Les 10h (3+7) du Val de Vienne - 31 mai et 1er juin 2014 - COMPTE RENDU
Un week-end à la campagne
Un week-end au soleil
Un week-end en Fun Racing Cars
Un bon week-end quoi !
Nous avions rendez-vous dès le vendredi matin pour les meilleurs sur le verdoyant circuit du Val de Vienne.
40 Fun Cup et 19 Mitjet 2L pour cette course supplémentaire de cette saison.
Même le célèbre Jérôme D. C. avait fait le déplacement depuis Lisboa. Lui l'allergique aux foins de toute provenance ou presque. Lui l'allergique aux relents bovins. Lui, le célèbre "fashion man" de la rive gauche parisienne, avait finalement et contre toute attente fini par céder aux joies de la campagne.
Retour à la terre. Pour perfectionner les performances approximatives de certains, nous avions prévu un maximum de roulage ce vendredi-là. Les boucles se sont enchainées magistralement sur l'ensemble de cette journée ensoleillée. A partir de 16 heures débutaient les essais qualificatifs de Mitjet 2L. L'organisation avait prévu 2 heures d'essais. Les cieux un peu moins... Une averse de belle taille mis fin à cette séance et par la même occasion au barbecue géant qui termina en mini plancha... sic ! Du coup la 71 DNS Racing s'empare de la pole devant la 911 de SPI et la 999 de TFE. Pour la soirée c'est la 69 du Jejetho Racing qui s'empare du titre haut la main avec les Je & Je des grands soirs.
Le samedi matin le soleil se lève et c'est beau. La campagne s'éveille lentement. Quelques oiseaux de nuit sont en décalage horaire. Pour certains les vibrations intracrâniennes sont assez similaires aux vibrations gigantesques des vibreurs du circuit du Val de Vienne. Seule l'origine diffère. L'entrée en matière est néanmoins brutale car nous commençons immédiatement par la première course de Mitjet 2L.
Les bêtes entrent dans la prairie. En ordre. Viennent se ranger à la lisière du champ en attendant le signal du palefrenier pour s'élancer. Les naseaux dilatés par la tension nerveuse. L'écume aux bords des lèvres. Les sabots raclent le sol impatients. Le drapeau vert s'agite. Et là dans un tumulte assourdissant le troupeau s'élance aveuglé par la rage. Mais ça passe.
La 71 tête baissée fait de son mieux pour résister aux coups de boutoir de la 911. L'animal est rude. Certaines bêtes ont des soubresauts étranges. Limite épileptiques. Quelques unes, dans des élans mal contrôlées, viennent percuter les clôtures. Certaines restent coincées dans ces dernières. Des cowboys locaux sont donc missionnés pour les en extraire en pestant, jurant contre ces animaux mal dressés, voire pas dressés...
Nous pensons immédiatement aux appellations d'origine ibérique. Les contrôles étant moins fréquents dans ces pays éloignés, certains croisements seraient contre nature, et surtout l'utilisation de substances illicites en augmente fortement leur poids, mais provoquant de nombreuses lésions neuronales. Ceci expliquant parfois cela. Mais revenons à nos moutons.
Après ces quelques ruades, estocades et grandes foulées, l'ensemble se tient. La 71 reprend le commandement mais ils sont nombreux à sa poursuite. Elle tiendra bon jusqu'au bout. La 911 et la 66 de Baticonfort juste à ses trousses.
Elles sont sept à terminer dans le même tour.
A peine les premières ont rejoint la stabulation qu'un nouveau troupeau se présente pour la session d'essais libres de Fun Cup. Les contours des qualifications se profilent sous le soleil de la Vienne. Le lapin de la 199 du Groupe Lemoine est décidé comme toujours à brouter tout le pré. Chacun produit son effort à sa mesure. D'où la diversité des résultats.
L'enchainement se fait immédiatement sur les essais qualificatifs.
Comme dopés par la testostérone, les performances de nos animaux s'améliorent, et les véritables prétendants prétendent parfois de façon prétentieuse. La 199 en tête, la 206 de Baticonfort en deux, et la 202 Orhès Bermax en trois. La 140 de Spebi, profitant de l'absence de la bête du Puy sur la voiture, est quatrième. Jean-Pierre R. n'a pu être de la fête lui non plus : un blocage, suite à un mouvement sur lequel nous ne pouvons revenir ici de peur que certains enfants de moins de 25 ans ne se prennent à lire ces horreurs, juste au dessus du scrutum, l'a contraint à ne pas venir. Nous ne répèterons pas ici les termes proférés par l'ensemble de l'équipage afin de ne pas semer dans cette meute une zizanie inutile mais qui aurait été largement méritée.
