! La 10 de Baticonfort à 1,243 secondes, la 911 à 2,371. On est dans un mouchoir de petite poche. Can you feel the rythm ?

Dans le paddock l'ambiance est au beau, on rit, on plaisante… y'a d'la joie ! Il paraît que les points de suspension, et les points d'exclamation ont été inventés pour la Fun Cup. Ce sont des formes syntaxiques qu'il ne faut pas utiliser généralement, mais simplement car cela ne le mérite pas dans les autres contextes. En Fun Cup le rédacteur peut en user et en abuser, et surtout le dernier. Quand on voit de telles performances, telle que celles d'un Olivier P. sur la 60 de PTCMBA au départ, on ne peut que mettre des points d'exclamation. Certes il avait promis des choses, inavouables ici, à la 10 (il était juste derrière sur la grille) qu'il n'a pas pu tenir, mais bon…

Au bout de deux heures les changements de pilote bouleversent un peu le classement.

Certains montent dans le classement et d'autres descendent. Huit voitures sont dans le même tour, avec dans l'ordre : la 133, la 135 d'Eagle Driver, la 164, la 216 de PVI ASH JLL, la 10, la 83 du V Ri One RKM qui remonte, la 120 qui voit approcher le début du match, et la 226 de Kubik SKR, si si vous avez bien lu…

Mais il fait toujours lourd… ça sent l'orage.

L'atmosphère est survoltée. La tension est à son comble. C'est quand les huîtres ?

Que le lecteur fébrile, dont la sueur perle à grosses gouttes sur son large front, se rassure : le rédacteur, dont la passion pour le déroulement de la course est sans limite, ne lui infligera pas un topos fastidieux heure par heure. C'est déjà ça de gagné !

Après trois heure de course, notre Régis universel se met enfin à la tâche : c'est l'heure des huîtres !

Les meilleurs ont senti l'odeur de la marée montante et se sont littéralement rués sur ces pauvres bêtes apeurées (vous vous seriez fait ouvrir par Régis, vous seriez pareils). Nous avons célébré par la même occasion le mariage de l'huître et du Sancerre blanc. Parfait. Comme l'huître est polygame, nous avons aussi célébré son mariage avec le Pouilly Fumé, le Mâcon, le champagne… Pas mal non plus !

Ah bon ?!? Il y a une course ? Quand nous émergeons, nous en sommes déjà à cinq heures de course. La 83 a pris la tête de la course devant la 120 et la 10. Le Mans s'accroche et les cholletiens souffrent sur le parquet. La 226 est quatrième, devant la 149, et la 164. Là c'est sûr les éléments vont se déchaîner. La 216 a eu un gravillon qui s'est coincé sous la pédale d'accélérateur. Au début ils pensaient que Benoît ne trouvait plus la pédale de droite. Que neni !

Jusqu'ici le juge de paix n'est pas encore apparu. Les nuages noirs survolent le circuit. Tour à tour nimbus, tantôt cumulus, tantôt cumulonimbus, une chose est sure : ça va tomber fort.

D'ici là il fait lourd. Les couteaux se tirent. La bataille fait rage à grand coup de freinage. La Spéciale Adélaïde pour les uns, Le super Château d'Eau pour les autres, ou un grand coup de 180° pour les meilleurs.

Après six heures de course, le bilan est simple : 83-78 pour Le Mans. Pour les choletésiens c'est la déroute : plus de 14 ans qu'ils n'avaient pas été défaits au Mans par cette ville qui est faite pour le basket comme votre serviteur pour la littérature.

La Honte ! Du coup c'est la déroute dans le team. Ils tiennent à peu près le rythme, mais une tentative réussie de sabotage mettra fin à leurs prétentions.

Le secret professionnel nous oblige à taire le nom du coupable, on vous dira simplement qu'il est l'un des partenaires de premier rang de Cholet et qu'il a tenté de mettre ce pauvre manceau de la piste directement au Lycée sans passer par le freinage.

Un acte barbare que nous dénonçons avec rage et fureur. Un homme si bien marié… Pas la victime, le coupable !

Les péripéties sur la piste se succèdent jusqu'à ce que les athéniens s'atteignirent : vers 2 heures du matin, alors que votre gribouilleur commençait à peine à sombrer dans les bras de Morphée à défaut d'en avoir trouvé d'autres, un orage décidait de compliquer un peu la partie.

