Les 2 x 4h de Dijon - 12 et 13 avril 2014 - COMPTE RENDU
Comment reconnaître un beau week-end ?
Comment le définir ?
Quels en sont les ingrédients ?
Prenez un beau circuit, pas trop compliqué pour donner l'illusion.
Plantez un peu de vignes autour.
Ajoutez 51 Fun Cup rutilantes, 21 Mitjet 2L étincellantes, des pilotes chevronnés ... (les chevrons sont des pièces de bois équarries soutenues par des pannes, et qui supportent des liteaux, lambourdes ou voliges), un ciel d'un bleu azuré, avec au milieu ce petit truc jaune qu'ils n'avaient pas vu, là-bas, depuis le mariage de Philippe Le Hardi avec Marguerite de Flandre en 1363 (c'est bien simple : on se serait cru en Jamaïque !), un Pascal A. sans éclat de voix, et des pilotes chevronnés (en héraldique, le chevron est une pièce en forme de V renversé, elle sert également pour symboliser sous forme de galons certains grades militaires). C'est pourtant pas compliqué (sauf pour le Pascal A.) ! Bercé, voire légèrement rôti, durant deux jours par le soleil de la Bourgogne. Pouvoir magique de cet astre. Et dire que certains ne croient pas à la luminothérapie...
Pour bien démarrer ce deuxième meeting, des essais qualifs étaient programmés dès le vendredi pour les Mitjets. Envie pressante de rouler. Grands sourires sur tous les visages, le pays des gens heureux. Hugues Aufray en aurait fait une chanson. Impatients de découvrir le comportement de la 2L sur ce tracé rapide, qui se prête parfaitement aux pilotes chevronnés (les chevrons sont des os de la queue de certains dinosaures et mammifères).
Le DNS Racing, bien décidé à oublier ce week-end manceau, affiche une volonté certaine de l'emporter. La 71 pointe en pole. La 66 de Baticonfort est deuxième à un dixième de seconde. Pascal A. sourit toujours (on dirait le Joker). Polo n'est pas encore arrivé.
La 93 de Bullfight se fige à 4 millième de seconde de la 66. C'est encore trop. La 70 d'E-Race est à égalité parfaite de la 93. Ex-aequo : 1'31''779. C'est sûr, le crocodile va nous saouler tout le week-end. La lutte s'annonce acharnée pour grimper sur la plus haute marche.
La pelouse est tondue.
Les canapés sont déjà remplis.
Retrouvailles autour d'un Perrier houblon bien venu.
On s'était pas vu depuis deux semaines... mais c'est déjà trop.
Les P'tits Pinceaux arrivent. Le gros rouleau est en forme. Briefing Mitjet.
La ponctualité étant la politesse des rois, personne n'est à l'heure. La morale de ce briefing : ne donnez jamais la parole à des pilotes ! Pour le pilote, réfléchir c'est déjà désobéir ! On se dépêche tant bien que mal d'en finir puis retour d'urgence à la pelouse...
Le soleil décline. Toujours pas de Polo.
Dijon s'étant doté de nombreux chefs de bonne qualité, les participants s'éparpillent pour émoustiller leurs papilles.
La journée de samedi étant chargée, comme certains pilotes le vendredi, l'ensemble des protagonistes retrouvent leurs paillasses, la panse largement farcie. Qu'il est bon de ripailler !!!
Étonnamment samedi matin, certains dont nous tairons les noms, secret professionnel oblige, souffrent d'un décalage horaire. Jetlag. Arythmie circadienne jamaïcaine. Quelques feuilles de menthe sur l'épaule viennent trahir les plus faibles. Franco L. sent encore le mojito. Jean-Pierre M. se serait-il promené à nouveau nu dans les couloirs de l'hôtel ?
Pink pants ?
Personne n'a vu Polo ?
Voile pudique.
Le samedi matin le soleil se lève.
La température n'est pas encore digne de ce nom. On démarre fort avec la première course de Mitjet 2L.
L'organisation se joint à la souffrance de l'ensemble des pilotes : les horaires relèvent de la pire des tortures pratiquées sous Pol Pot (célèbre démocrate cambodgien, passé maitre dans l'art de la sélection). Ces petites parenthèses culturelles ont pour but d'enrichir la connaissance approximative de quelques amis dont les mains n'ont pas vu de livre depuis qu'ils marchent sans donner la main. Du Puy-en-Velay, de Charente ou d'ailleurs.
Bref la mise en grille s'effectue de très bonne heure.
Dans le calme.
