Les 8 heures de Nogaro - 17 et 18 octobre 2015 - COMPTE RENDU
Ainsi foie, foie, foie ...
Il a fait beau parfois, chaud quelques fois, froid à l'ombre et par moments il a plu : en bref, un bien beau week-end !
Nous dirons même plus, quelle belle clôture pour une belle saison (ne cherchez pas ce n'est pas une contrepèterie).
Une fin en fanfare.
Et oui, ce week-end à Nogaro marquait la fin de la saison 2015 de Fun Racing Cars. Une fin en fanfare, au propre comme au sale et au figuré, sud-ouest oblige. C'est déjà la dernière. Septième course de la saison. 23 Mitjet au départ, 40 Fun Cup. Afin de permettre aux meilleurs de s'entrainer nous avions une séance d'essais libres dès le vendredi matin. Pour certains ce ne fut pas de trop. Pour d'autres ce ne fut pas assez. En tout cas nous avons largement perturbé la sieste des canards voisins. Certains ont même perturbé la sieste des taupes en visitant la pelouse...
Que certains sont généreux !
Et c'est beau !
L'après midi touchant à sa fin, le temps des essais qualificatifs Mitjet est venu. Nous jetons un voile pudique ici en omettant délibérément de vous parler des différentes prouesses réalisées sur l'asphalte. Il y a eu de belles choses sur la piste... mais pas que !
Avant de s'étendre sur ces essais, à défaut de s'étendre sur autre chose, il nous faut préciser que ce week-end se jouait le championnat.
Au terme de cette course, nous connaitrons le nom des champions, le nom des meilleurs pilotes Mitjet endurance.
Jusqu'ici vous ne tremblez pas encore car vous n'avez pas conscience de leur nom. Donc vous restez impassibles, jeunes ou presque, innocents ou pas. Profitez-en... Pour ces essais qualifs, certains avaient le couteau entre les dents. Et les dents plus ou moins longues. Les prétentions étaient diverses, mais chacun est libre de viser la place qu'il peut.
Devant ça roule vite.
Au milieu moins.
Et à la fin beaucoup moins.
Du coup les meilleurs finissent premiers de cette séance, et les plus mauvais derniers. Tout le monde est content !
La 28 de Yokohama Norev signe le meilleur temps.
La 69 de GPC devance de 28 millièmes de seconde la 999 de TFE.
Et c'est beau !
La 46 de Modena Motors est quatrième.
La 42 de MT Racing et la 71 de DNS ferment la marche du quinté.
La joie et l'allégresse se lisent sur les visages des participants ravis.
Ça, c'était avant le briefing.
Le briefing se déroule dans une ambiance décontractée, à la fraiche, avec un esprit de candeur et de fraternité.
Les pilotes sont très attentifs, disciplinés et très réceptifs aux messages nombreux que la direction de course leur dispense.
Même chez les Bisounours ça ne se déroule pas aussi bien.
Et c'est beau !
A l'attention de nos amis suisses, Yves B. et Fabrice T., dont la télévision ne retransmettait pas ce type de programme, à l'époque seule Bloomberg TV diffusait des programmes là-bas, et à l'attention de nos amis français dont l'âge semi canonique aujourd'hui les empêchait de regarder ce type de divertissement, sachez que les Bisounours ou les Calinours au Québec, the Care Bears en anglais, sont une ligne de jouets en peluche américaine populaires dans les années 1980, commercialisée par la société Kenner.
Un nom, un symbole et un emploi ont été attachés à chaque ours. Le nom français de la franchise est une contraction des deux mots « bisou » et « nounours ». Cependant, au Canada francophone, où le mot « bizoune » est une désignation populaire du pénis en français québécois, les ours sont appelés « les Calinours », contraction des mots « câlin » et « ours ».
- Grognon (puis Grognours) (Grumpy Bear), de couleur bleue avec un nuage, de la pluie et un éclair sur le ventre.
- Grosbisou (puis Dounours) (Tenderheart Bear), de couleur rouge foncé, avec un cœur sur le ventre.
- Groschéri (Love-A-Lot Bear), de couleur rose vif, avec deux cœurs sur le ventre.
- Groscopain (Friend Bear), de couleur orange clair, avec deux fleurs sur le ventre.
-
Grosdodo (Bedtime Bear), de couleur bleu clair, avec une lune et une étoile sur le ventre.
- Grosfarceur ou Gailourson (Cheer Bear), de couleur rose pâle, avec un arc-en-ciel sur le ventre.