Effectivement la différence entre les pilotes et les conducteurs est largement plus flagrante sous la pluie, alors sous l'orage n'en parlons pas. Heureusement que la Fun Cup est bien équipée d'essuie-glaces ultra-performants et parfaitement étanches.

Conformément aux engagements passés en début de saison le stage annuel de pilotage sur mouillé se déroule très bien : les élèves progressent, et pour certains ce n'est pas du luxe. La plupart sont pétris d'appréhension et en réalité se découvrent un réel plaisir sur l'eau.

Certes il vaut mieux, avec Dijon sous forme de déluge, Le Castellet où l'arche de notre ami Noé aurait été largement utile, et maintenant Magny Cours en juin… nous allons finir par échanger les combinaisons Stand 21 ignifugées par des Quick Silver en néoprène. Si on en suit la logique actuelle, nous devrions avoir du beau temps à Spa… c'est déjà ça (même pas en rêve !).

Il est maintenant 3 heures du matin, soit 11 heures de course, et la 83 s'installe largement en tête. Derrière, non ne réglez pas votre écran vous lisez bien, la 226 des Kubik.

C'est d'ailleurs à ce moment là que nous avons constaté que Lionel G., le même qui se moquait de Olivier P., était, suite à un excès flagrant d'optimisme, contraint de rouler avec la combinaison ouverte : une surcharge pondérale localisée autour du nombril empêchait la merveilleuse invention de Elias Howe (la fermeture à glissière en 1851) de faire son office. Comme quoi le poids en Fun Cup, sans parler d'avantage, n'est en tout cas pas un inconvénient (sinon le plateau serait largement clairsemé…).

Marc O. ferait mieux de ne pas trop se moquer ceci-dit. Si on exclut Jean Pierre, on peut dire que la 226 avait un équipage homogène, et ça paie ! Il ne manquait que Franck E.

La 13 de EPRIM BLB SKR fait son petit bonhomme de chemin et discrètement mais sûrement pointe à la quatrième place : elle avance cette auto que diable ! La 216 et la 135 continuent à jouer de malchance, mais se démènent. La 133 remonte la pente. La 187 de PP81 fait son apparition dans le top ten : qui veut aller loin…

Afin que vous puissiez vivre pleinement la course, vous devez la vivre comme mon humble personne : entre 3 heures et 5 heures… il ne s'est rien passé ! Ou en tout cas, nous n'avons rien vu.

4h47, nous émergeons doucement, les yeux encore légèrement collés, nous descendons délicatement l'escalier… il pleut ! il fait froid ! P… mais m… on est en juin b… de m… ! P… ça fait c… ! On a vraiment pas de c… ! J'en ai plein mon c… de ce temps de m… !

Après ces quelques vocalises, nous nous dirigeons lentement vers la plancha et le bain d'huile. Rein de tel au réveil que de profiter des odeurs de cuisson de l'entrecôte frites du matin. Personne ne viendra, espérons nous… ainsi nous pourrons retourner dans les bras de la grecque. Nous avons eu 82 personnes affamées, la bave aux lèvres, les yeux injectés de sang !!! Manger ! Manger ! Manger ! Offrez leur des tickets restau pour Noël !!!

Côté course la 83 mène la danse mais n'a plus qu'un tour sur la 149. La 120, sans tuba, a définitivement sombré. La 226 est toujours troisième, et la 13 est juste derrière. La 216 remonte doucement. La 10 a connu pas mal de problèmes d'éclairage, mais bon Pascal A. n'est pas connu pour être une lumière…

Le soleil se lève. Mais non c'est une blague ! Il pleut à vous rompre les cervicales ! Donc pas le moindre coin de ciel bleu, sans parler du soleil. Les belges sont sur ce point météorologique beaucoup plus philosophes que nous pauvres français. On sent qu'ils ont soufferts depuis leur plus tendre enfance. La sélection naturelle y est très forte, dans ces contrées reculées où la dernière apparition du soleil remonte au crétacé (et c'est pas un gros mot Patrick).

