Les 12 heures de Magny-Cours - 20 juin 2015 - COMPTE RENDU
C'est long !
et c'est bon !
En ce beau vendredi de juin j'avais rendez-vous sur le superbe circuit de Magny-Cours sous un soleil de plomb.
Découverte totale me concernant. Je ne connais plutôt rien aux voitures. Je ne connais rien aux pilotes. J'accompagnais simplement un ami qui fréquente cette faune hétéroclite. J'arrive sur ce site incongru perdu au beau milieu de la Nièvre.
Par chance ce ne sont pas des vaches laitières qui paissent tranquillement à travers champs, faute de quoi leur lait aurait tourné depuis longtemps. Je franchis allègrement le portique de ce temple de la compétition automobile. La jambe légère et l'œil polisson, je rejoins les stands et rencontre les premiers autochtones.
Nous ne sommes que vendredi et déjà les pilotes sont nombreux. C'est le quatrième rendez-vous des Fun Racing Cars cette année. Tout le monde est décontracté. Le plus marquant est la joie qui se lit sur l'ensemble des visages : comme si tous allaient mieux depuis qu'ils étaient arrivés sur le circuit. Sorte de soin palliatif à la crise non remboursé par la sécurité sociale.
Les accolades sont nombreuses et sincères (au moins en apparence). On me présente à certains, à certaines (rares au demeurant, mais tous ont l'air de le déplorer...). Immédiatement j'identifie une figure locale forte au milieu de ces visages sympathiques : la voix forte, quelle que soit la pertinence du propos, le physique plus proche de Georges Le Clown que de celui de son cousin américain, et la démarche assurée. Je le découvre au moment où il retrouve son compère portugais, l'aigle de l'Algarve, me dit-on. Leur plaisir de se revoir n'est pas feint. J'imaginais que cette rupture se comptait en années... alors que leurs précédents ébats remontent tout juste à deux mois.
Les exemples tels que celui-ci sont nombreux tout au long de la soirée de ce vendredi.
Notons que les autres se passent avec plus de discrétion, mais pas moins d'effusions. C'est une sorte de grande famille, bigarrée et disparate. C'est un peu une surprise.
Il faut le noter, car arrivant dans une compétition, on s'attend davantage à de la rivalité. Chacun chez soi, enfermé dans une tour d'ivoire. Et là c'est tout l'inverse les teams se mêlent, se mélangent, parfois s'entremêlent, par l'entremise de tante Artémise. Une bien belle ambiance. On a envie immédiatement de faire partie de cette famille. Famille nombreuse, famille heureuse. D'être adopté. Même si on a bien compris qu'il faudrait supporter le tonton blagueur et sa grande gouaille, avec le petit qui ricane à ses côtés. Tant pis, je veux en être. J'essaie de me mettre au niveau (pas facile parfois de descendre si bas...).
J'évolue de groupe en groupe et découvre des gens tellement différents les uns des autres, tous attachants par endroit (ou envers). J'échange. A un moment les conversations baissent d'un ton. Les regards convergent (et ce n'est pas vulgaire). Je comprends qu'une arrivée particulière vient de se produire. Le dieu Ours vient de rejoindre l'assistance. Sa seule présence impose le respect (son physique avantageux aussi il faut le reconnaitre). A ses côtés le dandy vendeur d'automobiles troyen et son gnou retrouvé (ongulé Connochaete priapique) disparaissent littéralement. Éclipsé, le jeune marié avec son foulard de la rive gauche. Le seul qui rivalise avec lui est le dieu Crocodile à poil dru. Leurs superbes se complètent. Comment un comptable et un vendeur de chaises peuvent-il dégager autant d'aura ?
La plupart de ces gens fréquentent ces courses depuis près de dix ans.
Tant de partages. Et rien n'a changé me dit-on.
Je devine néanmoins chez certains un arrondissement prononcé au dessus des anches, visible surtout chez les professionnels du bâtiment à ce que je peux comprendre, justifié par de nombreux déjeuners lors desquels on essaie de corrompre des architectes consentants, ou des syndic peu scrupuleux.