La tension est palpable chez certains.
D'autres sont plus proches du poulpe mort si vous les palpez...
Le briefing sévère de la veille, mêlé au rhum, a dû faire son effet durant la nuit : départ sans encombre. Rythme élevé.
Certains vont avoir du mal à suivre...
Certains ne suivent pas.
Deux heures de course.
Mathieu V. est dans le rythme de la 71 qui caracole en tête.
Les boucles s'enchainent.
Les valons tremblent.
Personne ne lâche.
Gérald R. est dans la course. Performer (merci de le prononcer avec l'accent de Ronald Reagan dans "La Piste de Santa Fé") ! Pour sa première course de Mitjet 2L.
Au bout d'une heure, ils sont encore 7 dans le même tour, et 8 à un tour. La 71 toujours en tête devant la 70 (il va être infernal), la 911 de SPI, la 66, la 42 de MT Racing Segway 1, la 93 et la 64 de VIP Challenge. La 46 des Baby Vroom freine tard... un peu trop !
Les Fun Cupiens arrivent doucement. Surtout les pinceaux. Les Tartouilles sont déjà chauds bouillants. Le drapeau à damier flotte au dessus de la 71 s'adjugeant la première des deux courses. La 70 n'a pu contenir les assauts de la 911, et termine troisième. Oulala... La 66 est quatrième suivie de la 93. Les tenant du titre, la 46, finissent 6ème à un tour.
On révise les freins. Ou plutôt le pied qui appuie sur les freins....
50% des Kubik sont arrivés, Lionel préférant lire le compte-rendu seulement.
Quelqu'un a vu Polo ?
Les Fun chauffent ce samedi.
Le soleil aussi. Claude François aurait pu en faire une chanson...
Petit tour en essais libres pour se défouler la gomme. Jérôme D.C. débordant d'une émotion non contenue, éprouve de grandes difficultés à en faire une phrase non seulement intelligible, mais surtout compréhensible même dans un français approximatif. Les pEUneus... y'a un problème ! Stress et discussions autour des réglages pour les nouveaux pneus de BF Goodrich : t'en mets, toi, de l'air ? t'as durci ou pas ? De l'avant ou de l'arrière ? Tabatha en aurait fait un bon film...
Pascal A. est discret. Il doit être malade !?!
Les petits nouveaux venus ont largment l'impression de débarquer dans une grande famille... Et comme dans toute famille, il y a le tonton qui fait les mauvaises blagues au mariage (Nestor), et il y a les histoires de famille. Mais c'est comme ça que c'est bon !
En voiture donc pour 2 heures d'essais just for fun. De nombreux pilotes, bercés d'espoirs, réalisent immédiatement qu'ils ne gagneront pas la course. D'autres plus naïfs y croient encore. Beauté du sport.
La 206 pointe en tête devant la 199 du Groupe Lemoine et la 135 de Don't Touch The Eagle Driver's Ass.
Olivier P. en grande forme place la 60 de COFIGEX, excellent cabinet d'experts comptables et de commissaires aux comptes à la notoriété établie, à la 13ème place devant la 9 des Frères Pétards. Aux dires de ce dernier : "Si Julien M. pesait le même poids que moi, il serait loin derrière ! C'est injuste, il faut établir un prorata pondéral pour les pilotes proportionnel à la variation du taux de l'index initial calculé objectivement sur le quotient de l'énergie cinétique." Certes.
Après cette entorse en l'hémisphère gauche de Vincent R., intéressons nous à quelques résultats épars : la 96 est devant la 140. M.O.P. devant J.D.C.
Le soleil nous gâte, nous avons droit aux mollets de l'hygiéniste de la 60.
Courte pause victuailles.
Puis mise en grille pour la deuxième course des Mitjet 2L, sur la base d'une grille inversée par moitié de l'ordre d'arrivée de la course précédente. C'est pourtant facile à comprendre !
Nifluril sur le front pour certains.
Tour de lancement derrière le safety car.
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La 72 de RKM tient la pole, avec VV aux commandes. A ses côtés la 999 de TFE avec un Clément D. étonnamment sage.
La 64 de VIP et la 42 de MT Racing Segway 1 en deuxième ligne. Les rapides étant placés à l'arrière, merci de bien contrôler vos rétros... ça va venir vite !!!
Le départ se fait en douceur, chacun contrôlant au mieux, ou au moins pire, sa monture.
Relativement rapidement les leaders changent cédant à la pression qui ne venait pas de la tireuse.
