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Les 12 heures de Magny-Cours - 25 mai 2013 - COMPTE RENDU
PHOTOS - NOGARO - 2013 CHRONOS - NOGARO - 2013

Magny-fique ...

A cet instant précis, où nos doigts frôlent lourdement le clavier, il pleut. Il fait froid. La météo annonce une semaine de pluie. La déprime est totale. Notre livre de chevet est désormais le chef d'œuvre de Johann Wolfgang von Goethe : les Souffrances du jeune Werther. Ceci ne laisse augurer rien de bon.

Le précurseur du romantisme est avant tout le leader du Sturm und Drang, autrement dit Tempête et Passion... et généralement cela finit mal. Par chance, il nous reste les Fun Racing Cars.

Le rendez-vous était pris sur le superbe circuit de Magny-Cours. Circuit là encore chargé d'histoire, que la plupart des pilotes n'ont même pas la force d'aller chercher. C'est aussi pour cette raison que notre société se délite peu à peu. La culture du passé est quasiment devenue tabou. Un effort intellectuel insupportable. Irrespect total pour ces ainés qui ont souffert pour que nous en soyons là. Apprendre de ces ainés, à minima pour ne point en reproduire les erreurs. Tirer enseignement. S'enrichir. Que la révolution des Œillets n'est pas été vaine. C'est comme ça que l'on finit par élire François.

Comment goûter pleinement la carrière d'Alain Ferté si vous ne savez pas qu'il a gagné le volant ELF en 1978 sur ce circuit de Magny Cours (et pas en 1968 comme dit JdC) et que Tico Martini fut son mentor, comme à tous les pilotes de cette génération et celles d'avant. Comment peut on se complaire autant dans l'ignorance ?

Rendez-vous donc sur ce tracé F1, dès le vendredi soir pour quelques réglages.

En guise de réglages, certains ont fait de belles sorties de route : j'en veux pour preuve la tête de certains samedi matin. Les pinceaux avaient les poils en berne. La martre Kolinsky ne supporte pas les bulles. Nous comprenons ce désespoir. La météorologie locale est à nouveau catastrophique. Certains s'en prennent à l'organisation remettant en cause l'excellence qui la caractérise habituellement. Point d'énervement. Buvez mes frères. Libations pour oublier le froid et la pluie. La loi Evin a été brulée. Quand on repense à cet homme qui, a lui seul, a plus nuit à l'automobile en un an que le petit Nicolas en cinq.

Je repense à Werther... C'est moins bien que Fernande ! Pour vous situer un peu le niveau du désespoir, nous n'avons même pas envie de nous moquer de JdC, ni de rire de Pascal A., ou d'Olivier P... Mais non on déconne ! Vous n'allez pas être déçu. Honnêtement avant la rédaction de cette bafouille, nous nous étions promis d'arrêter de nous acharner toujours sur les mêmes. Non pas par peur d'en faire des matyrs, mais car il faut savoir être magnanime.

C'est absolument impossible ! Surtout concernant JdC, mais nous y reviendrons trèèèèès longuement ultérieurement.

Nous en étions au samedi matin. Météo identique au vendredi soir. Les anti-mariage gay défilent toujours. Les pro-mariage gay défilent aussi. Les autres s'enfilent (pardon s'en fichent). Les Fun Cup s'élancent pour trois heures d'essais qualifs. Gros meeting ce week-end avec un Midi-Minuit en Fun Cup et 6h en Supertourisme 2L Mitjet le dimanche. La puissance de la Fun Cup, non pas sur la piste mais dans les cœurs, fait apparaitre de nombreux sourires sur les visages. Pas sur celui d'Olivier P. Même une hausse de 17% sur une journée de ses actions BNP n'avait pu lui arracher un sourire.

Comme de coutume, les performances sont variées, voire avariées. La 199 du Groupe Lemoine s'approprie la pole position. Très belle prestation de TFE, avec le deuxième temps signé Polo, et pour la 133 d'A3 Compétition, 3ème grâce au patron. 50 Fun Cup au départ de cette 4ème course de la saison. Beau chiffre en pleine crise. Le mélange des genres fonctionne toujours bien : quelques 35 secondes séparent le meilleur temps du dernier. Et tout ce beau monde cohabite.

