Les 8 heures du Mans - 29 et 30 mars 2014 - COMPTE RENDU
L'inspiration
Certes le terme apparaît comme bien pompeux pour rédiger une telle bafouille, mais l'exercice n'en reste pas moins complexe, surtout quand le talent fait défaut, et qu'il faut trouver le bon fil de Monique pour rédiger le compte-rendu d'un tel week-end.
Comme vous pouvez le constater, le style sera toujours aussi lourd, on ne se refait pas...
Les souvenirs se mêlent les uns aux autres. Les images sont nombreuses. Les anecdotes ne le sont pas moins.
On veut tout dire. Ne rien omettre. Utiliser des mots simples. Arrêter de s'acharner toujours sur les mêmes (pauvres banquiers...).
On cherche à se mettre en condition. Quatorze cafés. Deux madeleines. Fallait pas que j'appelle quelqu'un avant...?
Musique d'ambiance, conseillée par l'un de vos pairs : Ibrahim Maalouf.
Nous y sommes. L'émotion est tangible. Inextinguible.
Le clavier frétille sous les doigts tremblants d'émotion, à moins que ce ne soit le changement d'heure, ou le houblon.
De bien belles retrouvailles
Pour ceux qui préfèrent suivre des sites d'information délirant sur la situation économique catastrophique de notre pays (dont on finirait presque par dire qu'il serait mieux géré par Olivier P.), une classe politique qui est encore pire, et dont le niveau d'incompétence est abyssal (faut que j'arrête, ça me fait toujours ça quand j'écoute trop de trompette !). Bref ! Pour ceux qui n'étaient pas au courant, nous étions pour le premier rendez-vous de la saison, sur le mythique légendaire exceptionnel circuit du Mans.
Comme chaque année depuis treize ans, ce premier rendez-vous marque la fin de l'hiver et donc d'une longue période d'abstinence. Alors au lieu de sacrifier une femme nue en scandant des chants guerriers, nous avons préféré organiser un apéritif géant (c'est le thème cette année, tout sera géant comme le barbecue du Val de Vienne). Tous les protagonistes, amis, vieux complices, se retrouvent sous la nouvelle structure d'accueil (en gros la tireuse à bière) dont la riche langue française ne dispose pas de qualificatif suffisant pour en décrire le décalage entre l'ancienne et la nouvelle.
On passe du Kyriad au Fouquet's. Par chance nos amis s'adaptent très aisément au luxe, et la décontraction est immédiatement de rigueur. La joie se lit sur tous les visages. Non seulement de voir avec surprise que le plus grands des huitriers de France du monde est parmi nous (pour ceux qui ne savent pas qui c'est, bande d'ignorants inconscients, écrivez-nous), mais surtout de se retrouver ENFIN !
La simple vue de tous ces visages amicaux, souriants (même si certains font peurs aux enfants), est synonyme de bons moments passés et à venir. Synonymes d'échanges, de passion. De rires. De délires débridés. De corps nus dégoulinants de sueurs avec des sous-vêtements de chez Stand 21 mettant en exergue un appareil génital qui invite plus à aller visiter la dernière exposition sur Raymond Depardon qu'à se retrouver à l'arrière de la Simca 1000. Notez, mauvaises langues, que lorsque j'écris cela je ne pense pas à Jérôme D. C. (enfin pas seulement à lui, même si c'est l'image terrifiante qui me reste à l'esprit en rédigeant ces lignes).
Les souvenirs sont divers, multiples et variés mais tellement bons. Les nouveaux, bien accueillis par les anciens, sont rassurés : avec une telle ambiance et une telle joie de se retrouver, ça devait vraiment être génial l'an passé ! Ce petit pot entre amis nous a donné à tous un sentiment profond et général : celui d'appartenir à une belle famille.
Les petits nouveaux sont grisés par le champagne bien sûr, mais aussi par l'émotion de faire partie immédiatement de la famille, à peine le sol manceau foulés par leurs pieds hésitants. La dernière note d'Ibrahim (déjà !) résonne. Place à la légère poésie d'Emilie Simon qui devrait donner une teinte évanescente à la cohérence des propos qui suivront. Tant pis.