La 71 s'empare du commandement devant la 911, la 72 et la 42.
La 46 rentre au stand après une perte d'huile.
Pendant que l'écart se creuse, un dispositif de recherche se met en place, intitulé : lokking for Polo.
Ils continuent à rouler ainsi pendant plusieurs dizaines de minutes et à la fin le directeur de course agite en tout sens mais dans un mouvent parfaitement chorégraphié, tel le pêcheur à la mouche dans le clair obscur du petit matin, sublimé par l'excellent Robert R. à la caméra, un drapeau tout noir parée de carrés blancs, qui forment un damier.
La 71 l'emporte à nouveau sur la 911 après une lutte de haute volée. La 42, 72 et la 93 complètent ce quinté dans le même tour.
PODIUM COURSE 1 MITJET
2L
1 - 71 - DNS RACING 2 - 911 - SPI 3 - 70 - E-RACE
PODIUM COURSE 2 MITJET
2L
1 - 71 - DNS RACING 2 - 911 - SPI 3 - 42 - MT RACING - SEGWAY
Les Fun Cupiens émerveillés par ce spectacle rare, sautent immédiatement à bord pour une séance qualif qui ne sert à rien. Les nouveaux s'étonnent... des essais qui ne servent à rien ? C'est rien que pour le Fun !!! Nez en moins, les prétentions des prétendants se font jour alors que la nuit approche.
La 206 veut gagner. Ils l'annoncent clairement, et c'est d'ailleurs pour cela qu'ils ont pris Pascal A. dans leurs rangs. La 135 voudrait bien elle aussi, si on ne la tamponnait pas. La 199 ne dirait pas non. La 164 de Delorme Compétition est d'accord. Tandis que la 60 ne veut pas gagner. Et c'est sport de laisser sa place ! Un bien beau geste ! La 184 des McDo voudrait bien mais ce sont les autres qui ne veulent pas...
La 219 de TFE est 24ème. Derrière les vitres teintées, on essaye désespérément d'y deviner Polo... en vain !
Wanted !
Reward !
Les filles des Sexy Vroum mettent la fessée à ces messieurs de la 7 Salini SKR et de la 37 du Groupe Cesa.
On soupçonne quelques uns d'aimer ça...
Là-dessus nous effectuons le tirage au sort de la grille de départ... à la grande surprise des novices en Fun de la 95 des Jobar Team : "Ah bon y a un tirage au sort de la grille ? C'est marrant comme concept ! Et alors on est combien ? Hein ? Dernier ! Ah ben m... alors !"
Retour à la pelouse... malheureusement, au grand damn des cervalobélophiles, qui sont comme chacun sait une sous catégorie des tégestophiles, nous n'avons pas de sous-bocks... on a pas le temps de poser les verres !
Entre deux bocks, petite dégustation à base de bulles en provenance de Reims par Rothschild. Mathusalem blanc de blanc ! Un truc de fous !
A table ! Car ensuite la route est longue de Dijon jusqu'en... Jamaïque !!!
Grand chelem pour les uns, et absence coupable pour les autres.
Message à caractère informatif : Olivier P. cherche une nouvelle équipe (Kubik s'abstenir), plus jeune, plus dynamique, plus festive que son hygiéniste à vélo hortopédique, et son basque défraichi (les propos rapportés ici sont tirés de la bouche d'un commissaire aux comptes à la notoriété établie et n'engagent que lui, dégageant de facto votre humble serviteur de toute responsabilité, si ce n'est celle d'en faire l'écho... et en même temps quand un corse vous menace pour vous obliger à écrire vous écrivez !).
Des affiches sont placardées à la rhumerie à l'effigie de Polo.
Missing !
Et le dimanche matin...
Réveil matinal une fois encore pour cette deuxième course de Fun Cup de la saison.
Deux courses de 4 heures, distinctes.
La chance avait gâté la 9 des Frères Pétards qui du coup sont allés se coucher tôt pour être en forme (Il n'était que 21 heure à Kingston). Dans leur grande solidarité, ils ont alors désigné Jean-Christophe A. pour le départ en pole.
"J'suis pas nerveux ! Non non nikel détendu ! Bon... On y va ? Faut y aller là ? Non ! J'y vais quand même ! Hein ? Mais non puisque je vous dis que je suis pas nerveux !!! Et derrière moi, y'a qui ? Nan mais c'est pour savoir !" Parti pole, rendu 5ème. Propre.