Seuls les Kubik, 17ème, regrettent leur investissement : ils avaient misé sur la Flèche de l'Algarve. Pilote soit disant brillant, sur-vendu par un agent peu scrupuleux. Une action en justice a été intentée afin de réparer ce dommage comme il se doit. Lionel G. avait même fait la fortune de Stand 21 : souvenez vous de ce cliché à Nogaro d'une combinaison impossible à fermer (problème actuel de notre ami, ce n'est pas parce qu'il a grossi qu'il n'est plus notre ami, Pascal A.)... et bien aujourd'hui il nage dans une combinaison plus petite. C'est tellement rare qu'un pilote de Fun Cup doive racheter une combinaison car il a maigri, et pas l'inverse, que nous souhaitions le souligner ici. Nous avons même prévu un trombinoscope des pilotes : il s'appelle "Dix ans après". Vous pourrez comparez l'évolution des athlètes. Pour ceux qui ne veulent pas apparaitre dans ce trombinoscope, notre RIB est disponible sur demande.

Eurodatacar souffre cruellement de l'absence de leur pilote phare : Gérald Pink R. Le gnou est esseulé et ne peut performer sans son compagnon. Il tourne dans sa cage. Ce sont des animaux qui vivent en couple. Comme les serins. Serein à deux. C'est rien, il va revenir.

Certains camarades, avides lecteurs de cette prose inutile, souhaitaient que l'on parle davantage d'eux. Habitués à profiter des profondeurs abyssales du classement, ils se sont dits : "Ce n'est pas avec nos performances que l'on va parler de nous. Ce n'est pas non plus avec nos frasques s... compte tenu du nombre de femmes fréquentant le paddock. Le mieux c'est de devenir alcoolophyles !"

Leur niveau étant encore trop faible, dans un élan de désespoir commun avec le jeune Werther précédemment cité, ils sont venus nous voir en demandant que l'on parle d'eux. Ils ont quand même dans leur team les plus belles bacchantes du plateau ! Nous ne parlons pas là des femmes chargées de célébrer les mystères de Bacchus. Les premières qui portèrent ce nom furent les nymphes nourrices de Bacchus, qui le suivirent à la conquête des Indes. Elles couraient çà et là, échevelées, à demi nues ou couvertes de peaux de tigres, la tête couronnée de lierre, le thyrse à la main, dansant et remplissant l'air de cris discordants. Quoi qu'en lisant cela, cette définition correspond elle aussi...

Donc c'est chose réparée car ils signent le 35ème temps. Mais ils sont heureux, et c'est ça qui compte !!! Magny-Cours sur une piste sèche n'est pas vraiment un circuit facile, avec 4 freinages puissants et techniques, mais sous la pluie battante, avec de l'eau froide en surplus, elle devient vraiment difficile.

Enchainement rapide sur un briefing prompt.

Le timing est serré. Les perturbateurs habituels donnent de la voix. On les voit bien partir dans une mauvaise voie. Il faut l'intervention divine afin de recadrer tout ceci. Afin que vous puissiez mesurer la température ambiante : quasiment personne n'a utilisé la tireuse durant le briefing. Sauf les belges pour qui Magny-Cours est un peu comme leur Côte d'Azur. Il y a encore de la neige à Spa...

Tirage au sort et mise en grille dans la foulée. Quand on parle de foulée ceci ne signifie pas course à pied... Pour le Castellet un grand footing de remise en forme est organisé le vendredi soir : à 18h sur la piste, tracé 5 800 mètres, 1, 2 ou 3 tours avant de finir au Bar d'O. Inscription auprès d'Alban, un T-shirt collector offert à chacun des coureurs (une prime spéciale à celui qui réussit à convaincre Franck E. de courir) (et un an de Fun Cup offert à celui qui fait faire les trois tours en courant à Olivier P.)... pour les autres vrais coureurs nous prévoirons quelques cadeaux pour les plus méritants : méritants ne signifie pas plus rapide (Philippe L., François B. et consorts sont exclus) mais celui qui n'est à priori pas attendu sur cet exercice et qui pourtant s'aligne au départ. Par exemple : Jean L. (du Dernier Métro, afin de préserver son anonymat), Pascal A., Jérôme L. du bd Gouvion... Donc on tire au sort. Avec des mains innocentes. Nous avons repris les petits G. pour cet exercice de style. Ils ne sont pas responsables de leurs pères, même s'ils peuvent déjà en vouloir à leurs mères de les avoir choisis.