Vous l'aurez compris, ou pas, mais en tout cas vendredi soir c'était TROP BIEN ! Et quand on sait pas écrire c'est dur à retranscrire. Là dessus, car il fallait bien nourrir les corps richement dotés des excès de l'hiver (ah les salauds ! c'est pas la crise de la fourchette pour tout le monde !!! Elles sont là les secondes ! Ne cherchez plus... je suis sûr qu'avec de telles anatomies certains ont des périodes de somnolence post-prondiale de plus de 4h. Tu m'étonnes que derrière le volant ça ne suive pas !), chacun rejoint sa table entre amis pour conclure une soirée qui, quoi qu'il advienne, restera comme une bien bonne soirée. Ça fait une phrase longue et incompréhensible, mais c'était bien. Emilie s'énerve.
Le lendemain le soleil se lève
La météo est parfaite. Les machines rutilantes.
Au programme 27 Mitjet, en deux courses de deux heures, et 49 Fun Cup, en une course de huit heures.
Vincent R. est chaud bouillant. Il a l'âme des guerriers ce week-end. Sans les tatouages. Il va leur démontrer à tous les pinceaux qu'il n'est pas à la compétition automobile ce que Paul Prébois est à l'humour. Que ce n'est pas à cause de lui qu'ils ne sont pas sur le podium. Lui qui, durant cet hiver, s'est sculpté un corps d'athlète pour dompter les chevaux hennissants aux grands vents. Lui qui n'a pas de déviance contre nature comme l'un de ses équipiers dont le prénom commence par un P et dont le nom de famille est un prénom. Fini les railleries injustes ! A la force du poignet (surtout entre 12 et 16 ans...) il a su surmonter les difficultés, les injustices faites par une dame nature acharnée sur sa pauvre personne : imaginez ! Naitre au Puy en Velay !!! Eh bien il s'en est sorti ! Tout seul ! Lui le gros rouleau auvergnat au cirage comme ils l'appelaient à l'internat. 2014, il ne sera pas un pilote normal !
Nombreux sont les pilotes ainsi motivés. Survoltés. Avides de performances. Qui se voient déjà sur la plus haute marche d'un podium qui n'en compte pourtant que trois. Petit escalier. Ces ardeurs nombreuses seront rapidement dissipées par les graviers, rassurez-vous. Le gravier est un calmant puissant.
Pour entrer dans le vif du sujet, on commence par les essais qualifs de Mitjet
Certains prétendants cessent de l'être dès les premiers chronos. Du coup Emilie s'est tue. On redonne vie à la musique pour enchaîner. Rythme électrique électronique, adéquat pour vous faire part rapidement des performances : 7 centièmes de secondes séparent la 22 de VIP Challenge et la 71 de DNS RACING. En troisième place un Clément D. littéralement déchainé sur la 999 de TFE. Les performances de la 69 du Jejetho Racing en valeur relative, au regard de leur soirée, sont de loin les meilleures du jour. Les temps de la 70 d'E-Race nous assurent que le petit Mathieu V. va encore nous casser les oreilles avec ses performances hors du commun. Faut qu'on pense à lui donner du bromure... On est dans le match ! Les machines rugissent et ce n'est rien de le dire.
Joie, belle étincelle divine,
Fille de l'assemblée des dieux,
Nous pénétrons, ivres de feu,
Céleste, ton royaume !
Tes magies renouent
Ce que les coutumes avec rigueur divisent ;
Tous les humains deviennent frères,
Là où ta douce aile s'étend.
Giorgio by Moroder se déchaine !!! Lyrique !
Puis vient le tour des Fun Cup de prendre le chemin des écoliers
En piste les petites bêtes ! Déco 2014 hautes en couleurs. Enfin du goudron ! Olivier P. est heureux. Il sourit ! Polo est discret et Régis dort encore. Les Tartouilles Krolues de la 96 (dénomination venant du Père Noël est une ordure, c'est la troisième recette coupée au montage avec les Doubitchous et le Kloug) sont plus incandescents que la lave du Stromboli dans ses meilleurs jours. Raphaël D. aurait même dormi avec son casque (selon les dires de ses copilotes). Il est encore jeune sur la Fun Cup, normalement c'est au réveil qu'on a le casque, dixit Jean Pierre R. Un équipage à suivre cette année, et qui sera dur à éviter (pour preuve le strike réalisé plus tard par Juan Sébastien Montoya R.), l'équipage de la 9, Les Frères Pétard, qui tiennent davantage de Jacques Villeret que de Gérard Lanvin, dont le partenaire principal est un certain Jack D.