Un jeune et bel éphèbe du Puy en Velay est tombé dans ces travers... si vous pouviez voir le résultat (ce qui est absolument impossible ici faute de quoi nous risquerions une fermeture administrative du site internet). Certains ont connu l'électricien des Eagles aussi affuté qu'un katana, alors qu'aujourd'hui les enfants pourraient jouer avec cette lame inoffensive.
Mais si le corps quelquefois a du mal à suivre les années, l'esprit, lui, survit largement. Un bien bel esprit de ferveur, d'amitié, de passion, d'égarements... Pardon de m'égarer ainsi dans ces élucubrations, mais l'ambiance qui règne dès l'arrivée sur le circuit est telle que l'on est happé immédiatement dans cette frénésie fraternelle et je ne souhaite que maladroitement vous la faire partager.
Nous pourrions nous y attarder des heures durant, en vous parlant du clan des maisons de retraite si adorable, des petits cousins belges si attentionnés, des tatoueurs si mignons, des systemicemc toujours heureux, des adorables vendeurs de hamburgers du clown, de l'emballeur à la belle richesse intérieure, de la famille merveilleuse du dresseur de juments qui a adopté un sexagénaire chauve, de la belle famille Robin des plaines...
Mais on ne peut pas car certains ne lisent ces lignes que dans le seul et unique but de voir leurs prouesses de pilotage louées et vantées.
Il faut céder à ce petit péché de vanité et d'orgueil, certes mal placé, voire déplacé... mais que celui qui n'a jamais péché... AÏE !
Une délicieuse soirée en guise d'accueil
Et du coup une nuit grisée et bercée par plus que l'air marin la douceur angevine même si on est dans la Nièvre. Le samedi matin nous sommes de bonne heure sur l'asphalte déjà brulant du circuit. J'aperçois les premiers pilotes arriver dans ce que je prends pour un pyjama jusqu'à ce qu'on m'explique que c'est le costume officiel, dont seule la décoration variait avec plus ou moins de bon goût suivant les équipages.
De même on m'explique que la raison qui pousse certains à laisser le zip ouvert n'est pas de paraitre le plus cool du plateau, mais simplement le besoin de respirer... L'atmosphère est un mélange d'excitation et d'appréhension. Les fiers à bras ont maintenant les bras en coton avant de se saisir du guidon.
Les habitués bombent le torse.
Sortes de paon sans les plumes.
Attention au piège, m'explique-t-on encore.
Ce n'est pas ceux qui bombent le plus le torse qui vont le plus vite.
Effectivement !
Ce samedi démarre par les essais de la Fun Cup
... avec un enchainement immédiat sur une course de 12h, de midi à minuit.
Il fait chaud. A la lecture des premiers temps des essais, je comprends davantage le concept de la course ouverte à tous, quelque soit le niveau de pilotage. Vraiment quelque soit... Et ceci contribue largement au côté magique de la formule : chacun peut trouver bataille à sa compétence. De véritables courses dans la course. Du meilleur au plus approximatif, tous trouvent le moyen de batailler dans leurs relais.
Du coup les meilleurs sont devant, les moyens au milieu, et les moins bons à la fin. Et tous sont heureux.
Que la nature est bien faite (elle !).
Je découvre que la 261 de Baticonfort - Defi va vite. Je réalisais alors pourquoi le tonton blagueur donnait tant de la voix : il pouvait se le permettre vu les temps qu'il réalisait. La 199 du Groupe Lemoine - M3M va vite aussi car apparemment il y a un lapin dedans. L'a point compris. La 56 de PVI - M3M fait vroum elle aussi. La 150 de TTK - Allure est pas mal non plus. Quand à la 140 de Spebi on m'a dit de dire que c'étaient les plus beaux et les plus forts. Admettons...
Ces essais, dans la continuité de la veille, se déroulent dans la joie et la bonne humeur.
La piste est utilisée dans sa totalité.
Entre les lignes, au delà des lignes, dans la pelouse, dans les bacs à gravier... certains essaient même de monter dans les tribunes, heureusement qu'ils mettent des rails ! Tout le monde se prend au jeu dans une totale décontraction. Le grand mélange des genres en harmonie. A la fin des essais se déroule le briefing : sorte de leçon de bon comportement en course avec rappel des règles que tous sont censés connaitre vu qu'ils participent à une compétition. Enfin c'est mieux de connaitre la règle du jeu (jouer à la belote sans savoir les règles c'est embêtant... ben là c'est pareil ! ).