- Grosgâteau (Birthday Bear), de couleur jaune orangé, avec un gros gâteau sur le ventre.
- Grosjojo (Funshine Bear), de couleur jaune citron, avec un soleil sur le ventre.
- Grostaquin (Wish Bear), de couleur bleu-vert pastel, avec une étoile filante jaune orangé sur le ventre.
- Grosveinard (Good Luck Bear), de couleur verte, avec un trèfle sur le ventre.
Mais revenons à nos Bisounours à nous...
Les nôtres il faut les arroser.
Et pas au pied.
Pour ce faire, l'organisation, au meilleur de sa forme légendaire, avait prévu une soirée terroir dans la structure de DEFI Performance et de SKR.
Le thème était simple : chacun amène des spécialités de sa région. Jérôme D.C., se refusant à appeler sa tata Louisa pour qu'elle lui envoie sa bacalhau par paquet fado, est venu les mains vides. Olivier P. en bon corse a porté sa grenade. Gérald R. est venu avec sa bonne humeur, ses deux cœurs sur le ventre et son andouillette. Paulo avait oublié les mojitos (spécialité bretonne bien connu de Paulo). Un grand mélange de teams, un brassage de pilotes, une communion d'âmes... bref un grand moment de camaraderie. Pour ce qui se passa ensuite nous devrons jeter un drap opaque pudique, un voile ne suffisant pas, car ce qui se passe aux C. reste aux C. Par chance les analyses d'urine au départ des courses ne sont pas une pratique courante...
Le samedi matin le soleil brille.
Trop pour certains.
Les Mitjets se mettent en ordre pour une course de 4 heures.
Ce fut long pour certains...
Derrière un leading car parti tellement vite que nous avons cru qu'il retournait aux Cordeliers, les Mitjet s'ébrouent en ordre. Ce dernier s'efface pour laisser place à la meute.
Cette dernière en profite et déferle sur l'asphalte brulant, au sens figuré, car la fraicheur du matin réveille un brin. Il faut toujours se méfier dans ces saisons, un peu comme au printemps.
On pense qu'il fait déjà chaud, ou qu'il fait encore chaud, et en fait non. Il ne fait plus si chaud que ça. Ou pas encore si chaud que ça. Et c'est comme ça qu'on s'enrhume.
Souvent ma tata me disait de me couvrir.
Tu vas prendre du mal qu'elle disait.
Si Pascal A. avait eu une tata comme elle, il serait en meilleur état. Sainte femme.
Le départ est parfait.
Sans encombre.
La 28 part comme une balle. Les autres aussi mais comme des balles moins rapides.
La 71 de DNS se rapproche rapidement alors que la 999 tente de lui filer le train. La 70 de 4-Race est bien dans le match grâce à un Thierry P. qui pallie largement aux lacunes de pilotage de son jeune coéquipier à la verve débordante. La 46 fait le job, discrètement, en embuscade...
A noter le travail remarquable de la 69 de GPC (acronyme de Grand Phisky Coke s'il vous plait...) avec un Jérôme L. de toute beauté. Surpris par tant de vélocité sur la piste et dans la gouaille, le jeune Julien L., pré-pubère de l'endurance alors que vétéran du sprint, vint nous interpeler sur le sujet : " Quel est son secret pour déployer tant d'efficacité et de performance, autant d'atouts dans ce corps peu gâté par la nature ? "
Ces propos n'engageant que lui, nous n'abondons pas dans son sens, mais surtout nous louons une progression remarquable sur la piste, fruits d'efforts considérables essentiellement puisés dans notre placard (celui en haut à droite). Il ne faut pas oublier l'apport considérable, ajoutons nous, de Cyril S. son senseï. Cette combinaison a pour fruit Jérôme L.
Maintenant, il faut mettre en garde les plus jeunes : Gérald R. a tenté de suivre cette voie... il a faillit devenir aveugle !
Du coup il est retourné à la roseraie.
Sur ces entrefaites arrive Mickaël B. pour se plaindre des défaillances de sa machine : quand on met un pilote à forte surcharge pondérale autour du nombril, le poil hirsute, et barbu de surcroit, elle avance, et quand on y met un pilote au corps d'athlète à la coupe impeccable, elle n'avance plus du tout. De là à y voir une forme de discrimination il n'y a qu'un pas.