Comme ils avaient trouvé VV tout triste vendredi, ils ont mis la 83 de V-ri One en pole position. Comme ils aiment bien François G., la 337 de Défi Perfo à ses côtés. En deuxième ligne la 118 de L'Equipe et la 911 de SPI. Si vous voulez savoir la suite, vous cliquez sur les résultats dans le menu...

Le départ est donné sur une piste sèchumide ! Moitié sèche, moitié humide... ce qui est sûr c'est qu'elle était froide. Rythme effréné dès le départ, rapidement derrière... la 199 avec notre Alain national.

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Certains sont dans le coup et d'autres non. En gros cela ressemble aux autres courses : il vaut mieux être dans la voiture que spectateur ou le pauvre hère chargé d'en rédiger le compte rendu (saviez vous que Le Pauvre Hère de Nippur (ou Pauvre homme de Nippur) est un des rares récits humoristiques qui nous soit parvenu de la civilisation mésopotamienne ?).

Ils sont 10 dans le même tour après une heure de course. La 118 s'accroche à 5 dixième de la 199, la 206 de Défi Perfo à 8 dixième, puis la 216 de PVI, la 163 de Défi Perfo - Baticonfort, la 66 de PP 81, la 164 de Delorme Compétition, la 83, la 4 de Côté Passion et la 219 de TFE.

Une fois le premier relais passé, certains équipage étant un peu bigarrés, non pas tant par les couleurs mais plutôt par le niveau, le classement s'en trouve un peu chamboulé... au bout de deux heures ils ne sont plus que 5 dans le même tour : la 199 tient les reines, les rennes ou les rênes, alors que la 206 le maure aux dents tient le choc. Tu comprends Pascal l'importance de l'orthographe... sinon c'est le bazar. C'est trop facile de se moquer de ton ami "o Ferté do Douro"...

La 163, la 118 et la 216 tiennent le choc.

Les épouses dévouées, on ne sait trop par quelle puissance cosmique, n'en sont pas moins restées pour la plupart à la maison : supporter de regarder leur compagnon jouer au pilote sur la piste, endurer les commentaires de leur pilote de mari une fois descendu de la voiture... le tout durant 12 heures, par le froid et la pluie perdu dans la campagne nivernaise, soit proche du trou du c... Même pas en rêve !!! Seules quelques épouses, qui ont des choses à se reprocher, avaient fait le déplacement. Par respect pour elles, nous tiendrons leurs identités secrètes.

Déjà 14h et quelques personnes disparaissent durant des périodes plus ou moins longues, mais toutes reviennent avec un léger filet de bave caractéristique. Pendant ce temps là, la bataille continue de faire rage...

Charlotte fait des crêpes chez RKM.
Ewan cherche Julia.
Les Clermontois cherchent une télé (ils auraient mieux fait de s'abstenir...).
Les Julien cherchent un pilote...
D'autres cherchent la piste...
Quelques touchettes, quelques figures...
Diable que certains prennent de l'assurance quand la piste sèche.
Par chance, les cieux ne sont pas si clément et quelques averses éparses viennent rafraichir les idées des plus aventureux.

Des erreurs grossières mettent fin aux prétentions des plus prétentieux qui du coup visitent les bas fonds du classement. Nous ne vous ferons pas l'outrage de vous raconter heure par heure le déroulement laborieux de cette course ô combien palpitante. Jérôme L. et Thomas A. ont fait leur arrivée remarquable et remarquée. Dans leur sillage, outre le grand Nico Kage, arrivent les premiers pilotes de la SuperT 2L. Nombreux sont ceux qui amèrement regrettent de ne point participer à cette bataille. La réciproque sera la même dès le lendemain matin...