Comment voulez-vous, bonnes gens, que nos bonnes bonnes et les p'tits épargnants aient le sens des valeurs ? Les chronos vont tomber mais du tableau de bord seulement ! Autre information de premier rang : les Kubik, lassés de supporter un Jérôme D.C. qui ne peut l'être que de sa femme (sainte femme), ont fusionné avec Tetris. Franck E. nous a donc demandé de ne plus bâcher les Kubick dans les compte-rendus. D'enlever le passage sur Marc O.P. qui ne rentrait plus dans sa belle combinaison quasi neuve... Dommage on riait bien !
Du coq au taureau : Polo vit en situation conjugale... ceci explique peut être cela ! Les bouleversements sont nombreux et on ne peut pas tous les citer ici, sinon cela deviendrait encore plus ennuyeux que cela ne l'est déjà. Rassurez-vous ne parlerons pas non plus des performances de nos pilotes à l'égo déjà suffisamment hypertrophié. Les comptes-rendus de 2014 ne rendront toujours compte de rien : le niveau de pilotage est tellement disparate, que nous assistons à de véritables exploits à toutes les places du classement.
Chaque pilote qui se surpasse réalise une vrai performance louable. Mais nous ne pouvons les louer toutes. De ce fait nous préférons mettre en avant le plaisir de chacun ressenti tout au long des deux jours. Ce qui compte ce n'est pas la performance, même si on peut s'en délecter, mais plutôt le plaisir de chacun à chaque instant. La véritable performance n'est pas que tout le monde rentre dans la même seconde, mais que tout le monde prenne un réel plaisir. Nous sommes ravis des exploits de tous, non pour l'exploit mais pour la joie qu'ils vous procurent, car ces exploits sont relatifs. Pour la théorie de la relativité il vous faudra attendre le prochain compte-rendu. Donc, pour d'aucuns qui n'étaient pas au courant, vous pouvez cesser la lecture fastidieuse de cet exercice de style qui mériterait largement les honneurs de l'académie française, plutôt que de subir les affres permanents et les railleries quotidiennes d'un Pascal A. aux abois car, cette saison, la neige, elle est trop molle.
La 199 du Groupe Lemoine s'adjuge la séance, devant la 163 de Défi BMW, la 206 de Baticonfort, la 216 de PVI et la 135 des Eagle Driver. La 60 de Cofigex est vraiment très bien placée, et le sera tout au long de ce week-end de pur bonheur. Les pilotes composant cet équipage sont vraiment très sympathiques, et font preuve d'une aisance remarquable au volant ; un de ses pilotes sort particulièrement du lot, tant par ses capacités intellectuelles hors du commun, que par son coup de fourchette digne de Bacchus, quant à son coût de volant n'en parlons pas...
Fragments of Time...
Mais quittons les Punks pour le Boss et ses espoirs.
Ordre et beauté
Voici que les Mitjets s'élancent en formation sur la piste pour leur première course du jour.
Certains sont sereins, d'autres... moins.
D'autres encore se demandent ce qu'ils font ici.
Rutilantes sous le soleil de printemps.
Évacuation de la piste !
Départ lancé derrière le Leading Car !
Départ en ordre sous le drapeau vert !
La saison 2014 est bien en marche.
La 911 de SPI mène la danse après une heure de course devant la 10 de BM 92 et la 46 des Baby Vroum. Rien n'est joué avec 7 voitures dans la même minute : en plus la 93 de Bullfight, la 42 de MT Racing Segway et la 999 de TFE. Après une heure supplémentaire de lutte acharnée, le drapeau à damier tombe sur la 46, la 42 et la 999.
Les vainqueurs de 2013, les Baby Vroum, affichent clairement leur volonté de défendre leur titre.
Nous reprenons le cours de la Fun Cup pour les qualifications avec Django Django.