Puis immédiatement et sans délais on jette littéralement les pilotes dans les voitures pour le départ de ces douze heures. C'est l'effervescence, comme UPSA. Quelle émotion de voir cet alignement : 55 Fun Cup au départ !!!
Magnifique plateau, tant par la quantité que par la qualité intrinsèque ou humide de ses composants.
On retient son souffle quand la meute grondante se présente derrière le leading car.
Prête à bondir au premier drapeau vert.
Les poils se dressent.
L'échine frissonne.
La chine tremble.
Que de nouvelles expériences pour moi, jeune Candide dans ce monde de sauvages non apprivoisés.
Le départ s'effectue sans heurt.
Dans un rythme effréné.
De folie.
Ils vont jamais tenir douze heures... surtout certains...
J'interroge autour de moi : une assistance respiratoire est prévue en cas de besoin ? Je refuse de faire du bouche à bouche au dieu Ours ! Le ballet des changements de pilotes est un spectacle assez croquignol : certains sont littéralement projeté en dehors de la voiture, d'autres sont sortis péniblement, quelques-uns plongent pour s'extraire, parfois on aperçoit un palan...
A chacun sa méthode ! Certains pilotes semblent jouer leur carrière. D'autres, plus lucides sur le sujet, s'appliquent néanmoins. L'ensemble de ce petit monde fourmille au rythme du V12 des moteurs. Les stratégies de ravitaillement donnent lieu aux débats les plus houleux au sein des équipes. Je surprends des conversations à faire pâlir Stephen Hawking. On ne soupçonne pas combien la compétition automobile est en réalité complexe. Un projet d'université est en cours d'ailleurs. Ravitaillements, safety cars, changements, durée des relais, consommations... REFLECHISSEMENT JEAN-PIERRE !!! Comme tout allait plutôt bien, on s'ennuyait presque, donc pour pimenter tout ça, les chronos se sont mis à merder (pas d'autre mot, malgré la richesse de la langue française, pour désigner la chose). Le premier n'est plus premier alors qu'en fait il l'est, mais pas à l'écran que dans la réalité. Pfiouuuu. Puis les choses rentrent dans l'ordre.
Entre temps
Les équipes avaient demandé à leurs pilotes de ne pas réfléchir et de rouler.
Mission accomplie à 200% pour la première partie de la requête.
J'assiste toujours stupéfait à la joie que l'on peut lire sur les visages d'enfant de l'ensemble du plateau : tous sont comme de grands enfants durant la parenthèse quasi enchantée que sont leurs week-ends de Fun Cup. Heureux ! Fatigués, transpirants, voire gluants, mais heureux... Les mécaniciens s'affairent en tout sens, afin que les voitures soient toutes en piste.
Parfois ce n'est pas simple. Parfois c'est impossible. Ils font, certains défont, alors ils refont... quand c'est possible. Ils sont bien méritants ! Et patients ! Jamais on ne voit une clef à mollette voler dans les stands... Comme les dépanneurs qui sortent 5 fois la même voiture des bacs à graviers... j'te l'enterrerais sous les graviers moi !!! Les heures passent. Les négociations vont bon train pour désigner les pilotes qui prendront les derniers relais. D'aucuns ont barbecue, d'autres ont apéro, et enfin certains ont les deux. Les Fun Racing Cars c'est une vision à part de la compétition automobile.
Pour couronner cet ensemble, le directeur de course agite le drapeau à damier, noir et blanc, au dessus de la 219 de TFE.
Ceci pour lui signifier qu'il avait gagné la course. Derrière, à moins de 5 secondes, la 261 franchit la ligne d'arrivée. Viennent ensuite la 275 de Group Dirob - Zosh, la 140 de SPEBI et la 274 du Team Allure. Et plein d'autres encore. Certains pilotes solidaires, sachant que j'allais rédiger exceptionnellement le compte-rendu, ont tenté de me soudoyer afin que je mentionne qu'ils roulent bien plus vite que leurs coéquipiers et que leurs résultats seraient bien meilleurs sans ces boulets. Ne mangeant pas de ce pain là (en tout cas pas pour si peu) et surtout par solidarité pour ces pauvres coéquipiers, j'ai bien sûr éconduit ces personnages peu fréquentables (surtout qu'ils ont l'air sympa Cyril et Marc-Olivier).