Ce garçon, à l'oncle si sympathique, est un peu comme Samson, nous précise Kiki G. (comme vous nous sommes surpris de tant de références aux mythes fondateurs de la part de notre Kiki) : il tire sa vitesse de ses cheveux ! Devant tant de sagesse, nous ne pouvons que nous incliner. Il a à peine le temps de finir ses propos que surgissent non pas de la brume mais dans la brume, les Spebi : leur arme de ce week-end sera manifestement la lunette noire. On dirait les Blind Boys of Alabama, avec le profil de Casimir (pardon Casimir...).
A l'attention de nos amis suisses, Yves Le toujours heureux et Fabrice Le faux grincheux, dont la télévision ne retransmettait pas ce type de programme, à l'époque seule XXL diffusait des programmes là-bas, et à l'attention de nos amis français, quasi grabataires aujourd'hui, ce qui de facto les a éloigné de ce type de programme, sachez que Casimir est un dinosaure orange, à pois jaunes et rouges, de la famille des Casimirus, Casimir est souvent accompagné d'Hippolyte, son cousin le dinosaure vert, et de ses amis François, Julie, Léonard le renard, Monsieur Du Snob (aristocratiquement prénommé Fulbert Anselme), Émile Campagne le facteur, la botaniste Edmée Futaie et l'agent artistique cupide Albert Traveling. Bien évidemment il y avait un acteur humain à l'intérieur de Casimir ; merci de n'en souffler mot à Marc Olivier P. dont la candeur et l'innocence sont les principale vertus.
En revanche dans Olivier P. il n'y a personne...
Sur ces entrefaites il est temps de remettre les coupes. On nous dit que la course a été très belle, très relevée, de haute facture ; que tout à bien été respecté : les meilleurs ont fini par gagner ! Un vrai film de John Ford alors qu'il n'y connaissait rien en voiture.
La 71 de DNS l'emporte de quelques secondes sur la 46 qui n'a rien pu faire pour inverser cette tendance tendancieuse. A l'opposé du paddock on a une crise d'acouphènes terribles : la 70 est troisième.
La 28 de Yokohama (qui nous fournit d'excellents pneumatiques pour nos superbes Mitjet grâce auxquels elles vont super vite et sont véritablement collées par terre) - Norev (très belle marque, grand acteur des premières heures du sport automobile, notamment en Formule 1 avec Jacques Laffite et Ligier, mais qui ne nous fournit rien) compte tous les instant ou ils auraient pu gagner les 2,383 secondes qui les séparent de la troisième place.
La 42 de MT Racing est cinquième devant la 69. Mention spéciale pour cette dernière, qui bien qu'elle termine sixième, est la première voiture au classement officieux, à savoir ceux qui ont mis les pieds dans le Titi Twister local. Mérite décuplé ! Pas la meilleure performance là-bas, sinon c'est Gérald R. qui aurait gagné (peut-être Jean B...), mais ils étaient là.
La 999 est 7ème, suite à une altercation avec un régiment de graviers qui traversait la piste.
Quelle belle ambiance il règne pour cette clôture de la saison.
Tout le monde s'embrasse, se congratule, se caresse affectueusement, parfois limite contre nature, mais toujours sincère.
Avec une magnifique saison et une très belle progression, la 70 s'impose au classement général.
La 999 est deuxième avec la ferme intention d'être calife à la place du calife dès l'an prochain.
La troisième marche du podium revient à la 28.
Pour la suite, faites comme nous, référez vous au tableau...
PODIUM MITJET 2L ENDURANCE
1er - 71 - DN'S RACING 2e - 46 - MODENA MOTORS 3e - 70 - 4-RACE
PODIUMS SAISON 2015
PODIUM SUPERTOURISME 2L MITJET GÉNÉRAL
1e - 70 - 4-RACE 2e - 999 - TFE 3e - 28 - YOKOHAMA NOREV
Il faut savoir lire dans les astres
L'enchainement est quasi parfait avec le plateau rutilant de Fun Cup, et ses pilotes non moins rutilants dans leurs habits de lumière.
Le soleil est maintenant haut dans le ciel, signe avant coureur que les bleus du rugby, qui ne respectent plus rien vu qu'ils jouent en rouge, vont en prendre une sévère. Il faut savoir lire dans les astres.
Essais qualificatifs... c'est parti !
Et c'est beau !