Désordre et beauté
La pression virtuelle, très tendance, monte d'un cran car il faut maintenant réaliser le meilleur temps pour rien vu que la grille de départ est tirée au sort. Sur la 140 des Spebi c'est Vincent R. qui devance de loin ses coéquipiers et réalise le meilleur temps à même pas deux secondes de la pole. Les Opalines 45 nous ont demandé expressément de souligner qu'ils étaient loin devant la 140. Grande forme pour la 135 avec le sixième temps, réalisé me semble-t-il par Didier R., mais cette information reste à confirmer. La 199 elle aussi confirme avec le meilleur temps devant la 216 de PVI et la 163.
Quatrième temps pour Pascal A. sur la 206. Un talent pur pour cet homme qui vous propose d'excellentes maisons Baticonfort la semaine, et brille de mille éclat le week-end, derrière le volant. Avec un équipage homogène, rapide et complet, soyez certains qu'ils défendront leur titre avec ténacité, véracité, cécité et sagacité. Kiki de SKR aura beau railler, la blanche colombe (mais de belle taille pour une colombe) ne se laissera pas perturber. La 163 est troisième, la 24 de Dupon Racing est cinquième. Nos VriOne, le trio infernal de la 83, sont de retour et pointent à la 7ème place. Déroulement global dans la joie et l'allégresse. On pensait que ça allait être bien... et c'est bien ! L'enchainement avec la seconde course de Mitjet se fait avec Valérie June, et ce n'est pas dommage.
Trop d'entrain tue l'entrain
Pour la grille deux, nous partions en grille inversée par moitié de grille.
Soit le premier des qualifs devient 14ème, et le 15ème devient 27ème.
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La 28 de Yokohama se retrouve donc en pole position, avec à ses côtés la 911 de SPI. Les 66 et 666 de Défi Performance en deuxième ligne.
Il fait chaud. Le soleil brille. Les gens sont contents.
Mais les pilotes sont chauds bouillants.
Du coup certains, oubliant la signification profonde du terme endurance et de ce qu'il implique, se retrouvent rapidement au chaud dans leur box à peine le départ de la course donné. Là c'est dommage.
Pour les autres la course se met en place derrière la 22. La 66 est accrochée à ses pneus, la 97 de Orhès Stephya, la 44 de MT Racing Segway 2, la 69 et la 71 de DNS Racing. Le rythme est élevé. Il faut suivre. Certains pilotes manquent d'oxygène. L'altitude certainement. Il faut dire que le plateau de cette première course est très relevé avec de nombreux pilotes talentueux. Nous citerons dans le désordre total les Dayraut, Ferté, Tinseau, et autres Basso, Gomar, Ménard, Laffargue, Servais, Gervoson et consorts... Du bien beau spectacle.
Au final la 22 de VIP, après avoir mené la course de bout en bout, remporte cette seconde manche devant la 66 et la 97. La 71 n'est que quatrième suite à un ravitaillement défaillant, indépendant de leur volonté, qui leur coûte la deuxième place. Course parfaite pour eux sans ce désagrément. US3, main sur le flambeau, et dans l'autre le houblon bien mérité pour cette journée. Comme disait Jérôme L., notre Confucius des FRC (rapport à la sagesse) : « C'est trop chaud d'assurer le samedi quand t'as pris une "caisse" le vendredi et au lit à 4h du mat' ». A méditer...
On se retrouve pour le verre de l'amitié. Certains ont beaucoup d'amis. Et Régis tout le monde l'aime. Hop dans l'herbe sans toucher le vibreur.
Alors que chez RKM les fondations du circuit des 24 Heures ont été entammées par le volume sonore du Logobitombo. Certains auraient dansés sur des tables ...
Après une bonne courte nuit de sommeil, un peu d'heure d'été, nous retrouvons toujours sous le soleil les 8 heures de Fun Cup.
Malgré le changement d'heure, tout le monde est parfaitement à l'heure. Le grand professionnalisme des vrais pilotes. Ils délèguent : aucune solidarité avec celui qui prend le départ ! Des équipes soudées, comme les Frères Pétard Mouillés.
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Il est déjà temps.
Le Leading Car éteint sa rampe, sort, les Fun Cup s'élancent, ça passe... pas !