Nous sommes le 21 juin et c'est l'anniversaire de Jean-Pierre Mader, 60 ans...
Alors bon anniversaire Jean-Pierre !
Et je vais me coucher...
Et devinez quoi...
Le coq n'a même pas eu le temps de chanter que nous étions déjà sur le circuit.
Accompagne-moi qu'il disait le type, tu verras c'est sympa !
Déjà l'asphalte était brulant. Peut être encore de la veille ?
Et je découvre alors les Mitjet 2L. 32 bolides rutilants et leurs pilotes non moins rutilants. Certains d'entre eux ont déjà sévis la veille, et n'ont pas beaucoup dormi entre les deux, voire pas beaucoup dormi. Une constante cependant avec la veille, c'est que l'ensemble des pilotes arrivent sur le circuit en arborant un large sourire.
Seul le dieu Crocodile ne sourit pas.
Pas assez dormi. Et quand le Crocodile a sommeil, le Crocodile n'est pas content.
Et quand le Crocodile n'est pas content, ce n'est pas bon du tout.
Mieux vaut ne pas trainer chez SKR en début de meeting, c'est à noter. Nous démarrons une séance de deux heures d'essais qualificatifs avant d'enchainer par une course de 6 heures. Diantre ! Devant, une horde de pilotes en furie font tomber les chronos.
Dans le paddock un bruit commence à se répandre.
Justement, tous sont surpris de ne pas être interpelé par l'habituelle voix stridente du vendeur de fenêtres.
Est-il absent ?
Lui est-il arrivé quelque-chose ?
Ne connaissant pas le personnage, je me renseigne néanmoins auprès de personnes instruites. Que tous se rassurent, il va bien ! Il était bien là ! Mais ce week-end il était accompagné de sa femme et de sa maman. Il a pas moufté le gars ! On l'a pas vu... Pas entendu... Rien !
Thierry leur aurait demandé de venir tous les week-ends. Une collecte a même été organisée entre les pilotes pour leur payer l'ensemble des frais. Pendant ce temps là les essais s'achèvent : la 42 de MT Racing s'impose devant la 31 de VIP Challenge et la 12 de Cardeco. La 999 de TFE et la 71 de DNS en suivant. La bataille promet d'être rude. En tout cas si les voitures tiennent les 6 heures à cette cadence c'est qu'elles sont solides.
Vient alors le temps du briefing : préférant prévenir que guérir, il est relativement sévère, rapport à certaines actions de la veille (des pilotes, précision utile pour le gnou dandy) qui ressemblait à un départ basque à l'arrière. Les pilotes sont de grands enfants pas très raisonnables à qui il convient de tirer les oreilles de temps en temps. Certains mériteraient même des fessés selon moi... mais bon la direction a peur qu'ils aiment depuis les 50 nuances...
L'enchainement avec le départ se fait dans le calme et la bonne humeur.
La catégorie plus pointue en terme de performance, on est en droit de s'attendre à davantage de tensions entre les teams qu'en Fun Cup.
Et bien il n'en est rien. La convivialité est toujours aussi présente et elle n'empêche en rien le bon déroulement sportif et les performances... bien au contraire. Les voitures sont alignées derrière le leading car. Tour de lancement en ordre. Drapeau vert agité. Baignade autorisée.
Départ absolument parfait : zéro faute.
On m'explique que les premiers sont des pilotes émérites, ce qui ne donne que davantage de mérite aux pilotes qui tiennent le rythme derrière eux.
Effectivement devant ça va très vite.
Effectivement derrière ça va très doucement.
Au bout d'une heure treize voitures sont dans le même tour, et les écarts de certaines tiennent dans un mouchoir de poche de hobbit.
La pression monte pour les pilotes qui prennent la suite...