Entre deux dégustations de foie gras, magret, vendanges tardives, grains nobles... le moteur de la 199 décide de se mettre en pause définitivement et du coup de laisser le champ libre (aucun lien avec les étendues d'herbe de chaque côté de la piste, qui, elles, sont largement occupées par les Fun Cup) à la concurrence. On décernera d'ailleurs la coupe du casse-croute aux Opalines. Là ils surclassent tout le monde largement !

5 voitures sont dans le même tour : la 216, la 163, la 118, la 83 et la 206. Grâce au sage de l'équipage, célèbre arracheur de dent devant l'éternel, la 60 de TDFPB fait son bonhomme de chemin, ils sont 11ème ; leur devise : chi va piano, va sano e va lontano. Et ça marche ! Et c'est tant mieux car certains ne pouvaient pas aller vite de toute façon. Les Solomat et BLS ont été plus sages qu'à Dijon, loin s'en faut, et du coup les performances aussi sont là. La nuit tombe doucement. Il fait maintenant très froid.

Il neige sur Clermont-Ferrand (en plus ils ont pris une grosse tôle...) Les corps tremblent. Certains pilotes peu grassouillets, rares cependant, ont succombé dans les coursives. Certaines Fun Cup sont ramenées à la ficelle. Péniblement. On se croirait en pleine retraite de Russie. Les grognards peinent. La Volga est prise par les glaces. Sous le poids des canons, elle se fissure dangereusement, comme les châssis sous le poids de certains pilotes. Plus de gaz dans les chauffages. La 60 rentre dans les 10 premiers. Tetris est devant les Kubik. Les Opalines dans les 15. Spebi 2 devant Spebi 1. BLS devant Solomat. L'ordre des choses.

Pour les derniers encore éveillés à l'approche de minuit, ils ont pu assister à un final éclatant. 4 voitures sont dans le même tour. La direction de course annonce le dernier tour. Bientôt la libération pour quelques uns. Le dernier tour est donné sur la 216 alors en tête. La 83 est sur ses talons de roues. La 206 et la 4 de Côté Passion à un jet de gravillons. Après 12 heures de course, à peine 50 secondes séparent ces 4 voitures. Le suspense est alors à son comble. Le paddock retient son souffle. Sinon il gèle. On agrippe le mur. Certains grimpent. On se croirait à Berlin... Le directeur prépare son damier... On ne voit rien ! Il le brandit... On ne voit toujours rien... Il l'agite avec véhémence au dessus d'une 83 qui a réussi par une manœuvre à prendre le dessus sur la 216.

Magnifique final, avec un suspense digne du grand Alfred (non Jean Pierre M. pas de Musset... pour une fois que tu suivais : oui Alfred de Musset dans son acte V de Lorenzaccio est un véritable descendant romantique de Goethe). Mais personnellement nous préfèrerons le final d'Alfred H. à celui des romantiques, et notamment celui du pauvre Werther.

Podium Fun Cup - Jerez 2013PODIUM
FUN CUP
GÉNÉRAL

1 - 83 - V RI ONE - RKM
2 - 216 - PVI - WRT
3 - 206 - DEFI 4

Podium Fun Cup - Jerez 2013PODIUM
FUN CUP
CORPORATE

1 - 118 - L'EQUIPE
2 - 191 - SPEBI 2
3 - 201 - ORHES LUCIFER

Podium Fun Cup - Jerez 2013PODIUM
FUN CUP
MEDIAIRE

22e - 149 - DEFI 2
23e - 31 - FUN COX 31
24e - 71 - S-TEAM

Podium Fun Cup - Jerez 2013PODIUM
FUN CUP
LUCKY

37e - 119 - EURODATACAR
40e - 177 - TEAM PERIGORD
42e - 198 - RKM 2

Euphorie et joie sur les visages gercés. Il est temps d'aller coucher certains Mitjetiens qui risquent de manquer de fraicheur au son du coq. Pas de fête de longue durée... plutôt répondre prestement à l'appel de la couette.