La 219 de TFE est sixième. Pas très intéressant me direz vous, sauf si vous êtes de la même famille. Erreur. Grossière erreur. Nous avions poussé un cri d'alerte lors du précédent compte-rendu, sorte d'avis de recherche. Et nous avions bien fait, preuve en est : on a retrouvé Polo (photo à l'appui) !!! Le grand Polo était de retour, profitant d'une relaxe conjugale. Toutefois afin de laisser quelques frontières, et d'éviter d'éventuels débordements ... Polo a dû venir avec son fils le plus jeune !
La 135 des Eagle Driver est 7, Dominique P. voulant montrer aux jeunes comment ça marche, et qui c'est qui va vite dans la famille ? Hein ? Les Frères Pétards sont encore un peu mouillés de la veille. La 193 ne comptait qu'une moitié de KUBIK, la première nous a-t-on demandé de préciser, le BIK étant parti envahir le pays d'origine de Jérôme D.C. Le BIK cherche un nouvel exil fiscal après avoir réussi à vendre un fauteuil de bureau à Olivier P. La 71 du S Team Zosh est 17ème.
Certains de ses membres ont déploré ne pas figurer dans les lignes du compte-rendu. Il est bien évident que pour apparaitre, il ne faut pas briller sur la piste mais avoir quelques casseroles : par exemple si vous êtes banquiers ou assureurs il est certain qu'on parlera de vous. En mal évidemment ! Si vous êtes capable de rivaliser avec un hippopotame (ils possèdent une grosse tête et une bouche large qui peut s'ouvrir jusqu'à 180 degrés, soit 20 de moins que Pascal A.) tellement vous l'ouvrez, comme Jérôme D.C., Olivier P. et leur maître à tous précédemment cité dans la parenthèse... alors évidemment que l'on parle de vous. En revanche si vous êtes un gars sympa comme Benoît B. qui ne fait pas de bruit, toujours content et heureux d'être là ... alors on ne pourra point railler, et c'est bien dommage, car il est bon de railler parfois car cela peut déclencher un rire. Et le rire est le propre de l'homme ! Et Rabelais s'y connaissait. Quelle bouille ce François ! Et le rire est bon pour la santé : une minute de rire équivaut à 45 minutes de relaxation. CQFD (acronyme ou sigle ?)
Du coup nous enchaînons sur la course 2 de Mitjet 2L.
La grille de départ est inversée, la 70 se retrouve en pole avec la 99 à ses côtés. Juste derrière la 69 et la 93 de Bullfight... Les esprits de nos amis sont largement échauffés par la chaleur ambiante, le déjeuner sur l'herbe et sur l'estomac. Du coup les réflexes sont moins vifs. Du coup... Les choses deviennent alors davantage compliquées : malgré un briefing musclé largement noyé peu de temps après par des substances aux degrés élevés, quelques pilotes ont jeté le trouble dans ce beau départ, ruinant la course de certains.
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Et c'est à ce moment que les choses deviennent cocasses, car ce sont ces mêmes fauteurs de troubles qui viennent malgré des images parlantes, malgré des vitesses excessives, malgré une tentative de passage là où de toute façon, ça ne passe pas !
Mais ce n'est pas de leur faute ! Ils étaient au bon endroit... tellement bon que du coup cela provoque un accident et empêche les autres de rouler... mais tout cela est normal et bien ! Ahhh, la bonne foi du pilote sous le soleil du printemps... Justifier l'injustifiable. Comme disait Pépin... Du coup la 70 d'E-Race et la 66 de Baticonfort sont out, mais repartent. Rapidement la 46 et la 911 prennent les commandent alors que les autres les perdent. On visite les vibreurs. On visite les bacs. On utilise tout le circuit. Mais vraiment TOUT le circuit. La 999 TFE et la 42 de MT Racing sont dans le coup. Les tours s'enchainent.
Drapeau à damier sur la 911 de SPI, puis la 46 des Baby Vroum qui retrouvent le chemin perdu du podium, et la 999.
Vroum !!!
Dans un calme olympien, les Fun Cup s'alignent pour le départ pour cette première course de trois heures.
Tirage au sort favorable pour la 83 et la 911, le tout réalisé par une main innocente et en public. La 219 de TFE est en deuxième ligne mais troisième, avec la 135 qui est en deuxième mais quatrième. Puis les autres sont bien tous là.