A ses côtés la 201 d'Orhès C2C (toujours aucun lien), puis la 196 d'Orhès EMC (aucun lien non plus), la 140 de Spebi (mais ça c'était avant le drame), la 191 de Spebi 2 (les plus rapides), la 199... au suivant !
Y avait pas une chanson de Jacques comme ça ?
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Le départ, lancé comme de coutume, s'est parfaitement déroulé. Le briefing de la veille d'excellente qualité, comprenez sans laisser la possibilité aux pilotes d'intervenir, a porté ses fruits (ne rêvez pas, il n'a porté qu'une partie de ses fruits...).
Au bout d'une heure, les prétendants ont repris les commandes libérant les hasardeux d'une pression qui ne sortait pas de la pompe (redite).
La 206 s'installe en tête devant la 164 et la 199. Dans le même tour on retrouve la 83 des V-ri-One, la 911, la 140 (toujours là), la 216 de PVI WRT, la 163 de Defi BMW, la 118 de L'Equipe, la 135 et la 193 des Tetris Racine Kubik.
Il n'est pas loin de 11h quand Jérôme D.C. fait son apparition, aussi brillant que l'astre solaire, mais moins matinal.
Lui au moins il est réapparu, à la différence de Polo.
La matinée donc se passe. Nous regardons avec grande attention et passion, dérision et autres trucs en sion (ou tion), comme abnégation plutôt que délectation. Vincent ? Encore du Nifluril ?
Jusqu'au 39ème tour...
Se sentant pousser des ailes (quand je vous dis que le Red Bull fait des ravages !) Vincent R. (c'est son week-end) le Léopard blanc du Puy en Velu, espèce pourtant en voie de disparition et donc protégée par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature dont le siège est à Gland (ça ne s'invente pas ça Monsieur !), surfant sur l'asphalte brulant de Pouas... En plein appui ! Sans défense aucune ! Le Léopard blanc est percuté par un inconscient. Il ne pouvait que l'être. Pas percuté ! Inconscient !
La 140 était cinquième avant ce drame ; Jean-Pierre R. s'échauffait déjà les ischios jambiers pour monter sur le podium, exercice dont il a largement perdu l'habitude depuis que Vincent R. a rejoint l'équipe, et que Pascal R. s'adonne à des pratiques coupables avec Dany B., pratiques sur lesquels nous ne pouvons nous étendre ici faute de devoir en restreindre l'accès. "Quel con !" s'exclame Jean Pierre R. en voyant la voiture arriver. "Vous n'y êtes pour rien Vincent" s'exclame Jean-Pierre R. face à Vincent R.
Vincent R. a la mine déconfite, coupable, désolé, mais coupable. "Vous passerez à la comptabilité lundi..."
Ah qu'il a perdu de sa superbe le Léopard ! Il perd ses poils ! Pascal R. quand il a pourri la voiture à Nogaro c'était pour rentrer dans Elodie Gossuin (mais ça c'était avant...). Le Pascal R. en question rit sous cape. Mais il n'a pas de cape. Même si des fois il laisse ses nouilles dessus.
La 140 de Spebi est out !
Bref revenons à nos mammifères domestiques herbivores de la famille des bovidés, de la sous famille des Caprinés et du genre Ovis.
Malgré la solidarité des autres équipes, la course bat son plein.
Les voitures roulent, roulent, roulent... (c'était pendant le casse-croute)
Au bout de trois heures, la 83 dispose du commandement, devant la 206 et la 199 et la 216, et la 164. La 9 est dans les 10, et la 60 est dans le 20.
Poloooooo ???
Après, ça roule encore, et ça continue... Même si ce n'est pas que le début, Francis en aurait fait une chanson.
ça continue...
ça continue...
Et puis là, safety car ! Qui tourne, qui tourne, qui tourne... Il ne reste plus qu'un tour...
Le safety car rentre au stand. On relâche la meute pour un ultime tour. Le suspense est à son comble : 5 voitures étant dans le même tour, écarts gommés par le safety, il faut tout donner ! Les 3 leaders sont ensemble derrière le safety.
Final à l'arraché pour la 206 qui l'emporte sur la 199 à 2,434 secondes et la 164 0,135 seconde derrière.
Message personnel à caractère informatif à la demande expresse de Jérôme D.C. : les Frères Pétards sont devant la Tetris Kubik.
Quel final !
Retour aux stands.
blablabla...
Remise en grille et on y retourne pour 4h sous un soleil de plomb.
On attend le départ, sanglé dans les voitures. En combinaison. Cagoule. Gants...
Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur... Zebda en aurait fait une chanson.