Le dimanche matin le soleil se lève.

Mais si c'est vrai !!!

Personne n'y croit après le samedi que l'on vient de passer. Et pourtant il est bien là : ce rond jaune dans le ciel, qui chauffe (un peu seulement faut pas exagérer mais nous étions tellement en manque...). Un vieux paysan du coin témoigne : "Mon arrière arrière grand père en avait parlé à mon arrière grand mère... mais personne ne l'avait jamais vu !"

En même temps compte tenu du niveau de certains pilotes de SuperT... c'est quand même mieux qu'il ne pleuve pas !
Le réveil fut donc difficile pour quelques pilotes.

Nous alignons pour cette course quelques 25 SuperT sur la grille pour la troisième course de cette première saison de l'an de grâce de la Supertourisme 2L Mitjet Endurance. Pas mal... Une course internationale s'il en est : français, belges, russes, canadien, jamaïcain... le grand melting pot !

Les essais démarrent donc en fanfare. Des pilotes heureux de retrouver leurs montures. L'adoption des pilotes non Funcupien par les pilotes Funcupiens se fait à merveille, et on sent déjà des liens d'amitié très forts qui se tissent entre les pilotes. Certains seraient de sexes opposés, nous serions tentés d'y voir un rapprochement intéressé. Maintenant que nous en parlons, et en ces temps mouvementés (depuis Socrate...) ce peut être un rapprochement contre nature, mais regardez la météo, la nature fait souvent n'importe quoi !

En tout cas cette fraternité fait plaisir à voir.

Sur la piste en revanche, le chrono n'est pas fraternel : trois voitures se présentent comme leader et relèguent les autres à plus d'une seconde. La 911 de SPI, la 71 de DNS et la 17 d'Anome. Puis une brochette de 7 voitures s'incrivent dans la seconde suivante : la 66 de Baticonfort, la 88 de Sainteloc, la 70 d'E-race, la 999 de TFE, la 33 de Drive & More, la 89 de AGS Event et la 1 de VIP Challenge. La 69 du Jetho Racing... trop tôt le matin ! La 666 souhaitant garder l'anonymat préfère ne pas se présenter trop haut dans le classement. Comme François G. qui choisit les virages qu'il veut prendre, et les bacs qu'il souhaite visiter.

La prise en main n'est pas aussi évidente pour tous. La découverte du circuit et la puissance de la bête ne font parfois pas bon ménage. De très belles figures sont réalisées dès les essais dans le virage du Lycée. Ne parlons pas d'Adélaïde, c'est préférable...

Ne vous fiez pas trop aux classements, il y a de la stratégie aussi à prendre en compte : pour la 28 de Norev - Yokohama, Patrick L. refuse d'aller vite car ça abime trop les pneus ; la 46 des Baby Vroom préfère partir un peu plus loin sur la grille, rapport à la motivation... Comme en SuperT c'est du sérieux, pas de tirage au sort. C'est plus prudent de toute façon : imaginez JdC en première ligne...

Les SuperT étant encore petites, nous partons pour une course de 6 heures.

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Les voitures se présentent sur la grille sous... le soleil !
Le safety car s'élance sur la piste, suivi par la meute sous... le soleil !
Départ parfait.
Sans heurt.
Alain F. et sa 911 virent en tête.
La 71 et la 66 sont collées aux gommes.
Le rythme est assez élevé.
Certains ne tiendront pas.
Pas longtemps.
Pas très longtemps du tout.
Du tout du tout...

Au deuxième tour la 666 rentre au stand avec un capot violemment arraché. On interroge le pilote, dont nous tairons le nom afin d'éviter sur lui railleries et quolibets, afin de savoir de quelle agression il a été victime. JdC nous répond : "Ils freinent beaucoup plus tôt les autres à Adélaïde ! Moi j'étais chaud..." Ça commence bien...