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Le départ est donné dans le calme. Mais attardons nous quelques instants sur cette nature délicate et délicieuse. Verdoyante certes. Vallonnée parfois. Luxuriante toujours.
Ceci nous rappellerai presque les jardins du palais royal d'Aranjuez construit pour Philippe II d'Espagne. Joaquin Rodrigo en fit cinq concertos pour guitare dont le plus célèbre est le premier, dénommé le Concerto d'Aranjuez, en 1938. Cette oeuvre capture selon lui "les fragances des magnolias, le chant des oiseaux et le ruissellemnt des fontaines".
Il existe de nombreuses interprétations du Concerto, notamment l'une magnifique par Miles Davis arrangée par l'immense Gil Evans. Miles Davis racontait que « That melody is so strong that the softer you play it, the stronger it gets, and the stronger you play it, the weaker it gets ». En 1991, le guitariste espagnol de flamenco, Paco de Lucia (trop tôt disparu), a donné sa propre interprétation en privilégiant le rythme plutôt que le ton de la guitare classique. Joaquin Rodrigo en fut ravi, déclarant que personne n'avait joué sa composition d'une manière si brillante. Le mariage de la musique avec la nature. Un circuit. Quelques Mitjet 2L. Quelques Fun Cup... et c'est le bonheur !
Donc la course est donnée.
La 206 part avec, à ses trousses, une horde sauvage : la 140, la 96 des Tartouilles Krolues, la 199, la 24... et même la 9 des Frangins. Au bout d'une heure, ils sont encore 19 dans le même tour de tête. Les changements de pilotes entrainent nécessairement des changement de classement chez certains, ceci redistribuant les cartes. Ce tracé, très technique, entraine quelques (doux euphémisme) sorties de piste qui nécessitent parfois l'intervention du safety car, arrangeant bien certains par la même occasion.
Comme il est l'heure d'aller déjeuner, et que nous sommes déjà mardi, nous jeterons un voile pudique sur le déroulement, rien de notable ceci étant dit sinon le grand plaisir des protagonistes. Au final c'est donc la 206 qui l'emporte, devant la 199 et la 163 de Défi BMW. La 216 de PVI échoue à une marche prêt. Salut Patrick !
Belle performance de la 96 qui se sont promis de chauffer les oreilles de Jean-Pierre R. mais surtout de Vincent R. La 193 se débrouille fort bien, avec une voiture plutôt bien réglée, me dit-on dans l'oreillette, et termine 6 juste devant la 71. La 301 d'E-Race 2 est 8ème alors qu'ils n'avaient pas bien dormi. La plus grosse surprise est sans doute pour la 60 de Cofigex qui termine 10ème et ceci grâce à l'excellente forme d'un Olivier P. tout sourire et au coup de volant fin et délicat. La 140 termine 21ème car c'est Dany qui est au mur et du coup Pascal R. en est perturbé. Il faudra y remédier.
Podiums MITJET 2L
PODIUM COURSE 1 MITJET
2L
1 - 71 - DNS RACING 2 - 911 - SPI 3 - 66 - BATICONFORT
PODIUM COURSE 2 MITJET
2L
1 - 911 - SPI 2 - 46 - BABY VROOM 3 - 999 - TFE
Hop ! Apéro pour tout le monde et à table.
Pour la soirée, ils étaient nombreux devant la télévision à regarder d'autres animaux s'ébattre sur le pré, avec tout de même un petit ballon au cas où. Tous sont galvanisés par la brutalité qui se dégage du spectacle. Le sang. La sueur. Les muscles saillants de ces athlètes posant en tenue d'Ève pour des calendriers. Ils auraient pu être élèves de Platon...
Du coup quasi personne pour ouïr le chant joli de David de Nardi & Band : concert privé exceptionnel avec des musiciens en grande forme. Parmi les aficionados d'aucuns écoutent religieusement tel le mini Grimlins, Les F2R's Boys, Benoît B... Quant aux autres, ce sont de véritables John Travolta en herbe (pas jeunes pousses, mais plutôt jamaïque) dont les célèbres Hervé T. et Antoine E.
Et le dimanche matin ...