Malgré tous les efforts répétés de la 911 de SPI, la 199 du Groupe Lemoine signe la pole position sans avoir bu un seul Schweppes Agrumes. La 261 de Défi Baticonfort est troisième. Et conduire, que dis-je, piloter, faire le troisième temps avec une fracture ouverte qui saigne à raison d'un litre toutes les 47 minutes, le tout sans direction assistée... cela relève de l'exploit ! Même Albator n'a pas le niveau de Pascal A. Même que Pascal A. il a plus de cicatrices qu'Albator !
A l'attention de nos amis suisses, Yves Bandit et Fabrice Voyou, dont la télévision ne retransmettait pas ce type de programme, à l'époque seule KTO diffusait des programmes là-bas, et à l'attention de nos amis français, relevant de la médecine déambulatoire aujourd'hui, ce qui, de facto, les a éloigné de ce type de programme, sachez qu'en 2964, Albator est le fils de Great Harlock, le légendaire pirate de l'espace aux côtés duquel il combat le dieu Wotan et ses créatures venues du Walhalla, alors qu'il n'est qu'un enfant. Il vit à bord du Death Shadow, en compagnie de son ami de toujours, Toshirō. Lors de cette première aventure, il commence par fuir les bas-fonds de la Terre où lui et ses semblables sont considérés comme des parias. Il croise ensuite sur sa route Emeraldas et Maetel, les deux filles d'Andromeda Promethium, reine de Râmetal mais aussi Hellmotheria. Il devient le protégé de Brünhilde et des Walkyries et est le témoin d'un extraordinaire combat de son père à bord du Death Shadow I contre une flotte de 168 000 vaisseaux Phantasma venue du néant. Combat au cours duquel Great Harlock disparaît avec cette immense flotte.
Les années passent et Albator est maintenant adulte.
Il continue de parcourir la mer du dessus. Parti à la recherche de Miimé, il apprend que le frère de Miimé, Albérich, a dérobé l'or du Rhin pour forger un anneau au pouvoir effrayant. Il déjoue les pièges du Nibelung et finit par récupérer l'anneau, provoquant la colère de Wotan, qui retourne en 2964 pour s'attaquer à son père, Great Harlock. Quelques années plus tard, Albator affronte un nouvel ennemi. La Terre est aux mains des humanoïdes. Il apprend lors d'un interrogatoire où les humanoïdes sondent leurs esprits que le lien qui l'unit à Toshirō existe depuis laSeconde Guerre mondiale, où l'ancêtre d'Albator, Walter von Harlock3, rencontre celui de Toshirō.
Albator est un « col noir », distinction qui au XXXe siècle équivaut à la médaille du courage. Alors qu'il fuit la Terre, il est blessé à l'œil et son visage est balafré, comme celui de son père. Maya, la femme de sa vie mais aussi « la voix de la liberté », est tuée par les humanoïdes. Albator, Toshirō et l'équipage de l'Arcadia quittent la Terre sans regret et partent dans un long voyage à la recherche de la planète idéale. Ils seront néanmoins poursuivis par monsieur Zon et les humanoïdes. C'est au cours de ce voyage que Toshirō donnera sa vie au profit de l'ordinateur de l'Arcadia. Albator perd son meilleur ami. 2977, alors que la Terre vit de nouveau en paix, une nouvelle menace plane. Des extraterrestres mi-humaines mi-plantes, les Sylvidres, ont décidé de reprendre la Terre qui leur appartenait il y a des millénaires. Albator s'interpose pour protéger l'humanité. Ces redoutables ennemis vaincus, Albator retourne sur Terre et débarque l'équipage, excepté Miimé. Ils repartent seuls dans l'espace.
Pourtant, quelques années plus tard, Albator doit reconstituer son équipage pour combattre une nouvelle menace, Noo.
Du coup Régis commence à ouvrir quelques huitres.
A l'attention de quelques distraits qui n'ont toujours pas localisé où sont les meilleures huitres de Paris : chez Régis rue Montfaucon Paris 6. Que les sceptiques se rassurent elles ne viennent pas de la Seine.
Avec un p'tit coup de blanc ça r'met l'facteur sur l'vélo ! ou l'pilote endedans dl'auto...
La 137 d'Eurodatacar veut aussi gagner.
La 219 de TFE aussi.
La 192 de Noname aussi, mais elle peut pas.
La 45 du Cordelier Racing Team a déjà réalisé une telle performance la veille que le tenancier de l'établissement a tenu à leur reverser des droits : du jamais vu dans l'histoire de la boutange !
On s'amuse, on exulte, on prend ses marques, ses repères sur la piste.