Un optimiste chevronné a encore pensé plus que de raison, surestimant ainsi ses capacités. Intervention du Safety Car, le temps de solutionner le nettoyage de la piste. Et on relance dans la douceur. Normalement. Le tirage au sort de la grille avait favorisé, et c'est bien normal pour notre partenaire, la 206 de Baticonfort et la 135 d'Eagle Driver. En deuxième ligne la 911 de SPI et la 219 de TFE. puis la 199, la 31, 140, 45, 66...
Dans le petit train de l'accrochage du départ c'est la 135 et la 216 qui s'en sortent le moins bien et sont relégués aux profondeurs du classement malgré eux. La 206 en profite et prend la tête de la course avec la 163, la 199, la 24, la 118 de L'Equipe, et la 83.
Puis les heures s'enchaînent.
Les minutes s'égrainent.
Entre autre exploit, la 9 parvient tout de même à shooter deux de ses coéquipiers, faute d'avoir pompé après un vibreur. Encore un pilote qui ne passe jamais sur les vibreurs ! Les ambitions de la 140 et de la 96 sont réduites à néant. Alors que la 96 nous avait promis de battre la 140. Next time. Nos banquiers, de la 119 Cocc's in Hell, ont le sourire aux lèvres en plus du cigare. Ils sont 23ème. Les McDo sont dans les 10. Polo sur la chaise longue. Direction Berlin avec Lou.
Nos toujours heureux de la 33 de F2R, gardiens de l'esprit Fun Cup, naviguent dans le classement comme le poisson qui frétille gaiement dans le Gulf Stream. Qu'il est bon de voir des gens toujours heureux ! Après 12 saisons de Fun Cup France !
Pendant ce temps, Pascal A. donne de la voix. Devant la lutte est acharnée, ce qui explique que le Team Perigord, davantage habitué aux plaisirs tranquilles de la vie, préfère ne pas être devant.
La 60 de Cofigex a fait aussi ce choix. Le choix de ne pas être devant pour gagner en tranquillité.
Les Sexy Vroom s'apprêtent à doubler la 191 des Spebi 2.
Après 3 heures de course, la 24 mène la course devant la 206 et la 83. La 199, après une petite réparation, est juste dans leurs roues. Dans leur tour on retrouve aussi la 118, la 163, la 193 des Tetris Kubik et la 120 de RKM. Marc O.P. devient le Pascal A. de la 193. Puis sont arrivées Mesdames D.C. et A. et leurs enfants pour assister aux performances de leurs maris respectifs sur la 9. Elles n'ont rien vu. Pourtant elles ont bien regardé. Du coup elles ne sont pas resté longtemps, et nous ne pouvons leur en tenir rigueur.
C'est à peu près tout ce qui s'est passé de passionnant avant la cinquième heure. Si ce n'est que la 199 a recollé le trio de tête. Le quatuor des poursuivants reste inchangé. Belle remontée des petits pinceaux de la 140 et de la 216 de PVI. La première, 37ème au bout d'une heure, est 9ème ; la seconde est passée de la 25ème à la "Par politesse", les Sexy Vroum ont laissé repasser la 191.
Le ciel se voile légèrement, mais la météo est toujours idyllique pour une fin mars.
Nous pensons dailleurs que toutes les courses seront comme cela dorénavant.
C'est mieux.
Faut que j'arrête d'écrire même des bêtises aussi grosses, car certains le prennent pour argent comptant et seraient capables de nous le reprocher ensuite. Ce n'est pas vrai, l'organisation n'influe pas la météo Marc O. C'est comme si je vous promettais que François H. allait inverser la courbe du chômage. Il n'y peut rien. Il l'a démontré autant que nous.
Après 7 heures de course, la tension est à son comble : 4 voitures sont à couteaux tirés. La 24 mène toujours. La 199 talonne. La 83 résiste. La 206 klaxonne. La 118, la 193, et la 163 sont toujours dans le match. Le final de cette magnifique première course de la saison fut plein de suspens. La 199 a doublé la 24 dans les derniers tours. La 206 profite d'une défaillance de la 83 pour s'emparer de la troisième place.
Le damier s'agite sur l'ensemble du plateau, et met fin à un superbe week-end.
Les sourires sont toujours là et bien ancrés sur toutes les lèvres.
PODIUM FUN CUP
GÉNÉRAL
1 - 199 - GROUPE LEMOINE 2 - 24 - DUPON RACING 3 - 206 - DEFI-BATICONFORT