Sale temps pour les gros.
Et ils sont quelques-uns...
Heureux les anosmiques.
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Départ lancé en grille inversée par rapport aux essais pour cette seconde course de la journée.
La 135 en pole avec la 165 de PHD Racing, la 216 de PVI, la 193...
Le safety rentre aux stands et libère la meute. Hormis la 118 de L'Equipe dont un des membres réalise l'une des plus belle figure de sa carrière, et qui par bonheur réussi à n'être touché par personne, pour les autres le départ se déroule plutôt bien.
La 140 est en panne, gardant quelques vestiges de sa rencontre fortuite du matin. Membres de la société Spebi qui lisez ces lignes, chère Sadia : sachez que Vincent R. est victime d'une circonstance malheureuse (un peu comme Jérôme D.C. & Jérôme L. coincés à la Jamaïque, incapable d'en ressortir, à l'insu de leur plein gré !!!) dont il ne faut pas se moquer.
La course bat son plein (c'est nul comme expression...).
La logorrhée que vous subissez depuis déjà trop longtemps, qui au surplus nuit fortement à votre productivité (que vous soyez au travail ou avec votre conjoint), est sur le point de s'achever pour votre plus grand plaisir... Nous en sommes à trois heures de course (le temps s'accélère, il fait super beau et l'idée d'un petit apéritif en terrasse est en train de germer dans notre petit esprit étroit et confiné : à mort le compte-rendu !) et une lutte fratricide, alors qu'il n'y a aucun lien de parenté, s'est installée entre la 206 et la 199. Cette dernière n'a que 8 secondes d'avance. Le safety car n'est pas sorti de l'après midi. Ces deux ont distancé le reste du troupeau.
Derrière, la 83, la 216, la 135 et la 193 sont à la lutte greco romaine nue.
Les sourires sont sur toutes les lèvres. Quel week-end !
Polo ? C'est toi ?
Les adversaires sur la piste se retrouvent, amis, autour des bulles houblonnées, convivialité de mise et de rigueur.
Le directeur de course pointe son doigt haut dans le ciel (l'index !). Cette pratique signifie que nous entrons dans le dernier tour.
La 199 dispose de moins de 2 secondes d'avance sur la 206. En gros elle est dans son c...
Depuis trois tours déjà il refait son retard. La pression est lourde sur la 199.
Nous les perdons alors de vue, disparaissant dans les méandres vallonnés et les collines sinueuses du circuit de Dijon.
C'est l'apothéose.
Nos regards se fixent sur l'horizon. La crête de Pouas. Asphalte alors brulant, dont la chaleur qui s'en dégage trouble la vision. Le toit apparait comme au ralentit. Puis lentement le pare brise émerge de cette brume caniculaire. La tension est palpable. L'ensemble du paddock retient son souffle... Il règne un silence religieux (cette expression est toujours valable bien que le pape François ait demandé pardon pour les dommages causés, cachés, que l'in-action n'a fait qu'encourager...). Le début d'un capot. P... c'est toujours pas identifiable ! Quelques mètres encore. Encore un peu. Trois fois rien. Un chouillas...
Et c'est la 206 qui a pris le meilleur sur la 199, pour 0,146 seconde à l'arrivée.
La 83 de VV, Riri et Ououane est troisième. La 216 termine quatrième.
M.O.P., le Pascal A. de la 193, et ses compères terminent 5ème.
Les Eagles sont à la 6ème place, les Tartouilles de la 96 devant les Frères Tarpés (qui ont à nouveau remporté largement la première place au classement relatif ; classement qui comprend les performances sur la piste mesurées au regard des autres performances recensées sur les banquettes de moleskines de la Jam... Noir Désir aurait pu...).
Belles performances collectives de l'ensemble des participants, et quelle ambiance !
Pour ceux qui n'ont pas lu l'ensemble voici un rapide résumé :
c'était trop bien vivement le Val de Vienne qu'on se fasse en plus un BARBEUC Géant.
Les absents, peu nombreux, auront tort de toute façon !
Un fond privé de réhabilitation de Polo l'ormeau vient d'être créé durant la rédaction de ces quelques lignes.
Alors si vous aussi vous voulez retrouver notre Polo, écrivez-nous et surtout envoyez vos dons !
Pour Jean-Pierre M. (notamment), la logorrhée recouvre par extension un langage verbeux et peu compréhensible qui couvre des banalités, des incohérences ou contrevérités, ou un manque d'argumentation claire. En gros c'est un compte-rendu de FRC !