Sèche.
Chauffée à 28 degrés.
Tout allait bien.
Tout était beau... jusqu'à Pascal R. Encore !!! Direz vous à raison !
Celui qui déjà rentrait dans les stands à Ledenon pour vérifier la température de la tireuse alors qu'il tenait la deuxième place.
Celui qui ruinait une course menée de main de maître par Vincent R., l'aigle du Puy-en-veux-tu-en-Velay.
Celui qui ose faire de l'ombre et jeter opprobre sur un Jean-Pierre R. déjà largement usé par les années injustes et une dame Nature rancunière.
Celui qui a exilé sa fille au Canada, la chair de sa chair, juste pour l'éloigner d'un Fafa à la commissure baveuse dès qu'il aperçoit au loin sa gracieuse (et pourtant ça nous change) silhouette.
Celui qui laissait négligemment Dany...
Bref, Pascal R. roule et paf la 140 !
Paf le rail !
Paf la Fun Cup.
Patatras !
Du coup c'est l'échelle de la violence : suivant son modèle de toujours, Pascal A., Pascal R. se déguise littéralement avec bandages, pommades au camphre et autres artifices ; il ressemble davantage à une momie qu'à un pilote. Il geint. Se traîne. Prend une voix d'outre tombe pour nous raconter la chose, qu'il était dans un grand tunnel noir, et qu'au bout il voyait une grande lueur blanche, aveuglante, d'une clarté immaculée.
Sarah Bernhardt n'est pas morte pour rien...
En attendant la Fun Cup aussi est immaculée !
Du coup nous avons loupé la suite, distrait que nous avons été par ces événements.
Sinon nous aurions regardé avec la plus grande attention qui nous caractérise.
Tirage au sort de la grille de départ : 137 et 911 en première ligne. Elle est où la main innocente ?
Pour oublier ça, nous enchainons sans trainer sur une soirée Fun Cup Vintage Revival.
L'esprit est simple (comme chez certains) : exposition de quelques clichés pris en Fun Cup entre 2002 et 2010. Émotions, souvenirs, partages, petite goute d'eau salée qui perle au coin de l'œil... et une irrésistible envie de vivre ces bons moments pendant encore de longues années... tous ensemble !!! On est si bien.
Et c'est beau !
Bon, nous avons aussi diffusé le match sur grand écran. La qualité du jeu était telle que l'écran est mort brulé par de telles images.
Le tout au son de la banda.
Pour les meilleurs il y eu une répétition de la veille. Le petit Alexis B. a essayé mais ça a été dur, il a fini sur la bordure...
Paulo et Laurent D. n'ont même pas atteint le lieu sus-dit, où un gnou en rut mixait rageusement pour le plus grand plaisir du club local de rugby qui n'avait jamais mangé de gnou. L'abbé a failli y laisser sa soutane !
Sauvé in extremis par Michel Sardou.
Le lendemain le soleil se lève... tard.
Pluie et grisaille sont au rendez-vous.
Certains portent tout de même des lunettes de soleil...
La mise en grille s'effectue dans le calme sous la verve insatiable de notre Bernard national.
La meute rugissante suit sagement le leading car qui roule encore de travers, réminiscence de la veille lui aussi.
Y a pas d'raison !
Zoup il sort... et vroum les voitures s'élancent pour 8 heures de course.
C'est beaucoup !
Les relais en moyenne sont de 40 minutes.
De 10 minutes pour certains...
Par chance le collectionneur de juments tient mieux.
Magnifique départ de Jean-Pierre M. au sommet de sa forme : au bout de la ligne droite, il tire tout droit (une fois n'est pas coutume) dans l'échappatoire, prêt à se rendre à l'aérodrome. Heureux de cette belle performance il regagne la piste en traversant... le bac à gravier !!!
Son Land Rover ne manque forcément pas de s'enliser jusqu'au châssis. Nous en étions au deuxième tour... Énorme !
Au bout d'une heure se dessine les prétentions des prétendants : 7 voitures sont dans le même tour.
La 261 prend la tête (et c'est rien de le dire), devant la 135 des Eagle Driver, alors que la 137 prend autre chose.
La 268 d'Allure et la 911 pour le quinté.
La 199 et la 288 d'Orhès Stephya pour en avoir sept.
La 60 pointe déjà à la huitième place : quelques mauvaises langues raillent.