Les croissants arrivent et le temps passe. Tsonga s'accroche face à Djoko et le compte-rendu prend du retard. Le paddock s'éveille doucement lui aussi, et les pilotes de la nuit ne manquent pas de vanter leurs exploits, de la nuit, aux pilotes du petit matin. De véritables chevaliers des temps modernes. « T'aurais vu comme j'allais vite sous la pluie ! » « Ben pourquoi on a reculé dans le classement alors ? » « Oh ça c'est rien… »

L'ambiance est décontractée (pour ceux qui se lèvent) et bon enfant. On rit de bon cœur. On rit jusqu'à ce que Marc O. sur la 226 fasse des siennes. Radiateur endommagé après 18 heures de course : la tuile, dit-on dans le paddock, quel con disent ses coéquipiers peu charitables ! Des esprits retords ont avancé l'hypothèse d'une pression de la part de Franck E. sur Marc O. pour que la voiture ne finissent pas sur le podium, le menaçant via des réseaux Tchétchène (rapport à ses activités russes), une enquête vient d'être ouverte par la FIA et Interpol. A suivre. La 83 maintient ses 2 tours d'avance, et la 149 laisse la 10 à une bonne longueur. Bon si on remangeait des huîtres ?

S'ils n'ont pas été les meilleurs sur la piste, même s'ils n'ont pas démérité loin de là, la 142 des Opalines a largement dominé de la tête et des épaules et du ventre, l'ensemble des animations basées sur la bouffe (toutes en clair). Ils étaient toujours là. Fidèles. Et faisant preuve d'une efficacité pareille à celle d'Alain Prost sur la piste, mais à table…

Mention spéciale donc pour ces combattants du volant et de la fourchette (comprenez : du volant, de la fourchette et du verre).

Nous avons les doigts usés, ensanglantés par la Remington d'occasion qui nous sert à rédiger cet interminable bilan. Mais nous tentons par là de vous faire ressentir la même sensation que nous, spectateurs impuissants au bord du muret de ce combat sans merci. Qu'est ce que c'est long !
Mais tel Manolete, nous allons abréger vos souffrances. Ceci fait nous respecterons bien sûr les traditions… Ils roulent, ils roulent, ils roulent, ils roulent, ils roulent… La 83 est talonnée par la 149. Une courte avance… vont-ils tenir ? C'est sans compter l'intervention, quasi divine, du Grand Régis, que l'on peut considérer comme le quatrième pilote de la 83. Par un freinage, ou plutôt une absence de freinage, le Grand Régis met tout le monde d'accord. Plomb monumental dans la poupe. La 149 repart, mais conservera sa deuxième place (en même temps ils ont failli finir en haut des gradins d'Adélaïde, donc c'est moindre mal). Pour eux ils ont gagné les huîtres offertes à vie rue Montfaucon Paris 6. La 83 déroule, fait le plein (ah bon faut mettre de l'essence ?) et l'emporte. La 10 ayant laissé sa place, la 216 en profite et s'empare de la troisième place. Pour le quinté on rajoutait la 10 et la 226 (ils sont allés jusqu'au bout de superbe façon après avoir enterré Marc O. dans un bac à gravier à Estoril) et on ne gagnait rien. La 911 remporte le corporate, avec les félicitations du patron Phiphi, qui lui aussi s'est bien qualifié pour les 24 Heures du Mans. Le Buzeau Family est sur le podium Médiaire et fait ainsi mentir Christian C. qui disait cela impossible à cause de Julie… Deux sets à un pour Jo W. Après ce superbe drapeau à damier, jamais autant apprécié, il est temps de rejoindre nos pénates la tête remplie de souvenir, le cœur gros, de la buée plein les yeux. C'était la dernière 24 heures Fun Cup à Magny Cours mais c'était quand même bien… et on a plus faim.
       
Vivement le Val de Vienne avec une probabilité de 87% qu'il pleuve (la Vienne en septembre…), nous pourrons ainsi perfectionner ce pilotage sous la pluie. D'ici là pour les grands il y a Spa, et pour les petits vacances bien méritées.
       
       
LES PODIUMS
       

GÉNÉRAL

- 1 -
N°83 : V-Ri-One

- 2 -
N°149 : DNS Racing

- 3 -
N°216 : PVI ASH JLL

CORPORATE

- 1 -
N°911 : SPI

- 2 -
N°9 : INVESTIMMO

- 3 -
N°162 : PROTONIC

MÉDIAIRE

- 14 e -
N°164 : DELORME COMPETITION

- 15 e -
N°73 : BUZEAU FAMILY

- 16 e -
N°219 : TFE

LUCKY

- 29 e -
N°74 : ARC

- 30 e -
N°114 : ORHES SYSTEMIC

- 34 e -
N°118 : L'EQUIPE

       
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