Le soleil se lève à nouveau sur la campagne qui s'éveille péniblement. Tout le monde quitte son écurie pour rejoindre le circuit (c'est d'ailleurs à cause de l'écurie que Franck E. n'a pas voulu venir !). Pour la grille de cette course de 7 heures, on prend l'inverse du tirage au sort de la première grille à l'intérieur de chaque chapeau mais sans en extraire la racine carrée. Bref, la 199 est en pole position. Ils étaient un peu juste sur la première course, il a donc bien fallu les aider. A ses côtés la 202 puis la 163 et la 71.
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Le départ est donné en bon ordre cadencé.
Ce qui devait arriver arriva, la 199 s'en alla.
Heureusement que les interventions du safety car remirent bon ordre dans tout cela régulièrement, ce qui permis de lisser les écarts dans les tours de temps en temps.
11h47 : Gérald R. arrive enfin sur le circuit.
Les cloches sonnent. Cela fait plus de 1h42 que l'Abbé L. ronge son frein, à défaut de ronger autre chose. Il a en horreur. L'idée seule de devoir partager son Gégé, quand bien même que ce soit quand ce dernier lézarde le dimanche matin avec maman.
Une pointe de jalousie et d'amertume pour ces instants contre-nature volés... La course se déroula dans une bonne ambiance, une belle ambiance, les belges diraient bon enfant.
Que dire sur son déroulement à cette heure tardive de la journée et aux vues de son déroulement parfois monotone... pas grand chose ! Si ce n'est un moment extraordinaire d'un pilote, dont nous ne révèlerons l'identité que moyennant paiement, afin de protéger sa réputation déjà largement entamée (doux euphémisme là encore). D'ailleurs nous ne pourrons vous la raconter que de vive voix afin d'éviter toute preuve écrite en cas de procès pour diffamation. Mais n'hésitez surtout pas à venir nous voir, ça vaut le coup.
Nom de code : "Est-ce que je fais le plein ?"
Hormis cet épisode magique, nous en profitons pour faire passer, à la demande de différents protagonistes, certains messages personnels. Les intéressés ne manqueront pas de se reconnaitre :
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A Franck E. : tu aurais dû venir, ça t'aurait rappelé la Haute-Corrèze et en plus c'était top ! (Gros bisous à notre Franco !!!) Même si tes coéquipiers (en trois dimensions) disent qu'ils sont mieux classés quand vous n'êtes pas là... la 193 termine 6. D'ailleurs, ce message revient souvent chez la 140, mais ils battent la coulpe de ce pauvre Vincent R. alors qu'il est le plus rapide du Puy-en-Velay !!! Ce qui n'est pas rien Messieurs !
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Pour la 219, ils sont tellement heureux d'avoir retrouvés leur Polo que tout leur va.
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La 301 a bien dormi et termine 8.
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La 71 n'a pas dormi et fini 9.
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La 60 termine 16 à cause d'un Jean L. incouchable la veille : normal il avait vu un match d'une équipe qui gagne, alors que d'habitude il suit Biarritz qui perd tout le temps...
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La 9 des Frères Pétards est 19, pourtant, vu leur grand âge, ils ont du mal, pour ne pas dire qu'ils en sont devenus incapables, à assurer deux soirs de suite. Leurs femmes auraient même dit qu'à la maison ils avaient du mal à assurer un seul soir... mais ceci fera l'objet d'un autre compte rendu.
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Les Eagle Driver 2 de la 322 nous réclament, compte tenu du classement final, de reprendre désormais l'appellation aux usurpateurs et de devenir Eagle Driver 1 à la place de ces derniers qui terminent 31, contre 23 pour la 322.
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Pour Dominique P. la nouvelle génération est en marche, quand à Didier R. son cas est beaucoup beaucoup plus compliqué.
Nous n'en dirons pas plus car il convient d'éviter tous les débordements, mais Sylvie R. a du s'en occuper comme il se doit.
Voilà pour ce beau week-end à la campagne.
Nous avons renvoyé l'ensemble du cheptel dans ses prairies lointaines afin que l'abondance naisse d'ici la prochaine course à Magny-Cours... même si tous s'accordent à dire que l'abondance est compliquée grâce à Françounet, à part pour Olivier P. et Franck E. qui lui vouent un culte sans borne.
D'ici là vous pouvez vous consolez avec le Concerto d'Aranjuez par Jim Hall, album Concierto, que nous dédions sous forme de post scriptum ému pour le clan Giltaire marqué part la disparition de Papy, Fun Cupien de la première heure.
Podiums FUN CUP
PODIUM COURSE 1 FUN CUP
GÉNÉRAL
1 - 206 - BATICONFORT 2 - 199 - GROUPE LEMOINE WRT 3 - 163 - DEFI BMW