Mais c'est sans connaitre les palmarès respectifs de ces pilotes émérites. Leur arme fatale, immense circonférence, le grand Olivier P., dont le talent de fiscaliste, loué par Emmanuel Macron lui même, n'est plus à vanter, Olivier P. porte haut les couleurs de Cofigex sur la piste de Nogaro. Ses fidèles Bernardo da Costa et Franck D. ne sont pas en reste en l'assistant du mieux qu'ils peuvent. Gageons qu'un jour ils graviront les plus hautes marches du podium, qui ce jour là passera du bois au métal...
Il fait froid.
La pluie cesse.
La piste évolue : elle évolue vers un gras mouillé qui pousse régulièrement nos pilotes... en dehors de la piste !
Les safety car gomment les écarts précieux et chèrement gagnés.
C'est le jeu.
Notre Régis international évolue sur le circuit comme Oui-Oui sur les routes de campagne.
A l'attention de nos amis suisses, Yves X. et Fabrice Y., dont la télévision ne retransmettait pas ce type de programme, à l'époque seule National Geo diffusait des programmes là-bas, et à l'attention de nos amis français, trop brillants, ce qui de facto les a éloigné de ce type de programme, sachez que Oui-Oui est un pantin de bois, à la tête articulée par un ressort qui se balance d'avant en arrière, comme pour dire oui. Il porte toujours un bonnet bleu surmonté d'un grelot qui sonne quand sa tête bouge et un éternel foulard jaune à pois rouges. Il vit au pays des jouets, Miniville, dans lequel il a sa « maison-pour-lui-tout-seul ». Bien qu'étant un enfant, Oui-Oui est le chauffeur de taxi (et livreur) de la ville, et transporte ses amis dans sa voiture, douée elle aussi d'une personnalité (elle ne parle pas, mais prend des initiatives et s'exprime à coups d'avertisseur sonore).
Lassé de tant d'ineptie, il est tant de conclure.
Et c'est beau.
A l'attention de ceux qui, après 14 saisons de Fun Cup, n'ont toujours pas compris : votre serviteur n'a absolument rien vu de la course, donc il est ardu de rédiger quelque-chose de censé, voire de cohérent.
Il est donc grand temps de cesser ces inepties, qui nous lassent, cf supra.
Ne tirons plus à la ligne !
Tirons dans les grandes largeurs et mettons fin définitivement à cette saison 2015.
Les excellents moments de celle-ci ne nous donnent que plus d'impatience pour 2016 ; 2016 et son programme riche en nouveautés démesurées : Dubaï, Spa, et autres merveilles encore dissimulées...
L'après-midi vit l'apparition, bien que timide, d'un soleil un peu frais.
Par conséquent la piste sécha.
Quelques pilotes reprirent confiance.
Pour d'autres cela ne changea pas grand chose, notamment pour la 140 de Spebi qui a exploité le circuit dans sa totalité : après la visite du mur, nous avons eu droit à celle des pelouses, des bacs à gravier, des fossés... seul l'héliport a échappé à leurs sorties.
La 261 s'impose au finish juste devant la 911, avec une belle lutte durant la quasi intégralité de la course.
La 137 termine troisième à 10 secondes de la 275 du Groupe Dirob - Zosh.
La 60 est 5ème !!!
Et la 193 de Tetris est sixième. Avec Marc-Olivier P. dans l'équipe.
Il reste deux points à voir avant de se quitter provisoirement, le temps d'hiberner.
Le premier est de vous donner le fruit de cette saison : la 261 de Defi Baticonfort remporte cette édition 2015, devant la 219 de TFE et la 275 de Dirob - Zosh.
Que dire de plus à cela ?
Sinon qu'ils ont été meilleurs que tous les autres !
Le second point est qu'effectivement il est de nombreux pilotes dont nous ne parlons pas à travers ces compte-rendus, tous ceux qui sont sages, qui boivent aussi mais discrètement, tous ceux qui sont gentils, tous ceux qui sont adorables et ils sont très nombreux en Fun Cup et en Mitjet nous pourrions en citer bon nombre au besoin.
Ce sont eux aussi et surtout eux qui contribuent à apporter cette magnifique ambiance que nous avons tout au long de ces week-ends et durant lesquels nous prenons autant de plaisir. Et à nos âges, prendre du plaisir n'est plus si fréquent alors... profitons-en encore longtemps j'espère !
Merci à toutes et à tous pour cette belle saison et rendez-vous pour tous ceux et celles qui le souhaitent en 2016 pour de nouvelles aventures !