Dans les boxs, je les vois se préparer pour leur relais.
Pour quelques-uns il devient assez compliqué de mettre les gants. Quelques spasmes rendent l'accès aux trous difficiles. Mettez-vous à leur place : on vous rend la voiture dans les trois premières places et vous roulez à six secondes de la pole... la pression s'installe forcément.
Surtout chez le gnou dandy pour qui le changement est plutôt radical lui qui a coutume de rouler en Ford Mondéo SW, en bon père de famille. En même temps pour amener la tondeuse chez le réparateur jeudi en quinze, elle lui a bien rendu service. Il était passé, nous a-t-il dit, sur une motte de terre d'une vilaine taupe, qui non contente d'avoir remonté la terre, avait aussi remonté des cailloux. Pensez donc ! Lui qui prend tant soin de sa tondeuse : imaginez l'impact sur la lame... Du coup lame tordue, et là ça ne coupe plus bien. Et le gnou aime que la pelouse soit régulière (toujours !). Donc départ en catastrophe chez Honda (il avait choisi Honda, rapport aux excellents moteurs, ce qui lui permet de s'entrainer un peu avant les week-ends) pour une intervention d'urgence. Sauf que sa femme était partie avec le Ford Transit Connect qui est l'autre voiture familiale, prévue dès le départ pour que la tondeuse puisse loger inside. Et bien, ni une, ni deux... hop ! Dans la Modeo SW ! Et du coup il a été conforté dans sa décision (rude au demeurant) d'avoir porté son choix sur cet excellent modèle, ô combien pratique et fonctionnel. Modèle avec lequel il peut aussi doubler sur l'autoroute, même quand toute la famille est à bord ! J'espère qu'il viendra un jour sur les courses avec... Néanmoins ça doit lui faire un peu de contraste en Mitjet...
Philippe Leclerc, qui participait à la conversation, nous précisait qu'il avait la même en bleu. Il en était très content, mais ne supportait plus le contraste. Du coup il a opté pour une voiture rouge, mais croyez moi, maintenant pour charger la tondeuse c'est le bordel. Thomas le généalogiste gynécologue lui pensait que les tondeuses n'existaient que pour les cheveux, et de toute façon il n'aime pas la Mondéo. Depuis, le gnou ne lui parle plus. Le gnou est susceptible quand même...
Suite à un message relativement désagréable venant de la direction... on me signale fort à propos que nous sommes déjà mercredi matin et que je devrais avoir livré ces babillages depuis longtemps. Par conséquent on m'empêche, contre ma volonté, notez-le, de vous parler abondamment de cette superbe course. De vous raconter l'ensemble des prouesses réalisées, en vous mentionnant les superbes pilotes, dignes descendant de Steve Mc Queen, tant par le talent que par le physique.
Mais on m'en empêche.
On me musèle.
On nous spolie.
On nous ment !
Il me reste à peine le temps de vous dire que la 71 de DNS a réalisé une superbe course, quasi parfaite, lui permettant de remporter cette édition. Ils étaient encore six dans le même tour à l'arrivée : la 999 de TFE, la 9 de SEWAN - VIP, la 70 de 4-Race, la 42 de MT Racing et la 89 d'AGS Events.
Impressionnant !
Six heures de sprint total, avec des temps en course identiques à ceux des essais qualifs.
PODIUM MITJET 2L ENDURANCE
1er - 71 - DN'S RACING 2e - 999 - TFE 3e - 9 - SEWAN
A la descente des voitures,
je retrouve à nouveau des visages heureux et des pilotes comblés.
Les quelques épouses présentes, elles aussi présentent des signes de joie, mais c'est plutôt la perspective de quitter ce lieu où elles s'ennuient depuis de nombreuses heures, et dont le seul champ lexical autorisé n'est que louanges en direction de leur bien aimé.
Pour ma part je suis épuisé, mais d'une saine fatigue, et surtout ravi d'avoir découvert ce milieu si convivial et festif.
Ce fut une expérience pleine de richesses et d'enseignements.
Certes, la science n'a que peu progressé ce week-end, mais nous avons passé tant de bons moments, et malgré tout c'est bien ça qui compte !