La 66 de Baticonfort aux mains des Julien est en tête maintenant. Nous sommes à plus d'une heure de course. Dix voitures dans le même tour les talonnent. Quelques Funcupiens sont venus assister au spectacle et manger un peu de foie gras, de magret, de vendanges tardives... C'est le meilleur de la course. Pendant ce temps là, la lutte continue.

La 71 de DNS est victime d'une sortie de piste et casse son moteur dans le bac. Elle laisse le champ libre à la 66... mais pour une courte durée. La 66 rentre après un accrochage. L'identité du pilote au volant lors de cet accrochage est un secret mieux gardé que la recette du Coca-Cola. Pendant ce temps là, comme la lutte continue, des petits malins en profitent. La 999 de TFE prend les commandes après seulement deux heures, devant les Baby Vroom et la 911 qui remonte après ses ratatouillis.

En embuscade, se faufilent la 1 de VIP, la 70 et la 164 de Delorme Competition.

Il ne faut pas que la 70 fasse un bon résultat sinon Mathieu V. va devenir insupportable... Petit correctif de Thierry P. : il l'est déjà depuis longtemps ! Pas grave alors.

L'ambiance dans le paddock est décontractée.

Un peu moins chez certains pilotes qui récupèrent la voiture trop bien placée... du coup ils ont de la pression de la part de leurs partenaires. C'est un peu le cas de notre ami jamaïcain torturé moralement par ce canadien peu scrupuleux alors qu'il a fait un premier relais digne d'une enclume au 100 mètres papillon. Ce qui devait arriver arriva, les économes gestionnaires de la 70 prennent la tête de la course, devant la 46 et la 999.

La 72 de RKM fait son bonhomme de chemin, et la 69 commence à se réveiller. Moustache et la 917 de Orhès sont réguliers dans l'effort, ce qui est sa réputation rue Montfaucon et dans les rues adjacentes. Ils sont 8ème. Il est une chose absolument certaine : il est aussi long et pénible de rédiger quelque chose d'intéressant en SuperT 2L qu'en Fun Cup.
Mais les pilotes de SuperT sont concentrement, et applicationnement !!!
Donc moins drôles forcement pendant la course.

Que vous dire durant six heures ?
Que les pilotes prennent du plaisir comme aux plus grandes heures de la Saint Valentin.
Que l'ensemble des personnes les regardant évoluer, parfois comme des grosses otaries bourrées à la bière, souhaiteraient être à leur place !!!

Que le sourire de ces pilotes, au sortir de la voiture, est plus proche de celui de Lova Moor que de la Joconde. Certains dont les enfants roulent, le vive par procuration avec une émotion à peine contenue. Un véritable moment de partage, complément désormais indispensable de la Fun Cup, la SuperT 2L Mitjet fait partie intégrante de la famille... et c'est beau. Thibault remet nous une bière que l'on termine ce compte-rendu !

La 70 mène la danse. On entend Mathieu V. hurler dans les paddock. Le rythme est régulier et soutenu. La pluie toujours absente. Le soleil parfois présent. Et les charolaises heureuses.

La 46 et la 999 se calent. La 72 aussi. La 164 aussi. La 69 aussi. La fin de course approche. Problème pour la 70 : ils n'ont fait que 7 arrêts de 5 minutes sur les 8 obligatoires...

Cet arrêt supplémentaire profite à la 46 qui s'empare de la plus haute marche devant la 999, mais les laisse sur la troisième place. Ouf !

 

Podium Supertourisme 2L Mitjet - Jerez 2013PODIUM
SUPERTOURISME
2L MITJET

1 - 46 - BABY VROOM
2 - 999 - TFE
3 - 70 - E-RACE

Très belle course, sous un soleil quasi divin.
Les prières ont déjà été dites pour le Castellet.

Nos souffrances, loin de celles du jeune Werther, furent davantage physiques et par conséquent la conclusion de ce week-end en est forcément différente... à l'unanimité :

c'était trop bien, mais bordel quand est-ce qu'il fait beau et chaud ?!?
(version belge : c'était trop bien, mais bordel quand est-ce qu'il fait chaud et beau ?!?)

 

 

 

 

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